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Emission spéciale du "Temps Présent" sur la mort du secret bancaire. Mais lequel ?
Des chercheurs ont réalisé une étude pour le compte de 3 universités américaines (Texas, Brigham et Griffith). Ils ont envoyé 7400 demandes par e-mail à 3700 fournisseurs de sociétés dans 182 pays. Ces chercheurs se sont fait passer pour des blanchisseurs, des officiels corrompus, des terroristes.
Résultat: les Etats-Unis sont en tête de la "discrétion bancaire" (puisque le "secret" est un terme exclusivement réservé à la Suisse). Dans 48% des cas, aucune vérification adéquate de l'identité du client n'est effectuée au pays de l'Oncle Sam. Ce qui n'empêche pas ce dernier d'exiger et d'obtenir des banques suisses qu'elles livrent le nom de leurs employés ayant, de près ou de loin, eu des contacts avec des clients américains. Tout ceci avec l'aval du Conseil fédéral et en violation absolue du droit suisse.
[Michel Bruno]