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la photographie devrait être comme un bain d'acide dans lequel le regardeur-voyeur est invité à se plonger pour se laisser ronger par les acides révélateurs
Après ma série 100 portait de 2023, de 100 portraits 2024 " à Montélimar on a la banane...
Début de ma série de portraits de rue 2025 sur le thème " Dans le cadre ou hors cadre"
100 portraits de prévus. 1ère matinée à Montélimar : 23portraits. Le défi devrait être rempli sans trop de difficultés.
les jeunes feuilles de peupliers nous offrent un vert tendre au soleil
La célébrité de Rocamadour remonte au légendaire ermite, saint Amadour, lequel sculpta en bois une statuette de la Vierge à laquelle de nombreux miracles furent attribués. C'est la version officielle.
En faite Amoudour serait le pseudonyme de Zachée, disciple de Jésus, qui aurait aussi débarqué aux Saintes-Maries-de-la Mer, et qui à l'époque se serait installé dans les rochers de Rocamadour. Endroit énergétique très fort, propice au culte de la Vierge Noire (Mère-Terre). Venu en Gaule, il aurait propagé le culte de la Vierge. Celui-ci est fort ancien à Rocamadour ; cependant, la grande vogue du pèlerinage ne date que du 12e siècle. En tout cas, Zachée aurait eu une influence sur les premiers vrais chrétiens (pas ceux de Rome) qui commencèrent à fleurir en Gaule.
« A Rochemadour ce me semble
Ou mout de gents souvent assamble
En pelerinage en ala
Mout de pelerins trouva la
Qui de lointains païs estoient
Et qui mout grant feste daisoient. »
CHEMIN FAISANT : Un habitant de Rocamadour m'a dit que Rocamadour était la deuxième ville touristique la plus visitée de France, après le Mont-Saint-Michel.
– On espère dépasser les deux millions et battre le Mont-Saint-Michel
Pauvre con ! Et dans trois ans tu vas manifester sur le surtouriste avec une pancarte “RENTREZ CHEZ VOUS”
Une route secondaire entre la Via Lemovicensis et la Via Podiensis passait par Rocamadour... C'est cette voie que j'ai voulu faire. On ne peut pas faire le Chemin de Compostelle sans passer par Rocamadour.
CHEMIN FAISANT : Voilà, je quitte la Voie de Rocamadour par le GR 46, pour rejoindre la Via Podiensis à Cahors (2 jours). J'ai parcouru le Causse de Gramat, le Haut-Quercy et l'Agenais. La plus belle étape depuis le Puy-en-Velay était celle de Gramat à Rocamadour. Je me réjouissais de traverser l'Aubrac, mais le vent, la pluie, le grésille, le froid m'ont empêché de jouir de l'endroit. En regardant en arrière, cette journée dantesque est aujourd'hui un beau souvenir car ce n'est tous les jours que l'ont peu assister à tel déchaînement de la nature.
La ville de Cahors est enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée. C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.
Le diable vaincu par l'architecte du pont Valentré
Les travaux du pont Valentré, le spécimen le plus complet de ce type d'ouvrage d'art en France au 14e siècle, et qui mesure près de 140 m, étaient si difficiles et si lents que l'architecte, désespérant de les mener à leur terme, signa un pacte avec le diable et s'engagea à lui donner son âme en échange de cette collaboration infernale.
Satan accepta de lui fournir tous les moyens indispensables. A la fin de cette entreprise qui, dès lors, fut rapidement conduite, l'architecte, afin d'être délivré de son associé, lui demanda de lui apporter de l'eau dans un crible. Le diable, ne pouvant tenir sa promesse et furieux d'avoir été trompé, prononça une malédiction contre la pierre du sommet de la tour (au milieu du pont) et que l'on nomme encore la tour du Diable. Cette pierre, malgré de constantes réparations, tombait dans le fleuve. Au siècle dernier, en 1878, quand l'architecte Paul Gout restaura cet édifice, il l'a fit sceller solidement. On sculpta même sur l'angle de cette pierre l'image d'un démon afin de rappeler la malédiction légendaire du pont de Valentré.
CHEMIN FAISANT : Après 400 km de marche sur le Chemin de Compostelle depuis le Puy-en-Velay, je n'ai rencontré que 5 véritables pèlerins qui allaient jusqu'à Santiago, tout le reste sont des “randonneurs à la coquillette” qui font 5 jours entre Véselay et Cahors, puis 10, six mois après entre Cahors et Saint Jean-Pied-de-Port, puis, à nouveau 15 jusqu'à Burgos et encore 30 pour arriver à St Jacques. Quelques photos, et retour en avion. En suite, ils pontifient leur pélerinage. Souvent se sont ceux qui en ont fait le moins qui en parlent le plus. Ils ont tous leur Miam Miam Dodo, le guide de Compostelle (pauvre Jacques) jusqu'à Saint-Jean-Pied-Port et leurs applications sur leur Iphone.. Et le soir au gîte... bla,bla,bla, bla ! Heureusement, j'ai eu la chance de rencontrer depuis que je suis parti des personnes avec qui j'ai passé des supers soirées. Mais jusqu'à présent, personne ne m'a parlé du véritable sens du pèlerinage de Saint Jacques, du point chrétien comme du point de vu hérétique (l'Autre Chemin). Ma foi, je ne désespère pas !
La commune de Montcuq connaît une certaine notoriété à partir de 1976 grâce à un sketch sous la forme d'un reportage de Pierre Bonte avec Daniel Prévost pour l'émission satirique Le Petit Rapporteur diffusée sur TF1. Dans ce sketch, le pseudo journaliste commente : « Aujourd'hui, pour la première fois, je suis heureux de vous montrer Montcuq à la télévision
Georges Brassens avait déjà cité Montcuq dans sa Ballade des gens qui sont nés quelque part, sur l'album Fernande (1972) :
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable Vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq, ils s'en flattent, mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Nino Ferrer adopte en 1977 la commune de Montcuq, où il s'installe en famille. Il achète la propriété La Taillade, aux abords du village de Saint-Cyprien. C'est dans un champ de blé du village qu'il s'est suicidé.