GE
``Elle disait que je jouais du violon merveilleusement avec elle. Nos mouvements parfois si langoureux partaient de loin pour s'intensifier et devenir une fête de notre cÅur à corps, et je la prenais dans mes bras, je la levais de terre pour saluer les horizons et nous devenions des derviches tourneurs alors unis l'un à l'autre comme si la race humaine dépendait de nous, comme si l'humanité allait bientôt s`arrêter. Et la musique de nos cris, en un crescendo d`effervescence, se libérait pendant que nous montions dans l`aigu, le très aigu de l`euphorieâ¦`` Ronald Larocque, L'homme qui lisait dans les mamelons et autres contes de l'emotion
[Romeo Saganash]