GE
EUROPE - AMERIQUE – INDE
Je sais que l'Inde est l'opposé de l'Europe et de l'Amérique. C'est pourquoi je l'aime. Je ne vais pas en Indes pour y retrouver le confort que j'ai la chance d'avoir dans ma vallée alpestre de cette Suisse tip-top en ordre (Sauf quand une panne d'électricité trouble la quiétude de ces touristes adeptes des réseaux sociaux assoiffés de glisse). J'essaye de voyager avec un pied dans le rationnel et l'autre dans le spirituel à la recherche du Moi. Mais ce Moi ne concerne que moi et je ne vais pas en faire l'étalage à la manière de ces psychothérapeutes et « coacheurs de vie » aux sourires Colgate qui pètent dans la soie en nous faisant croire qu'ils portent des slips en coton.
La pauvreté ou la richesse ne jouent aucun rôle dans le domaine spirituel. Pour comprendre ce pays il faut avant tout oublier nos idées européennes et américaines préconçues sur la réussite et les plaisirs. À partir de ces constatations, une bouse de vache peut avoir une autre saveur !
« Je ne voyage pas pour arriver quelque part ; je voyage pour le plaisir de voyager. »
Robert Louis Stevenson
DELHI LA POLLUEE
Delhi est devenue la ville la plus polluée de la planète d'après l'Organisation mondiale de la santé. L'Inde est le troisième plus grand pollueur dans le monde, après les Etats-Unis, notre modèle, et la Chine. Mais comme toujours, entre autorités et experts, la guerre des chiffres sur la qualité de l'air fait rage. Mais les rapports des scientifiques non corrompus par l'Etat, enfoncent le clou : la pollution serait pire encore de ce qui a été révélé par les autorités. Et c'est en hiver, que les 17 millions d'habitants se retrouvent sous un épais halo brumeux qui encercle la ville.
Lors des trois jours de visite à New Delhi de Barack Obama en janvier 2015, un journal a calculé qu'il avait perdu six heures de son espérance de vie. C'est vous dire que je viens de perdre une heure de mon espérance de vie en écrivant cette chronique. En plus, malgré les dangers atmosphériques, je vais dans quelques minutes affronter la circulation chaotique de New Delhi. Plus de 1400 nouveaux véhicules grossissent chaque jour la flotte de 8,5 millions de voitures roulant chaque jour dans les rues de la capitale indienne, aggravant ainsi l'épais brouillard polluant. Je risque de perdre encore une autre heure de mon espérance de vie. Quel courage ! Mais à la différence de Pékin et des autres villes d'Asie gravement polluées, les autorités de Delhi n'émettent pas d'alerte à la pollution à l'adresse de la population. Les petits cachotiers...
« Je suis un vieux Peau-Rouge, qui ne marchera jamais dans une file indienne »
MES BILLETS DE 100 FRS SUISSE SONT REFUSES
Arrivée à l'aéroport Indira Gandhi de New Delhi, première surprise de cette « Incredible India ». Je vais à la banque pour changer de la monnaie pour pouvoir entamer mon voyage, c'est alors que je me vois refuser mes billets de 100 frs suisse, car chaque voyageur à droit de retirer 5000 roupies par jour. Pas de bol pour le Suisse que je suis, 100 frs suisse vaut 6000 roupies. Le caissier m'explique qu'il n'a pas le droit d'aller au-delà de la somme de 5000 roupies et me demande si j'ai des petites coupures. Par chance il me reste un billet de 50 frs suisse. Je reçois trois billets indiens : 2000, 500 et 100 roupies.
Je prends un taxi pour me rendre à mon hôtel, mais au moment de payer les 700 roupies de ma course, le chauffeur m'explique qu'il n'a pas de monnaies pour me rendre sur le billet de 2000 roupies que je lui tends. Palabre, palabre et palabre, l'aventure indienne commence bien !
Pour arrêter la propagation de faux billets et lutter contre la corruption, le gouvernement du Premier Ministre Modi, a décidé d'abandonner les billets de 500 et de 1000 roupies. Une proposition pour créer de nouveaux billets de 500 et 2000 roupies a été acceptée par la « Reserve Bank of India ». Résultat, c'est le bordel dans tout le pays !
Des petits malins échangent des vieux billets de 500 et 1000 roupies aux touristes en leur promettant une « bonne affaire », mais ces billets ne valent plus rien.....
ZINAL, DURANT 2 HEURES UNE PANNE D'ELECTRICITE PARALYSE LE VILLAGE
C'est le choc, la consternation, j'en suis encore tout retourné. En lisant le 20MINUTES de ce 28 octobre 2016, j'apprends qu'une panne d'électricité à perturbé le village de Zinal, que je viens de quitter. Durant deux heures, les pauvres skieurs ont été privés de téléphérique. Impossible de boire un café et autres boissons chaudes dans les restaurants de la station. Naturellement les connexions Internet étaient bloquées. On a frisé la panique, à tel point qu'un touriste Internaute connecté avec les réseaux sociaux a envoyé la photo de cet horrible drame qui a touché Zinal. 20MINUTES s'est empressé de publié la photo de cette terrible catastrophe qui restera gravé à tout jamais dans l'esprit des Anniviards.
SUR SIERRE-ENERGIE S.A., RESPONSABLE DE CETTE PANNE , PAS UN MOT..... C'est aux commerçants et restaurateurs de Zinal de se démerder avec les touristes !
En Inde, dans la région où je vais me rendre dans quelques jours, les pannes d'électricité sont courantes. Elles durent plusieurs heures.et personne ne fait un caca nerveux. Ce genre de voyageurs des réseaux sociaux qui diffusent des conneries de moindre importances sont bien à plaindre. Que dire des journalistes qui relient ces infos ?
FUIR - POUR UN TEMPS - L'IMBECILITE DE CE MONDE
2016 a vu l'émergence d'une belle bande d'imbéciles qui ont la lourde responsabilité de diriger les affaires du monde. Ils nous promettent le bonheur en surfant sur le malheur de pauvres gens qui sont d'innocentes victimes de la mondialisation et de la cupidité d'un petit pourcentage de gros porcs qui s'appuient sur la force pour nous imposer leurs cacas.
Le bonheur ne se cherche pas aux moyens de mensonges, de crimes, de perversions, d'accumulations abusives de richesses, d'exploitations humaines. La racaille qui dirige le monde entretien notre humanité dans l'Illusion. Et si nous consultons le dictionnaire, l'illusion : c'est une erreur de perception ou de l'esprit qui fait prendre l'apparence pour la réalité. Nous nous nourrissons chaque jour d'illusions, et le ventre bien rempli de toutes ces inepties nous nous donnons l'impression d'être gavés, d'être illusoirement heureux. Pour certains, en grande majorité, le bonheur c'est d'avoir le ventre plein, en oubliant les paroles de notre Grand Sage qui disait : « Malheur à vous tous qui êtes rassasiés », car quiconque est rassasié devient stationnaire et un être qui spirituellement n'avance plus est considéré comme mort. Sur notre planète, il y a plus de morts que de Vivants.