GE
Je retourne à Alicante avec Cartier Bresson en 1933. Le rasoir a remplacé le natel. Le regard reste tout aussi inquisiteur.
Prendre, donner, des images. Se donner, parfois, aussi.
Lennart Goldman nous expose son hommage à la féminité au Manoir de Cologny.
La féminité dit-il, est-ce le dessin d'une sein deviné ?
La boucle de ses cheveux détachés ?
Ses crèmes, ses poudres et ses parfums ?
Ses bottines et ses escarpins ?
Ou sa robe déboutonnée
et le haut du bas dévoilé
Et si ce n'était, à vrai dire, conclut-il, que la quintessence de nos désirs...?
J'ai comme une impression que la féminité est utilisée ici comme cache-sexe de l'érotisme. Et pour ce qui est d'illustrer ce dernier, je partirais plutôt à la recherche des désirs du modèle, que ceux du photographe.
The Future is bright. Or Isn't it ?
Au matin, elle me collait à la peau
Chercher la lumière. La trouver parfois aussi. Sous l'oeil de son superviseur en arts créatifs
Quand ce fut mon tour, je réalisai mon rêve de sortir du cadre.
Sur les marchés des changes, la fête de la liquidité bat son plein de bulles de champagne à gogo
Tu me la joues pas "Pub pour l'Oréal" stpl
Je suis atteinte de cette frénésie qui frappe toutes les femmes d'aujourd'hui: réussir son couple, l'éducation de ses enfants et son métier (...)
France Gall
Et chez les hommes, les priorités sont dans le même ordre ?
Alignement
Au moins trois raisons de faire la fête aujourd'hui: mon anni, la fête des pères et, last but not least, 5 ans sur uneparjour, avec 2 jours d'avance sur mes 2 compères, Francis et Max.
Accepter pleinement que certains jours, la photo du jour puisse être moyenne, et que demain est un autre jour, c'est être prêt à recevoir ce genre d'image comme un cadeau du ciel.
Il fallait presque prendre un ticket pour la photographier. Les gens lui demandaient de prendre la pose à quelques mètres de la poucette.
Quand vint mon tour, je lui demandais de s'en approcher, persuadé qu'il s'agissait là de son enfant. Quand je le vis lever la tête, je le remerciai, lui, elle, et uneparjour.
Je le voyais approcher ses lèvres et ... normalement, il doit tourner la tête et déposer le baiser sur ma joue. C'est du moins ce qui se passait pendant les répétitions. Mais là, je ne sais pas ce qu'il lui a pris, il s'approchait, encore et encore et ... c'est moi qui ai du tourner la tête à la dernière seconde. Incroyable, je te jure.
La traction de Marcel: 30 ans après son acquisition, toujours imbattable dans la tenue de route.
"Ceci n'est pas une plante" aurait dit ce traître de Magritte.
L'attention luttait pour préserver son statut dans la salle surchauffée.
Open-end, la séance de travail, c'est ainsi qu'elle avait été agendée;
Sans fin. Sans but peut-être aussi.
Soudain, il se penche en avant. Et rit
Elle aimerait en faire autant, plonger derrière lui.
Son carnet de bord où se déroule le PV de la séance se dresse devant elle.
Je cherchais son visage au gré de ses virevoltes dans ce cours de rock&roll improvisé. Je le vis enfin lorsqu'elle me parla de cet homme qui prédit la psychologie des investisseurs à la bourse en étudiant les taches solaires, indicateur de l'activité magnétique du soleil.
Nous assistons à une forte diminution de cette activité,un signe que le soleil s'achemine vers une période prolongée de calme plat.
Pour les astrologues, la grande question qui se pose est de savoir si nous allons revivre cette période approximativement située entre 1645 et 1715 durant laquelle le nombre de taches solaires était réduit à son strict minimum, une période qualifiée de "petit âge glaciaire".
Brr... je me réchaufferais bien avec un cours de rock around the clock.
Ultimate frisbee: j'aime ce sport. Physique, mixte et ... sans arbitre. La faux, c'est comme la danse maori des All Blacks: ça impressionne le temps de la mise en route.
Si vous le dites, je crois que je vais m'y remettre.
Superbe initiative que ces 20 pianos en libre accès dans la ville, pour fêter les 20 ans de la fête de la musique
www.jouezjesuisavous.com
Paganel, un monument du chocolat à Genève.
Même les angelots rêvent d'avoir ses moustaches. Certains le concrétisent.
Avec Pierre, Elisabeth se lance dans la couleur des jours.
Un nouveau journal, une belle aventure. Dès septembre
www.lacouleurdesjours.ch
Pas besoin d'aller à l'infini pour voir certains extrêmes converger
Grand gérant de Hedge Fund à New York, John vient demain à Genève. Je demande à son staff si je peux l'immortaliser.
"Can you clear this issue through your lawyer ?" me suis-je vu répondre.
Avec mon Canon en guise d'avocat, je demande à Jean s'il veut bien jouer les John pour mes repérages. En plus, il est vachement sympa, Jean.
Et si...
Cela se corrige-t-il ?
Grand gérant de Hedge Fund à New-York, John vient demain à Genève. J'ai demandé à son staff si je pouvais l'immortaliser.
"Can you clear this issue through your lawyer ?" me vis-je répondre.
Mes repérages, je le fais avec Jean, avec mon petit canon en guise d'avocat. En plus,il est drôlement sympa, Jean.
Jean, John: et si ....?
Bientôt 5 ans sur uneparjour, une aventure ponctuée ici et là de ce véritable bonheur que procure LA rencontre. Celle qui te relie à des personnages authentiques.
Exceptionnel champion de la résilience que Gérald Métroz, ce valaisan qui perd ses 2 jambes à l'âge de 2 ans au passage d'un train à Sembracher, et qui décide 25 ans plus tard de jeter ses prothèses aux orties ?
Cet homme a grandi sous le regard compatissant de ses voyageurs qui donnait quelques pièces à son père, chef de gare à Sembrancher, pour le petit, "pour qu'il ait quelque chose plus tard" ...
Gérald parle de cette vieille dame rencontrée sur un quai de gare, il y a quelques années. Elle tourne et tourne encore autour de sa chaise et finit par lui dire "Mais elle est OÙ votre tirelire...???"
Cet homme a tout réussi malgré (certains diront "grâce à ...") son handicap: sportif d'élite - dans les 10 meilleurs au monde des jeux paralympiques - journaliste, coach ...
Pourtant, l'homme reste simple, profond. Il fait avec. Plutôt que contre. En ce sens, il est bien au-delà de la résilience.
Merci Gérald d'être ce que tu es.
PS: A voir le film magnifique de Jean-François Amiguet "Gérald Métroz: elle est pas belle la vie ?"
Ave toi, ce n'est pas de la photo dont je dois me méfier mais ... du texte. La suite s'écrira donc à l'encre sympatique. A tous points de vue.
La petite reine de la littérature en balade
www.baladesavelo.ch
Pur hasard
Le bonheur quoi...
Je me souviens de ma mère qui sous-corrigeait sa myopie pour que les gens restent beaux.