216.73.216.10--0.0.0.216GE
En avance cette année. Affaire à suivre ...
Dans un écrin du jardin des corps
Sans emprise sur le docile
Porter des mots pour clore des espaces
Dans un langage qui capture
Porter des mots de lumière qui décloisonnent
Qui suspendent la douleur du temps
Qui amincissent le poids du mauvais temps
Signifier les invisibles
Vaporeux dans la matière
Accroché dans les sublimes méandres du tourment
Mission conforme aux apparences
Les entrées sauvages seront dissimulées
On ne s'extrait du chaos que par les vides de l'invisible
La vision s'efface
Dans une impasse à élargir
Comme dans un montage sans éthique
La guerre des usages communs semblait figée
En boucle sonore
Le volatile s'incruste dans la durée
Sculpté dans une pierre de lune
Le carnage est exaucé
Reste à savouré les résidus
Quand les éclats sont emmurés
La gravité des mœurs de la descendance
Consument les âmes de ceux qui se pensaient savant
Le requiem de la pensée s'énonce
Le souffle d'un à coté désorganisé
Propose la fin du grabuge
Imminente
Les retenus utiles devant l'obscène
Quand le germe s'invite à la rencontre
Touché du souffle enthousiaste
Dans l'affolement des cohortes mobilisées
L'amorce d'une frénésie au mystère
Conduit les vagabonds désarmés de leurs préoccupations
A occuper les abîmes désorganisés
Au final des propositions grotesques
On construit sur les ruines d'une maladresse
Le mélange promis d'un geste inutile
Contamine le réfractaire
Figé dans l'immobile désarticulé
On libère les volontaires
Enthousiaste à l'édifice complexe
S'échapper de la génétique
C'est se faire écraser par un nuage de plomb
Le corps en mutation
Résiste à l'emprise des effets secondaires
Du renoncement complaisant
Les insipides glorieux de la supercherie
L'amertume des jours enflammée des lunes jalouses
Interrogé à l'écoute de la symphonie des eaux
Tombé du ciel nonchalant
Fracassé des sanglots de l'hiver
Les nuages se vident de leurs cris
Empilés dans les distances d'une courbe
Le refus des êtres libres
S'oppose à l'emblématique proposition
Décharné de l'instinct amaigri
Des chagrins de l'histoire
Contre la modestie des propos d'un recueil
Qui échappe au sublime
L'énigme prend racine à l'exposition sans attache
Le reflet des mâchoires crispées
Attenu l'hécatombe des jours sensibles
Sans affect surdimensionné
On renonce à l'étreinte comestible
Comme une étoile qui dévore sa lumière
Adoucir l'hémorragie
C'est être à l'affut des voisinages qui rassurent
Happé de la distraction superflue
L'accès discret pour ne pas corrompre
L'intimité et le confidentiel
Quand le privilège ne profite qu'aux initiés
La vision ne cède à aucun avantage
L'industrie du rêve que l'on achète
Comble le déficit dans l'éloge d'une fuite
Figé dans un reflet de glace
L'homme devient loup
Déshabillé
Le corps léger
Amusé de sa dignité perdue
Dans l'éloquence du geste simple
Dissimulé dans la passion du temps fort
C'est nu qu'on affronte le monde
Ingénu
Les démons qui règnent le monde ont bien compris que leur empire a pris fin. Ils s'épuisent dans les menaces.
Une équipe de menuisiers Africaine a construit une arche gigantesque pour se protéger au déluge.
