GE
///Le gnou, le crocodile et l'hippopotame (2)
A ce moment survient le troisième larron. Un hippopotame passant par là inopinément observe la scène, constate l'injustice flagrante, s'approche aussi rapidement que sa lourdeur le lui permet et se met à piétiner le malheureux crocodile. Le verdâtre s'enfuit alors à toutes jambes et la queue entre les pattes, si l'on peut dire. Le gnou regrimpe dignement la berge glissant et l'hippopotame s'en va vers de nouvelles aventures. Tout est bien. Nous sommes soulagés.
Philosophiquement et psychiatriquement la question est de décider où se cache la maladie, le virus, l'infection. L'individu asocial et donc dangereux est-il le gnou gravement pété, le crocodile à la recherche effrénée d'un sandwich de belle taille, ou encore l'hippopotame justicier supportant mal de voir le bovidé finir sous ses yeux en charcuterie ?
[Le Parloir démasqué .. si texte incomplet clic ici pour textes complets du mois courant]