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« You listen to me honey » sussure la belle. Il s'exécute sans broncher.
Un saut pareil avec son short de rappeur porté ainsi ? Dubitatif, son père sera nettement moins impressionnant quand il voudra l'imiter.
Le petit suisse explique à Madame que Fondue et Budweiser ne sont pas les meilleurs amis du monde. Reconnaissante, elle l'autorise à les prendre en photo.
Avoir le vertige et être attirée par le vide au point de l'immortaliser sur son petit écran? J'ai le vertige.
Une nation peuplée de moutons, armée par des cochons, gouvernée par des loups ? Le T-shirt a le mérite de lèver quelques doutes sur les vertus démocratiques de la nation en question.
Accroché à la colline comme moi à la balustrade, cette arbre aurait-il peur du vide ? Il m'aide en tout cas à avancer.
Nous parlons réserves d'indiens, chasse. Soudain, le geste.
Elle sait murmurer dans l'oreille des chevaux. Son grand-père, lui, connaissait tout des rites religieux des Sioux.
Un vrai Marines ? Toujours fidèle ? Il faudrait lui demander mais ? diable, son chien n'a pas l'air commode.
Très tendance, le bébé crocodile dans la baignoire il y a une dizaine d'années. Sortis des égouts aujourd'hui, ils ont comme une envie de croquer la vie.
Quand il se lève, je vois la mention « fist of iron » sur son T-shirt. Si vous connaissez une victime d'abus, appelez le 311.
Ils m'ont vu. Et la mère de cette jeune fille veille au grain. Dame Liberté vient à ma rescousse.
J'ai toujours aimé le contraste de la brique et du verre. Avec un petit faible pour le rococo.
Je voulais une ville déserte pour la photo de son footing: j'en fus quitte pour un réveil très matinal.
Elle était de l'autre côté du bar. Un jour, elle décrète que la peinture sera son gagne-pain. Just do it.
Il sent la caméra braquée sur lui. Il ne bronche pas. Sa mascotte veille.
Ma mère retournait mes photos pour voir si elles tenaient. Ici, elle aurait un peu de peine.
Elle assiste mon frère à bien des égards. J'aime son appareil. Je suis bien le seul. Une photo ? Oui mais sans sourire.
J'ai failli lui demander de continuer à boire. Ou du moins de faire semblant. Que je puisse souligner la correspondance entre le micro et la bouteille. Le temps de régler mon dosage du reflet dans la vitre. La canicule est venue à ma rescousse.
Cabotine? Parfois. Grande amie, toujours.
Ce couple, je le guette chaque fois que je retrouve ma femme et mes enfants. Parfois, c'est un vieux mocassin que cette étrange bottine domine mollement. Les pieds racontent beaucoup d'histoires.
Ils sont très bien organisés. Au bord du lac, il y a ceux qui prennent les commandes. Puis, ceux qui viennent chercher la marchandise chez leurs compères, en bas de chez moi. Les téléphones portables crépitent. C'est drôle, ils oublient systématiquement de regarder vers le haut, quand ils sortent la came de sa cache.
D'avoir vécu 20 ans en Italie me vaut plusieurs sms au penalty décisif. Comment leur expliquer que ma finale s'est arrêtée au coup de boule de Zidane ? L'important est de participer disait Coubertin. Couber qui ?
C'est un sportif accompli, le genre à faire chaque année depuis 20 ans la Patrouille des Glaciers. La grande, donc. Il n'en est que plus crédible lorsqu'il affirme que le Mundial offre à nos élus une magnifique opportunité de satisfaire les foules à bon compte. Du pain et des jeux. Brillant chanoine. Je suis fier que mon fils l'ait côtoyé pendant deux ans.
Trop gentille. Elle se propose spontanément de troquer sa place pour me permettre de continuer la causette avec cette vague connaissance professionnelle que je viens de croiser dans le hall de l'aéroport. Ah non alors. Le trèfle, je le garde.
Enchantée. Que je lui tire le portrait avant ma révérence. Je l'imagine se préparer pour aller prendre son chocolat quotidien dans ce bel hôtel. La solitude impose la contrainte. Se faire une beauté, même pour aller chercher le journal.
J'en cherchais un, aujourd'hui. Je l'ai trouvé.
J'y crois pas. Ma naturothérapeute, elle fume ! Ah mais il FAUT bien avoir un défaut et je le revendique. L'assurance crédibilise.
Ah oui, je vous aime. Je veux dire, je les aime. Assurément. J'en suis même tellement ravi que je n'arrive pas à avoir une photo nette. Parviendrai-je à vous dérider en vous parlant de mon projet « oneperday » ? Aimeriez-vous voir la photo sur le site ? «I know my shoes» me jette-t-elle sèchement. Ouf, l'appareil s'est stabilisé.
Tu vas te faire taper. Ma fille a raison. A force de prendre les gens à leur insu, on risque de me refaire le portrait. Bon allez, j'y vais. Leur demander si je peux les immortaliser pendant que leurs mains se frôlent. Mince alors, ils se sont rendormis.
Je lui demande si elle peut me ramener à Genève après le vernissage. « Ca vous dérange si on enlève la capote ? ». Soyons fous.