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Sur l'île de Lesbos comme pour celle de Samos, Kos ou Symi, les lumières d'en face semblent si proches, on pourrait se croire au bord d'un lac. De petits bateaux proposent la traversée aux touristes. De 20 à 40 euros, pour s'offrir un parfum d'Orient, pendant quelques heures, entre deux farnientes à la plage. Mais ce trajet ne marche que dans un sens. Ou plutôt pour une seule catégorie de citoyens : les Européens, et ceux qui qui disposent d'un visa leur permettant d'aller et venir librement entre ces deux rives, entre les îles grecques et la Turquie.
Pour tous les autres, le nouveau mur de la mer Egée, se révèle onéreux (entre 1500 et 3000 dollars, entre 1350 et 2700 euros environs, le passage). Et surtout dangereux, puisqu'il s'agit de le franchir de nuit pour échapper aux garde-côtes, sur des embarcations fragiles voire défectueuses qui vacillent facilement quand le vent se lève.
Extrait : Libération samedi 9 dimanche 10 et lundi 11 novembre 2019.
La religion traditionnelle repose-t-elle sur une base identique ? Non. Elle se fonde généralement sur la croyance et sur la foi. Chaque mouvement religieux a développé ses propres théories, que les fidèles sont censés accepter aveuglément, et ils doivent chercher à les faire admettre à toute l'humanité. VOILÀ L'ORIGINE DES GUERRES DE RELIGION.
On dit plus de mensonges au nom de Dieu qu'au nom de n'importe quelle autre cause, parce que les hommes ne sont jamais retourner à la source. Ils se contentent de perpétuer bêtement les coutumes de leurs ancêtres, en exigeant des autres qu'ils fassent de mêmes.
L'inharmonie et la division sont les produits du cerveau humain
Noël ! Cette nuit, on a dû banqueter et nocer à tire-larigot : il y a des gens d'un égoïsme assez monstrueux pour réveillonner quand d'autres souffrent comme ils le font ! C'est écoeurant ! L'égoïsme et l'inconscience criminels de l'homme n'ont pas de borne. Et quelques-uns de ces goinfres viendront s'asseoir dans la maison de Dieu aujourd'hui, écouteront le message de Noël, mettront deux sous pour la quête et ne comprendront pas.
Paris, 25 décembre 1919
En ce temps-là parut un édit de Matteo Salvini, député à Rome, ordonnant un recensement. Ce premier recensement eut lieu pendant que Bachar el-Assad était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun, loin de leur ville.
Joseph aussi quitta le plateau du Golan pour se rendre en Judée dans la ville annexée de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, celle qui a été démolie pour pouvoir construire une nouvelle colonie. Marie, sa fiancée était en enceinte.
Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva. Elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie parce que à cette période de vacances tous les hôtels de Bethléhem étaient pleins de touristes étrangers.
Le Photoforum Pasquart invite tout-e-s photographes et artistes professionnel-le-s suisses à soumettre leurs œuvres pour le Prix Photoforum. Ce Prix donne ainsi l'opportunité aux professionnel-le-s de l'image de présenter leurs travaux à des professionnel-le-s reconnu-e-s, de faire l'objet d'une exposition collective pour laquelle ils bénéficient d'un accompagnement.
L'édition 2019 du Prix Photoforum a reçu les candidatures de 127 artistes. Le jury a procédé à la sélection des nominés pour l'exposition du Prix Photoforum 2019.
Les photographes et artistes sélectionnés pour l'exposition sont :
Guillaume Baeriswyl, Christelle Boulé, Olga Bushkova, Jeanne Chevalier, Ludmila Claude, Charles Frôté, Peter Hauser, Pierre-Kastriot Jashari, Jonathan Levy, Laura Morier-Genoud, Hugo Plagnard, Jessie Schaer, Malgorzata Stankiewicz.
Le Prix Photoforum 2019 a été attribué à Christelle Boulé pour son projet "A travers le verre".
LUDMILA CLAUDE - LES GUERRIERS DE L'ARC-EN-CIEL
Dans son travail LES GUERRIERS DE L'ARC-EN-CIEL, Ludmila Claude part à la rencontre des membres de la Rainbow Family, rassemblés dans la quête d'une existence renouant avec la nature, loin de la société de consommation et de ses conventions. Formée de manière organique, cette communauté autogérée et éphémère, héritière de la contreculture des années 1960, s'installe en marge des villes et villages.
Dans un monde à la recherche de nouveaux repères, Ludmila Claude rencontre ceux qui, malgré les difficultés de notre ère, ont trouvé la paix au sein de cette famille. Elle s'immerge régulièrement au cœur de cette communauté protéiforme, s'essayant au mode de vie alternatif. L'expérience de la photographe est retransmise de manière subtile à travers le texte et l'image. Alliant une volonté documentaire et des codes romanesques, elle évolue avec sensibilité à la frontière entre la réalité et la fiction. En renouant avec une liberté et une légèreté qui semblent parfois perdues, Halwyn, Sasha ou encore Elisabeth, deviennent les personnages d'une fable moderne au message porteur de sens et de sagesse.
Une partie de ses travaux photographiques ont été exposés à Lausanne et à Vevey, notamment l'exposition sur Laeticia Dosh et son cheval Corazón dans le cadre de son spectacle au théâtre de Vidy "HASE". Le Prix Photoforum 2019 est sa première exposition dans une institution de photographie.