GE - Une photo par jour

Jean-Louis Claude



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Mars 2023

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21.03.2023 - NAMASKAR INDIA ? (3) Les orfèvres de Kangra

Beaucoup d'indiens considèrent les bijoux en or comme un investissement plutôt qu'un accessoire de mode. Pour une majorité, l'or sous forme de bijoux est associé à la sécurité financière.

« Plus des deux tiers de la demande en or de joaillerie proviennent de la population des campagnes, où les affinités pour le métal précieux sous cette forme sont dues à des considérations pratiques.

Bien que le gouvernement ne pousse pas ses citoyens à acheter de l'or, la Reserve Bank of India se doit de détenir une partie de ses actifs en or. Et avec près de 600 tonnes d'or, le pays figure parmi les acteurs majeurs de l'or chez les pays émergents (en plus des 18 000 tonnes d'or possédés par les citoyens). L'Inde restera et jouera un rôle important sur le marché de l'or à l'avenir.

*****

Nous en Suisse, notre or on le donne à nos banques qui sont au bord de la déroute, comme le Crédit Suisse.

Crédit Suisse a plongé à son plus bas niveau historique, accentuant les craintes des investisseurs (mon dieu je vais pleurer) pour l'ensemble du secteur bancaire. Selon le Financial Times, Credit Suisse a fait appel à la BNS et à l'autorité fédérale suisse de surveillance des marchés financiers pour obtenir une aide publique.
Naturellement on va bien trouver une solution pour renflouer ces pauvres banquiers dans la détresse, et c'est encore nous les pauvres « beujons » (« imbéciles » expression jurassienne) qui vont encore raquer d'une manière ou d'une autre.

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20.03.2023 - NAMASKAR INDIA ? (2) Les orfèvres de Kangra

La densité des prêteurs sur gage, la souplesse du fonctionnement du système (ouvert 7 jours sur 7, presque 24h/24) et les tarifs pratiqués, parmi les moins chers du marché financier informel font du prêt sur gage une facilité très populaire en Inde.

Les particuliers peuvent déposer leurs bijoux en gage et obtenir un prêt d'environ 60 à 70% de la valeur de l'objet déposé. La grande densité de prêteurs sur gage permet d'obtenir des liquidités. Lorsque l'on se promène dans les rues des villes indiennes, on rencontre fréquemment ce genre d'établissement (prêteur sur gages), en marge du système bancaire.

Depuis toute petites, les femmes indiennes ont l'habitude d'aller chez le prêteur sur gage pour déposer leurs bijoux en or. L'or leur donne une certaine indépendance économique vis-à-vis de leur mari. Cet or est leur propriété personnelle, elles l'accumulent et le transmettront à leurs enfants pour les mettre. Il constitue un moyen de transmission de capital, échappant au contrôle des hommes.

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19.03.2023 - NAMASKAR INDIA ? (1) Les orfèvres de Kangra

L'Inde constitue la source la plus importante de la demande en or avec la Chine. Les bijoux en or occupent une place importante dans la culture en Inde.

Les gisements aurifères de l'Inde ne suffisent pas à répondre à sa demande. L'Inde est donc importatrice d'or et se fournit en particulier auprès de son voisin, l'Afrique du Sud, pays possédant les gisements les plus riches au monde.

En Inde, l'or fait partie des coutumes sociales et religieuses. Superstition du pouvoir de guérison de l'or. La médecine ayurvédique (Sud de l'Inde, Kérala) recommande la poudre d'or et des pilules à base d'or pour soigner certaines affections.

Pour les indiens, l'or permet d'accroître son capital social. Les bijoux que l'on porte sont un signe extérieur du statut social. A chaque mariage, les femmes indiennes portent des bijoux en or. Plus les bijoux en or sont nombreux, meilleur sera le statut social. C'est un moyen de montrer sa richesse.
L'or est synonyme de prospérité et de bon augure. Lors d'un mariage, la mariée doit en être littéralement couverte de la tête aux pieds. C'est à cette occasion qu'une femme débute son accumulation de capital or.`
Pour s'attirer les bonnes grâces de Lakshmi, on offre des pièces d'or frappées à l'effigie de la femme de Vishnu, la déesse de la fortune et de la prospérité.

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18.03.2023 - 11. NAMASKAR INDIA ? 5000ème photos d'une par jour, la première photo date du 17 octobre 2009 ? Escale à Abu Dhabi (Déjà l'Inde)

Mac Leod Ganj est mal équipée face à l'afflux des visiteurs et l'expansion économique qui en découle : emballages plastiques dans les rues et les ruisseaux, pollution de l'air par les gaz d'échappement des véhicules, adduction d'eau et réseau d'égout n'arrivant plus à suivre....

Mais cette situation est générale, c'est un peu le cas dans la plupart des villes indiennes, et c'est bien malheureux de voir un aussi beau pays se dégrader à ce point.

L'Inde est aujourd'hui un cas désespéré si l'on considère au moins cinq thèmes :

1. le rapide tarissement de la nappe phréatique ;
2. la mort imminente ou avérée des grands fleuves à cause des eaux ménagères et des effluents industriels ;
3. les taux excessivement élevés de la pollution atmosphérique dans les villes ;
4. la non-réglementation de l'élimination des déchets chimiques et toxiques ;
5. la dégradation continue des forêts.

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17.03.2023 - 10. NAMASKAR INDIA ? Quelle vie de chien !

Qu'en est-il des tibétains restés au Tibet ?

Dans la vieille ville de Lhassa, les habitants tendent à quitter leur habitat traditionnel pour laisser la place à des commerces ou des hôtels pour touristes. Ils se retrouvent en périphérie. S'ils reconnaissent que la population bénéficie des nouvelles infrastructures et d'un meilleur habitat, des Tibétains en exil redoutent les changements visibles autour du temple du Jokhang, le c?ur spirituel de Lhassa. La rue qui y mène arbore les enseignes de chaînes américaines de restauration rapide comme KFC et Pizza Hut. Des touristes venus d'autres parties de Chine se font photographier en costume tibétain traditionnel.

Septante ans après l'invasion du Tibet par l'armée communiste, la ville est pavoisée de drapeaux chinois, de lanternes rouges et de portraits du président Xi Jinping. Ancienne capitale des dalaï-lamas, «Lhassa n'est pas juste une ville sainte, elle a aussi une signification politique importante pour l'identité tibétaine», observe Tenzin Choekyi, chercheuse à l'association Tibet Watch. «Mais quand les Tibétains regardent le Tibet, que reste-t-il vraiment de leur passé?» se demande-t-elle.

Le cinéaste Dhondup Wangchen, qui a purgé six ans de prison après avoir filmé un documentaire sur les griefs de la population à l'encontre de Pékin, estime que «le développement des infrastructures a pour unique objectif de profiter à la Chine». «Un changement imposé aux Tibétains avec le dessein d'éradiquer leur identité et leur culture ne pourra jamais être compensé par quelques programmes immobiliers», déclare-t-il depuis les États-Unis.

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16.03.2023 - 9. NAMASKAR INDIA ? Tea Shop de Dharamkot

L'arrivée d'exilés tibétains dans le Nord de l'Inde a provoqué des tensions au sein de la population locale, d'autant plus que l'aide internationale généreuse dont ils bénéficient suscite beaucoup la jalousie.
Cela fait cinquante ans que, mené par le dalaï-lama, un groupe de Tibétains a fui la Chine pour s'installer en Inde. C'était en 1959. Cette communauté tibétaine composée aujourd'hui d'environ 100 000 personnes a fait du chemin depuis le temps où, sans sou, elle vendait des lainages sur le trottoir. Je me souviens très bien de cette époque, car je suis venu en 1986 pour la première fois à Mac Leod Ganj, l'endroit m'avait frappé et j'étais tombé sous son charme. Ses membres quelques dizaines d'années plus tard, sont qualifiés de « réfugiés les plus riche du monde ». L'aide des gouvernements occidentaux et des différentes associations est massive, on peut le constater en voyant les plaques de remerciements des généreux donateurs qui foisonnent à Mac Leod Ganj.

Les Tibétains provoquent le mécontentement de la population indienne qui les accueille. Construite au pied de l'imposante chaîne du Dhauladhar, McLeod Ganj, autrefois bourgade endormie s'est transformée en un centre touristique très animé, (un peu trop) au cours de ces vingt dernières années. Le problème, c'est que les tibétains sont persuadés que c'est grâce à eux que Dharamshala est devenue une destination touristique.
On peut dire que c'est à partir de 1990 que le tourisme c'est véritablement développé, après l'attribution du prix Nobel de la Paix au dalaï-lama, évènement gravé dans ma mémoire car ce jour-là j'étais à Mac Leod Ganj où avec toute la population tibétaine, jeunes et vieux, nous avons dansé et bu le chang, la bière tibétaine, durant toute la nuit.

Malheureusement aujourd'hui, la mentalité tibétaine a bien changé. La plupart des tibétains établis dans la région ont le sentiment qu'ils ont des droits sur l'activité commerciale de la ville et que les habitants de l'Himachal doivent leur être reconnaissant pour avoir rendu la région attrayante.
Drôle de façon de remercier ceux qui les ont accueillis en leur laissant la possibilité de s'installer sur leur terre ancestrale.

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15.03.2023 - 8. NAMASKAR INDIA ? Rencontre de deux moines tibétains dans la forêt des ermites

Mac Leod Gang est la résidence de Sa Sainteté le 14e dalaï-lama et le site du temple principal de la communauté des exilés tibétains. Un peu plus bas du village, à Gangchen Kyishong, se trouve le siège du gouvernement tibétain en exil.
Baptisée d'après Donald McLeod, lieutenant-gouverneur du Punjad, Mac Leod Ganj fut fondée dans les années 1850 à côté de la garnison britannique de Dharamshala. Dévastée en 1905 par le tremblement de terre de Kangra, la bourgade est tombée dans l'anonymat après l'indépendance de l'Inde en 1947, jusqu'à ce que le dalaï-lama, fuyant le Tibet en 1959, lors de l'invasion chinoise, s'y installe en 1960. Depuis Mac Leod Ganj est devenue un centre important de la culture tibétaine et du bouddhisme.

Le dalaï-lama est le contraire d'un chef religieux qui voudrait à tout prix convertir, rallier les autres à sa cause. Au contraire : il conseille à chacun de chercher d'abord en lui-même. Cet homme profond, chaleureux et rieur, malgré les évènements douloureux qui ont composé sa vie et celle de son peuple, a largement influencé le développement du bouddhisme dans le monde en le rendant plus clair, plus accessible, plus proche de l'humain. On lui doit également d'avoir rejeté dans les oubliettes bon nombre de déesses et de démons.

En conclusion, une pensée méditative du dalaï-lama :

L'HYPOTHÈSE D'UN DIEU CRÉATEUR FAIT NAÎTRE PLUS DE PROBLÈME QU'ELLE N'EN RÉSOUT.

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14.03.2023 - 7. NAMASKAR INDIA ? Mac Léod Ganj (Dharamsala)

Quand le 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso, quitta le Tibet, le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru l'autorisa avec ses proches à établir un gouvernement tibétain en exil à Dharamsala en 1960. Depuis, plusieurs milliers de réfugiés tibétains se sont établis dans la ville. La plupart d'entre eux résident dans le haut de Dharamsala (McLeod Ganj), où ils ont établi des monastères, des temples et des écoles. La ville est parfois appelée le « petit Lhassa », en référence à la capitale tibétaine.

Dharamsala est devenue une attraction touristique fréquentée chaque année par 400 000 touristes étrangers et un nombre égal de touristes indiens. Cafés, bars à bière, chambres d'hôte, salles de yoga, salons de tatouage et de perçage côtoient des réclames pour des stages de médecine naturelle, de bouddhisme, de spiritualité. Bref, la quincaillerie spirituelle habituelle que l'on offre aux touristes avides de nirvana et de lévitation au décollage improbable !

La ville de Dharamsala a bien changé. J'ai découvert cette terre de réfugiés tibétains il y a trente ans. Rien à voir avec la Dharamsala d'aujourd'hui. Il ne me reste que le souvenir d'un endroit que j'ai vraiment aimé et où j'ai rencontré des hommes et des femmes qui m'ont fait découvrir un autre monde. Un monde vrai et non virtuel !
Mais heureusement, aujourd'hui, j'ai encore de petits endroits que j'ai plaisir à retrouver mais aussi, en lâchant prise, il m'arrive d'avoir des surprises, et de belles surprises....

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13.03.2023 - 6. NAMASKAR INDIA - New Delhi ? Dharamsala ? Arrêt au Pearl Dhaba

Le bus de 21h30 à destination de Dharamsala quitte enfin Delhi pour un trajet de 10 heures. LUne partie des voyageurs sont des tibétains qui s'en vont retrouver des membres de leurs familles qui ont fuis le Tibet où alors vénérer leur chef spirituel : le Dalaï Lama. Dès que la nuit tombe, je mets mes écouteurs de mon mp3 et m'évade sur l'air de « So long Marianne » de Léonard Cohen. Mais dès que j'aperçois l'aide-conducteur manier les boutons de la vidéo du bus, je sais d'emblée que c'était la fin de ma tranquillité. Le son puissant du film bollywoodien résonne comme un bruit de casserole dans mes oreilles à tel point que je n'entends plus Léonard qui justement venait d'entamer « Suzanne ». Pensant qu'un indien allait se lever pour demander au chauffeur de baisser le son, je n'ai pas bougé le petit doigt. Que nenni ! Personne n'a réclamé, au contraire ils avaient tous l'air d'apprécier ce film où un gentil durant toute la durée de ce navet à donner au moins 10 000 coups de poings et coups de pieds aux méchants qui faisaient de vilaines grimaces en se roulant de douleurs sur le bitume d'une ruelle glauque avant de les achever avec son pistolet semi-automatique. La séquence de ce carnage se termine sur un gros plan du visage du héros, un léger rictus de satisfaction et pour moi le soulagement de la fin d'un cauchemar bollywoodien.
Bref ! Après une trentaine d'années que je voyage en Inde, je commence à avoir l'habitude. Il ne me restait plus qu'à attendre l'arrêt du bus du relais routier (dabha) afin que le chauffeur et les passages puissent se restaurer et pour moi, savourer un tchai et observer le ballet incessant des serveurs qui à chaque fois continu de m'éclater.

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12.03.2023 - 5) NAMASKAR INDIA ? New Delhi, ville chaotique

Je déteste les villes, je déteste le brouhaha de la circulation, je déteste toute l'agitation urbaine, je déteste ces odeurs de pollution et Delhi c'est tout cela réunis, dans un même paquet-surprise. Et pourtant, j'aime me retrouver dans cette ville chaotique et bordélique.
Quand vous débarquez la première fois dans cette métropole vous ne pouvez pas comprendre ce chaos où le « klaxon » règne en maître. Delhi vit à 100 à l'heure. Dans cette ville, chacun fait à peu près ce qui lui plait, chacun marche où bon lui semble, chacun essaye d'avoir la priorité sur l'autre et on se demande si le code de la route existe. La cohabitation dans cette circulation entre les voitures, les cars, les camions, les motos, les scooters, les rickways, les rickshaws, les chars à buffles, les dromadaires, les vaches sacrées désacralisées relève du miracle.
Alors que votre tête est prête à exploser dans ce vacarme assourdissant, vous apercevez sur le trottoir, à même le sol, des indiens qui font tranquillement la sieste sans se soucier le moins du monde de ce qui se passe autour. Mais le fin du fin, sans doute l'apothéose d'une journée bien remplie, c'est quand vous voyez à l'arrêt d'un feu rouge, un indien, la plus naturellement du monde, accroupi, le cul à l'air, faire un « caca bien épicé » dans le caniveau.
J'aime cette anarchie qui me rend heureux, pensant à notre monde « civilisé » qui veut que tout soit parfait, mais qui en réalité n'est qu'un monde de loups calculateurs et de vers végétatifs !

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11.03.2023 - 4) NAMASKAR INDIA ? Le Richshaw-wallah

Quand vous sortez de votre hôtel, il est là ! Il vous épie, prêt à fondre sur vous. C'est un oiseau de proie sans pitié au regard perçant, un oiseau de proie pour tous les touristes qui visite New Delhi, véritable jungle urbaine. Cet oiseau de proie, c''est le rickshaw-wallah, le conducteur de rickshaw, un véhicule tricycle motorisé destiné au transport de personnes ou de marchandise.
- Rickshaw, Sir !
Avant de monter dans son engin, il faut absolument négocier le montant de la course sinon tu risques d'avoir de mauvaises surprises. J'ai bien dit négocier ! Car normalement il suffirait de demander de mettre le compteur, qui est obligatoire et qui affiche le prix juste, mais par malchance, soit le compteur est en panne ou soit il est cassé. Je ne m'en souviens plus, mais je crois que le dernier conducteur de rikshaw à avoir mis le compteur, ça doit remonter à 25 ans en arrière.
Ce n'est un secret pour personne, il faut toujours se méfier d'un rickshaw-wallah ; beaucoup d'entre eux sont les spécialistes de l'arnaque. Quand tu as défini le prix de la course, que tu es monté dans son véhicule, qu'il a démarré et qu'il emprunte la grande avenue, c'est là que tu vas voir si tu es tombé sur un honnête conducteur où un bon arnaqueur ! S'il se retourne, te fais un grand sourire, montrant ses dents rougis par la chique de bethel qu'il vient de cracher juste avant de te demander :
- C'est la première fois que tu viens en Inde ?
Dépêche-toi de lui répondre que tu viens tous les ans en Inde, que tu aimes ce pays et que tu y as pleins d'amis. Si tu as le malheur de dire que c'est la première fois, il y a de fort risque que tu n'arrives jamais à destination, car il va t'emmener chez son « frère » qui tiens une boutique de vêtements, chez son « cousin » qui vend des articles de souvenirs, chez son « oncle » qui a une agence de voyage et qui pratique le change « good price » et en dernier ressort, il connait un « ami » qui vend du bon shit provenant de Manali.
Beaucoup de conducteurs de taxis et de rickshaws touchent des commissions des hôtels et des boutiques et c'est une des raisons qui fait que beaucoup d'indiens t'accostent dans la rue pour te proposer tous et n'importe quoi ! Ils sont capables de foutre en l'air ta journée si tu t'embarques dans cette « aventure ».
Mais en fin de compte, quand il voit qu'il ne peut rien tirer de toi, le rickshaw-wallah devient très sympathique et t'emmène sans surprise à destination avec en route quelques émotions et quelques sueurs froides.

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10.03.2023 - 3 ) NAMASKAR INDIA ? Escale à Dubaï (Toujours pas vu Nabilla ?)

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09.03.2023 - 2 ) NAMASKAR INDIA ? En attendant le vol Genève - Dubaï

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08.03.2023 - 1 ) NAMASKAR INDIA - L'appel des monts himalayens pour m'isoler afin de trouver l'inspiration et de ne pas être dérangé par les bruits du monde...

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07.03.2023 - D'après l'oeuvre de : Eugène Delacroix (1796-1863) ? La Liberté guidant le peuple ? 1830

« Paris compte alors quelque six cent mille habitants ; sur ce nombre, cent mille environ vivent dans des conditions de sous-développement inférieures même à l'indigence classique. L'artisan, quand il travaille ? et les jours obligatoirement chômés ne manquent pas ; ces jours-là, il lui faut manger néanmoins et nourrir sa famille -, gagne en moyenne vingt sols par jour ; sa nourriture de base est le pain ; depuis 1750, le prix du pain s'est élevé lentement, inexorablement. En juillet 1789, la miche de quatre livres coûte quatorze sols ; quatorze sols sur vingt du total. Et le loyer ? Et les vêtements ? En conséquence, en 89, dans Paris comme dans toutes les grandes villes, une armée d'émeutiers tout naturellement disponibles.

Extrait : Henri Guillemin SILENCE AU PAUVRES Ed. arléa 1989

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06.03.2023 - Les vaches rêvent-elles de voyage ?

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05.03.2023 - En attendant l'inspiration....

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04.03.2023 - La forêt de Zau Zoura

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03.03.2023 - Charlot

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02.03.2023 - SLOGAN BÊTE ET MÉCHANT DES ANNÉES 70

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01.03.2023 - Sur les hauts de Zinal

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