GE
"Ne soyez mes subjects
je vous maintiendroy
comme si j'estoys
vostre père
dernière paroles
d'henri IV a l'envoye
de genève le matin
du 14 mai 1610"
Les écouteurs sur les oreilles, "Comfortably Numb Pulse" de Pink Floyd, nous approchons de l'aéroport de Delhi. Par le hublot nous apercevons les lumières de la ville qui s'étendent à l'infini. L'avion fini par se poser en douceur, les passagers du vol 9W 229 de la Jet Airways en provenance de Brussels applaudissent. Nous découvrons le nouveau look de l'aéroport Indira Gandhi de New Delhi
DES JEUX ET DU PAIN
New Delhi acceuille les Jeux du Commonwealth sur fond de polémique. Les affaires de corruptions qui ont touché tous les niveaux de l'appareil administratif ont grangréné ces manifestations sportives. Pour acceuillir durant 15 jours 7000 "mouillés de chaud qui cours après un petit bout de métal" les organisateurs sont passés d'un budget de 210 millions de dollars à plus de 2 millards de dollars.
Le résultat, après 4 jours de jeux, les canalisations du village sportif ont été bouchées par des milliers de capotes (anglaises) que ces "athlètes de la quèquette" jettaient dans les toilettes. À ce rythme-là les partis de jambes en l'air reviennent très chers à l'Inde. Quand on pense que 400 millions d'Indiens vivent sous le seuil de pauvreté sur une population de 1,1 milliards, ces jeux sont un véritable scandale.
TRAVAILLER POUR UNE BOUCHEE DE PAIN
Alors que certains fonctionnaires et organisateurs indiens se sont bien engraissés dans l'organisation des Jeux du Commonwealth, d'autres travaillent pour une bouchées de pain. Le salaire annuel moyen d'un indien est de 38'000 roupies, soit environs 750 dollars, alors on peut s'imaginer ce que le Gouvernement avec 2 milliards aurait pu faire pour améliorer la condition humaine de ces concitoyens dans le besoin.
Pendant qu'elle faisait ses dévotions au temple, une paysanne a confié son bébé à Ludmila. La petite fille durant une demi-heure n'a pas bougé, elle était fasciné par les cheveux bonds de Ludmila.
Nous avons passé un pur moment de plaisir au milieu de ces paysannes de la vallée de Kullu.
La puja (culte) consiste surtout en une succession d'obligations quotidiennes marqués par des incantations. Le brahmane entretient le feu sacré devant lequel il fait des offrandes
l'hôpital.
Les voyages les plus
extrêmes
sont souvent
immobiles.
2 univers qui s'ignorent, mais les routards aiment bien arracher quelques services de l'hôpital.
"J'admettais enfin que ma vie n'était pas une histoire que je me racontais, mais un compromis entre le monde et moi."
Simone de Beauvoir
« Vaches et génisses se sont partagées la vedette samedi au Boéchet pour la 22ème désalpe, la seule dans le Jura. Les bêtes et leur propriétaire ont parcouru une dizaine de kilomètres depuis la Combe à la Biche, juste en dessous de Mont-Soleil.
Ensuite, elles ont pu regagner leurs étables pour l'hiver. Toutes sont décorées de fleurs en papier, de cloches ou d'autres décorations de toutes les couleurs ».
Sources actu RJB
A la Roche Saint Secret, un nouveau sport de glisse est né : la luge des champs. Très rapidement devenu une des activités les plus prisées de la région, (En dehors de la porterie), ce sport draine des amateurs de sensations fortes de tous horizons. Il plaît particulièrement aux parents qui refusent le politiquement correct et l'éco-culpabilité.
Ces sportifs aiment boire et manger, font du bruit à table en riant et adorent la confiture de figue.
-Bouge pas, bouge pas�
-Dépêche
-Génial, génial
-Arrête
-Génial, la lumière est � bouge pas
-Ouais
-Ouais, c'est bien, hein ? c'est bien, hein ?
-Arrête ton shoot, c'est plus toi-même que moi que tu cherches à convaincre, allons boire un café�
Père et fille…
…à quelques pas de là, l'orchestre RECUPEREETFILS fait se dodeliner crescendo le public venu assister à la remise des prix de l'expo photo : LA VILLE EST A VOUS. On boit. On se regarde, on se sourit. On risque une phrase gentille. On boit encore. Fontaine à bière. Poissons au fromage. Une femme en engloutit six à la suite. On bouge un peu plus. Une truite se débat dans un lavabo (…). Un homme déclare vouloir enlever une de ses chaussures et se tenir à cloche-pied. Il veut être photographié, déclare : « Quand on a une idée dans la tête, il faut la réaliser, ne pas s'encombrer de projets. Faire. Réfléchir après. Voilà. Merci. Au revoir ». Quelqu'un, plus loin, dit : « Les gens ne savent pas se lâcher ». Une femme, seule, danse comme un peuplier dans la brise. Un sourire survole la rue avec des battements d'ailes de papillons - ailes grandes comme des raquettes de tennis.
Merci, au revoir !
…tous les piétons (mâles) que je croise marchent en regardant derrière eux, certains se déplacent en crabes, d'autres en se dévissant littéralement la tête. Cet ahurissant spectacle, qui transforme la rue en scène de danse contemporaine, investit mon imaginaire au point de négliger la cause de toutes ces virevoltes. Jusqu'au moment où je vois ce qu'ils voient : une Elfe blonde bottée comme Barbarella déterminée de faire de ce vendredi un jour unique.
Je lui cours après mais l'émoi rend flou…
Elle : - Mais alors pour ta photo du jour tu vas mettre celle des ballons et pas celle que tu m'as faite avant?!
Moi : - Euh…oui…
Elle : - C'est salaud ça, tu veux pas m'aider hein ?
Moi : - … ?
Elle : - Bin wai, si tu mets ma photo tu écris « Sabine cherche un mec ». Ah, pis tu précises qu'il doit savoir faire des massages.
Donc, Messieurs, ma copine Sabine, 32 ans, médecin, anesthésiste en devenir, sympa et adorant voyager, cherche un homme bon en massages, « pas trop vieux » et si possible sans enfant. Mariés s'abstenir.
Voilà…
Bin au moins y'en a qui savent attendre les trains de façon intelligente…
On emballe, en remuant tout au passage.
Un vieux Libé' de 2004, suite au décès de HCB
There is a picture where your beautiful sister Jane, your mommy dearest, and myself sitting around a table, and you're standing in front of it with a glass of juice in one hand, and with the other hand, you're showing the peace sign. It is a wonderful picture because it illustrates what maybe unknowingly you sought in your trying moments of despair. Now you've found it... (Eulogy for a little brother)
...we all feel much pain and sorrow during this moment of deep grief. But you can also guess that the mother that loved you so dearly feels this sadness the most. Her heart hurts like no one else's...In your absence, she hurts in the night. (Eulogy for a little brother)
We humanely always realized too, that something was missing in your life, something fundamental that all of your sisters and brothers enjoyed for a certain time; a father. (Eulogy for a little brother)
She will miss your presence because she loved your company everywhere she went, especially in the bush. Her door was always open for you as you were aware, because she loved you dearly. That is why she will always cherish your very last words to her: "I love you mom, you said, I love to see and watch you with my son." (Eulogy for a little brother)
Je n'arrête pas de croiser Madame. Manifestement, elle tient à promener ses sacs.
Je repense à ce mot brésilien de "saudage". Intraduisible. Et pour cause: nous sommes ici en présence d'une mélancolie sublimée qui tourne le dos à la tristesse. Le "manque" est probablement ce qui s'en rapproche le plus..
Francis.. tu as définitivement une superbe tête de maffieux non repenti ! Quant à toi Anna, que vient faire ce sourire merveilleux au centre de cette trilogie noire, bancale et iconoclaste ?
Merci pour le délicieux repas dans le pré, à toi et à vous tous …
"so ? … you got a horse in your eye ?"
Nourrir un cheval du troisième âge
demande de la patience
pendant que lui est occupé à brouter ,
elle bouquine
et la vielle chienne veille au grain