GE
" Lorsque tu voyages, tu fais des expériences, des rencontres, tu vis au jour le jour. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe lentement. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d'importances à ce qui t'entoures, tu deviens plus accessibles aux gens, plus réceptives. Tu reçois la moindre faveur des dieux avec une grande allégresse, comme s'il s'agissait d'un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante. En même temps, comme tout est nouveau, tu ne distingues dans les choses que la beauté et tu es plus heureuse de vivre. C'est pourquoi les voyages ont été toujours vus des manières les plus objectives de s'ouvrir au monde, de s'ouvrir aux autres peuples, aux autres religions.
J'espère que ton voyage dans l'Inde du Nord, au pied des Himalayas va t'apporter une ouverture d'esprit et des souvenirs qui t'apporteront un petit plus dans ta vie future."
l'hôpital.
Les voyages les plus
extrêmes
sont souvent
immobiles.
Jour radieux, couscous, crème de dattes et survol de notre joyeuse compagnie par une escadrille de cormorans…
"Dans le ciel les cormorans montrent la route
Sur la pelouse notre ami voit sa fin
A Cointrin le fils s'envole…" A.W.
Quelle joie d'être en chemin !
Le visage, terminal cathodique des tumultes intérieurs.
« Il y a toujours un rêve qui veille » est vernit dans le pied-à-terre que Voltaire a occupé aux Délices en 1755. Le livre nous est présenté avec esprit par le conservateur de ce pied-à-terre devenu Musée et Institut Voltaire. Dans la foulée, Bernard Campiche, l'éditeur, nous gratifie d'un commentaire : Pour un second roman c'est réussi. C'est personnel, intense et violent, l'écrivain se dévoile beaucoup plus que dans son premier livre.(…) Campiche se rassied après son hommage derrière sa petite table recouverte de piles de livres qu'il espère vendre au public venu fêter l'écrivain. Roman dans lequel Nathalie décrit, entre autres, sa Grand-mère qu'elle aime… et fond en larme : elle vient de mourir aujourd'hui…
Un rêve dont le salpêtre remonte dans le réel et nous émeut, (sous l'oeil goguenard de Voltaire et des caméras de surveillance).
Il y a trois choses que j'aime s'exclama X au sortir de sa transe : faire l'amour sur la sonate à Kreutzer, regarder la météo sur Antenne 2 et l'odeur des patates au moment où on les arrache à la terre.
Moi, répondis-je, pour ne pas paraître en reste, j'aime boire des cocktails d'ovules de truite mêlés de fleurs de genévriers, faire l'important aux vernissages de mes amis artistes en refusant d'être présenté aux hommes politiques et acteurs culturels qui viennent se faire voir, parce qu'il y a toujours un électeur derrière un bol de cacahouètes, et enfin, lire VOICI pour faire croire ce que je ne suis pas.
Au même moment, un cri perçant, comme la plainte d'un animal qu'on égorge sema la confusion à notre échange, et c'est avec une feinte nonchalance que chacun s'en retourna à ses préoccupations.
Alors que quelqu'un, quelque part, se faisait ensemencer ses rêves…
"J'admettais enfin que ma vie n'était pas une histoire que je me racontais, mais un compromis entre le monde et moi."
Simone de Beauvoir
Bains des Pâquis
Ilias, qui a tout compris à la vie
Sur les quais et sous la grue:
- Bonjour Madame, vous sauriez où je peux manger une pizza dans le coin ?
- Vous tombez bien, c'est le bon quartier pour les pizzeria, il y en a plein sur la rue des Eaux-Vives juste là, ou dans ses alentours
- Ah…non…mais pas une pizza italienne dans un restaurant italien. J'en ai marre de la nourriture italienne. Y'a pas un truc genre Pizza Hut dans le coin ?
Elle : - Mais alors pour ta photo du jour tu vas mettre celle des ballons et pas celle que tu m'as faite avant?!
Moi : - Euh…oui…
Elle : - C'est salaud ça, tu veux pas m'aider hein ?
Moi : - … ?
Elle : - Bin wai, si tu mets ma photo tu écris « Sabine cherche un mec ». Ah, pis tu précises qu'il doit savoir faire des massages.
Donc, Messieurs, ma copine Sabine, 32 ans, médecin, anesthésiste en devenir, sympa et adorant voyager, cherche un homme bon en massages, « pas trop vieux » et si possible sans enfant. Mariés s'abstenir.
Voilà…
The bird had crashed into my back window early this morning and never made it. Then a call came later and the trembling voice at the other end of the line said:
- Your little brother was involved in a car accident early this morning _ pause _ He didn't make it! I crumbled.
The season during which he arrived to this world, destiny has determined it would also be the season he leaves us all, unfortunately! (Eulogy for a little brother)
The father that never got the honor and privilege to hold, kiss, hug you and say "Tshatshiden n'gosh!" to his last son. A son that never saw, knew, felt the touch of his father, is somthing tragic and heartbreaking. But we are consoled Marcel at the thought that you're now in peace. We are certain that, as we weep in painful sorrow, Dad has already, as he did for us, prepared the fire, the tea and some bannick, to receive his son with pride and the greatest joy and honor. (Eulogy for a little brother)
There is a picture where your beautiful sister Jane, your mommy dearest, and myself sitting around a table, and you're standing in front of it with a glass of juice in one hand, and with the other hand, you're showing the peace sign. It is a wonderful picture because it illustrates what maybe unknowingly you sought in your trying moments of despair. Now you've found it... (Eulogy for a little brother)
C'est à vérifier et … ça tombe bien: les bureaux de mon employeur sont juste derrière
Je ne suis pas assez dans la plainte pour être respecté de mes pairs.
Si vos consommateurs éprouvent un mélange d'amour et de respect pour votre marque, vous êtes une "lovemark". Un contre-exemple ? Air China. Des exemples: Ipod, Mini Cooper et … uneparjour !
le corps tombe …
et l'esprit se lève
[les lois physiques fondamentales]
J'aimerais connaitre l'épaisseur de la couche qui sépare le monde du dessus et celui du dessous.
Si Henri Texier passe à table, dans le magazine Jazz, et Bill Evans reste une légende intacte.
Moi je passe mon après midi, en stand-by, sous le marronnier de la cour des « pâquerettes ». Je me vois contrainte de faire un petit régime, après un taux sulfites effectif d'un pinard (Le vin bio sans sulfite n'existe pas!) avec lequel je me suis murgée le nez à m'en faire briller les yeux et me clouant une migraine du diable.
Je vais là où me mènent mes pas
Vers lesquels la soif fera converger
un dosage de hasard et de nécessité
Chaque étoile filante signale l'entée d'une âme au paradis
Vivre de plus en plus seul, en remplaçant ou en compensant l'absence de rapports sociaux par la technologie et les images devenues de véritables machines à arrêter le temps.