GE - Une photo par jour
hhhhhhhhhhhhhSELECT o.*, m.titre_f AS module_titre , m.choix_themes AS module_choix_themes , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.id_module AS auteur_id_adresse , m.titre_f AS auteur_titre , m.url_texte_f AS auteur_reference_rec_repertoire FROM netop_global_objet AS o INNER JOIN netop_global_module AS m ON o.objet_auteur_code = m.code_auteur WHERE 1=1 AND objet_auteur_code = 'upj_traunig' AND objet_date = '2007-05-19' numero=345
uuuuuuuuuuuuuuuu

machine temporelle

Choulex - 19 heures 42

J'écoute la TSR, peut-être France Culture, ne m'en souviens plus, où j'apprends que le peintre Claude Monet souffrait d'un trouble de la vision qui a progressivement dégradé sa vue, (affirmation péremptoire d'un ophtalmologue américain relayée par les médias) et qui expliquerait en partie la naissance de l'impressionnisme. Un trouble de la vue aurait donné naissance à un mouvement pictural subversif !?! Je pisse de rire, et d'imaginer le prétentieux scientifique faire de la paléontologie avec l'iris empoussiéré de Monet, lui-même largement boulotté par les vers, et de ce que l'information relaye comme conneries pour faire son beurre, et en tartiner ses auditeurs. Cet échafaudage de supputations me ramène à hier soir, à la sortie du parking, où une plainte grinçante, celle d'un animal à l'agonie, me pétrifia. Je tends l'oreille, sidéré par l'obstiné va et vient de ce grincement inhumain et me rends subitement compte qu'il s'agit de quelqu'un entrain de jouir dans le petit immeuble jouxtant le parking communal. Je pense immédiatement à la voisine du deuxième, que Bernard avait vu depuis son jardin, furieusement accouplée, accrochée au cadre de sa fenêtre. Je m'arrache à mon trouble et décide, avec la discrétion du furet, d'aller me poster sous cette fenêtre qui fait fantasmer la moitié du village. J'y arrive. Elle est fermée. J'entends un rire. Le grincement cesse. C'était celui de la balançoire du terrain de jeu. 

 

« Monet se passionne pour les métamorphoses du ciel, les moires de l'eau, tout ce qui n'a pas de forme arrêtée ». 

 

Moi aussi !

[Francis Traunig]

Envoyer un commentaire