GE
la chaleur de la musique se lève doucement
tu te glisses dans la naissance cahotique du délire
ce qui t'étonne c'est la douceur de la violence
quand tu pousses un corps il te bouscule en retour
bien sûr
tu vas pas me laisser seul
s'il t'embrassait tu l'embrasserais
s'il te pousses tu le bouscules
et la vague en sueur roule devant la scène
se heurte et se crache sur les murs
le rire se faufile d'un oeil à l'autre
les bras se secouent au plafond
la lumière est sombre
pour le silence tu repasseras
[Max Jacot]