GE - Une photo par jour

La semaine uneparjour... 12 octobre 2024

di 06.10.2024
lu 07.10.2024
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Arborescences

Salon de la photographie à Genève, au Centre International de Conférence

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flou dans la nuit

essai photo de nuit & flou de vitesse

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Arborescences

Reflets arbres & lampes

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Double face

photo de Rue. Annecy

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Truck

Chantier Cran-Gevrier

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Aviron sur le Lac

Lac d'Annecy

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" Le lâcher prise

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uneparjour#602

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uneparjour#608

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Le seul lieu d'art contemporain vivant de la ville.

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Mauvais temps,il y a un an s'ouvrait l'ère des larmes cruelles et inutiles.

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L'art d'utiliser les angoisses de fin de mois pour faire des affaires...

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La fin de la tempête? Mais...

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La grue chargeant les éoliennes.

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Texte placardé par les graffeuses après leurs performances.

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Week end à LR : plaisirs obligatoires...

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une vie d'enfant

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une vie au village

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plus rien ne se reflète dans les miroirs, les essuie-mains sont noirs, ils ne laissent rien voir du sang, mais les robinets des lavabos coulent luxueusement , tiède froid ou chaud à ton choix comme tu le désires... mais qui sommes-nous ? sommes-nous vraiment vivants ?

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allez ! une bagnole pour Arnaud ! elle est belle non ?

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MACRON A DEUX DOMINATRICES

La situation en France révèle de bien belles perversions.

Le petit fanfaron de l'Élysée a maintenant deux femmes à qui se soumettre et qui le dominent, sa maîtresse d'école, et la brute fasciste Marine, qui va très bientôt cesser de faire semblant.

Tout ça est de plus en plus sexuel. On entre clairement dans l'ère du viol politique de masse. Avec les derniers présidents, on était déjà dans le viol, comme l'entrée au forceps dans l'Europe. Mais c'était encore un viol un peu sournois. Maintenant il se passe en pleine lumière. Avec tous les médias qui organisent le voyeurisme comme une émission TV. Alors tous les glauques applaudissent et rigolent en buvant du champagne.

Le gamin fanfaron de l'Élysée, « venez me chercher ! », est presque émouvant dans son ridicule profond. Son vrai caractère devient visible, un vrai joli giton, le giton de sa maîtresse d'école, le giton de l'Amérique, le giton de la grosse Le Pen, il se donne à violer avec un visible plaisir, ce à quoi il avait peut-être dû renoncer, symboliquement en tout cas, avec Benalla et avec tous ses ministres de l'Intérieur, bien plus brutaux et puissants que lui.

Evidemment, le violé violeur a besoin de compenser, de surcompenser, alors il commence par violer tout son peuple. Et on voit bien qu'il rêve d'expédier la jeunesse de la France se faire exploser sous les bombes et sur les mines, après s'être fait exploser ses écoles, ses hôpitaux, sa retraite et tout le reste... Enfin, disons que pour l'instant la basse bourgeoisie se sent un peu épargnée, il est tout de même difficile de baiser toute la planète en une fois. Il est d'ailleurs de bonne stratéfie de se réserver des plaisirs de sadisme pour demain.

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DÉCOMPOSITION - POUR RENOUVELER LA CRÉATION - SOMMEIL DES SEMENCES

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EST-CE QUE PLUIE ET BRUME - FONT TOUJOURS DE PAIR - QU'APPREND L'ARC EN CIEL?

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EAU ET FEU SE MÊLENT - DANS L'ORAGE - LE COMMENCEMENT D'UN COMMENCEMENT

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CRÉATEUR DU SOMBRE - DANS LEQUEL L'HUMAIN EST ANÉANTIE - QUI SAISIT ENCORE LA LUMIÈRE?

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UNE COMMUNICATION SOURDE - COMME UNE TRANSFUSION SANGUINE - SANS SUJET

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CHAQUE MATIN JE SUIS NÉ À NOUVEAU - APRÈS LE SOMMEIL DE LA NUIT - LE MAL PERD SON POUVOIR

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L'IMAGE REPRÉSENTE - LA SITUATION ACTUELLE - QUI PEUT S'Y CONSOLER?

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Un alpiniste de l'extrême consulte les réseaux sociaux après son arrivée au sommet

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Finir les travaux avant l'arrivée de la neige

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Zinal - Un squatteur du vieux village

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Simbo (It)

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La poule d'Enso

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La forêt magique de Simbo

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Champignon vénéneux qui me fait penser à quelque chose ?

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///« Tu sais, Jeanne, c'est la petite fille qui s'éveille à moitié la nuit... » « Oui, oui, je me souviens. » Jeanne ne sait pas très bien ce qu'est la mort. Elle ne comprend pas bien non plus ce qui se passe quand une maison est bombardée. Ce qu'elle saisit bien, par contre, ce sont les émotions qui agitent ses parents autour de ce massacre quelque part loin d'ici. Elle saisit tout à fait bien l'incrédulité de ses parents, leur douleur, leur colère, leur désespoir d'impuissance. On peut même dire que toutes ces choses qui agitent les corps de ses parents pénètrent le sien avec force et en secret. []

///« Je ne veux pas t'ennuyer, mais j'ai besoin de te parler de la petite fille qui imagine des choses, et qui me les raconte. » Jeanne fait parfois des cauchemars qui la bouleversent et la sortent même de son sommeil. Ce sont des choses qui n'ont pas de lien clair avec la réalité, avec sa journée ou avec ce qui s'est passé. Elle a très peur. Si elle se réveille vraiment, elle pleure et crie. Un de ses parents vient la consoler. C'est étrange. Quand par contre ces choses de la réalité se promènent en elle, elle n'est pas envahie de la même manière que par les cauchemars. Une de ces choses qui la prend comme ça au milieu de la nuit ces temps, c'est qu'elle imagine simplement. Avec les moyens du bord parce que tout ça n'est pas très réel pour elle, elle ne voit pas de vidéos à la télévision. Elle essaie d'imaginer, d'inventer plutôt, qu'elle serait un enfant palestinien. []

///« Ah, je te vois venir, tu vas encore ma parler de la petite fille sans télévision...» « Bien sûr. Tu sais, c'est très important pour elle de pouvoir me le raconter... Et pour moi également de pouvoir le raconter plus loin.» Elle se demande comment se passe la nuit de cet enfant palestinien. S'il dort dans un lit. S'il entend des bruits dans la rue. Des bruits de personnes. Des bruits d'avion dans le ciel. Elle a entendu plusieurs fois que les bombes détruisent une maison en quelques secondes . Tout se casse et tout tombe. Et les corps tombent aussi. Et souvent ils sont écrasés par les pierres, par les morceaux cassés de la maison. Il y a des petites lueurs dans sa chambre. Cette lumière se glisse à partir des réverbères dans la rue. Elle peut donc regarder les murs et le plafond de sa chambre. Avec les jolis dessins sur les murs. Et la lampe qui pend du plafond, suspendue à son fil. Jeanne essaie d'imaginer que les murs et le plafond se cassent d'un coup en tas de morceaux et que tout tombe. Sur elle. La maison qui tombe, elle arrive un peu à imaginer. Mais la mort, ça, elle ne comprend pas. []

///«Allez, vas-y ! Je vois bien que tu vas encore me parler de ta petite rêveuse qui invente des histoires à dormir debout !» « C'est drôle, je devine bien que tu ne comprends pas pourquoi je ne cesse de retourner toutes ces histoires sans relâche. Je te raconte quand même, tant pis pour toi !» Ce qui est étrange, tu vois, c'est qu'elle n'a même pas peur. Elle qui a si peur des cauchemars. Mais les cauchemars c'est différent, ils arrivent de l'extérieur en elle, il l'attrapent et ils ne la lâchent pas, même si elle se débat. Au contraire, quand ces 'choses' de ce monde si lointain de la Palestine se promènent à l'intérieur d'elle, c'est différent. Ces choses, qui devraient être horribles, c'est un peu elle qui les a invitées. Elle a invité ces choses à l'intérieur d'elle-même un peu pour se faire copine avec elles. Peut-être aussi qu'elle aimerait bien se faire un peu copine avec des enfants qui sont là-bas au loin, très loin, et qui eux peut-être l'imaginent elle , bien tranquille dans sa jolie chambre. Elle espère qu'ils ne sont pas trop fâchés contre elle parce qu'elle a une vie si facile. Elle n'aimerait pas non plus qu'ils l'envient, ou même qu'ils l'admirent, ah ça non alors ! []


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///« Tu sais, Jeanne, c'est la petite fille qui s'éveille à moitié la nuit... »
« Oui, oui, je me souviens. »


Jeanne ne sait pas très bien ce qu'est la mort. Elle ne comprend pas bien non plus ce qui se passe quand une maison est bombardée. Ce qu'elle saisit bien, par contre, ce sont les émotions qui agitent ses parents autour de ce massacre quelque part loin d'ici. Elle saisit tout à fait bien l'incrédulité de ses parents, leur douleur, leur colère, leur désespoir d'impuissance. On peut même dire que toutes ces choses qui agitent les corps de ses parents pénètrent le sien avec force et en secret.
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///« Je ne veux pas t'ennuyer, mais j'ai besoin de te parler de la petite fille qui imagine des choses, et qui me les raconte. »

Jeanne fait parfois des cauchemars qui la bouleversent et la sortent même de son sommeil. Ce sont des choses qui n'ont pas de lien clair avec la réalité, avec sa journée ou avec ce qui s'est passé. Elle a très peur. Si elle se réveille vraiment, elle pleure et crie. Un de ses parents vient la consoler.

C'est étrange. Quand par contre ces choses de la réalité se promènent en elle, elle n'est pas envahie de la même manière que par les cauchemars. Une de ces choses qui la prend comme ça au milieu de la nuit ces temps, c'est qu'elle imagine simplement. Avec les moyens du bord parce que tout ça n'est pas très réel pour elle, elle ne voit pas de vidéos à la télévision. Elle essaie d'imaginer, d'inventer plutôt, qu'elle serait un enfant palestinien.
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///« Ah, je te vois venir, tu vas encore ma parler de la petite fille sans télévision...»
« Bien sûr. Tu sais, c'est très important pour elle de pouvoir me le raconter... Et pour moi également de pouvoir le raconter plus loin.»


Elle se demande comment se passe la nuit de cet enfant palestinien. S'il dort dans un lit. S'il entend des bruits dans la rue. Des bruits de personnes. Des bruits d'avion dans le ciel. Elle a entendu plusieurs fois que les bombes détruisent une maison en quelques secondes . Tout se casse et tout tombe. Et les corps tombent aussi. Et souvent ils sont écrasés par les pierres, par les morceaux cassés de la maison.

Il y a des petites lueurs dans sa chambre. Cette lumière se glisse à partir des réverbères dans la rue. Elle peut donc regarder les murs et le plafond de sa chambre. Avec les jolis dessins sur les murs. Et la lampe qui pend du plafond, suspendue à son fil. Jeanne essaie d'imaginer que les murs et le plafond se cassent d'un coup en tas de morceaux et que tout tombe. Sur elle.

La maison qui tombe, elle arrive un peu à imaginer. Mais la mort, ça, elle ne comprend pas.
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///«Allez, vas-y ! Je vois bien que tu vas encore me parler de ta petite rêveuse qui invente des histoires à dormir debout !»
« C'est drôle, je devine bien que tu ne comprends pas pourquoi je ne cesse de retourner toutes ces histoires sans relâche. Je te raconte quand même, tant pis pour toi !»


Ce qui est étrange, tu vois, c'est qu'elle n'a même pas peur. Elle qui a si peur des cauchemars. Mais les cauchemars c'est différent, ils arrivent de l'extérieur en elle, il l'attrapent et ils ne la lâchent pas, même si elle se débat. Au contraire, quand ces 'choses' de ce monde si lointain de la Palestine se promènent à l'intérieur d'elle, c'est différent. Ces choses, qui devraient être horribles, c'est un peu elle qui les a invitées.

Elle a invité ces choses à l'intérieur d'elle-même un peu pour se faire copine avec elles. Peut-être aussi qu'elle aimerait bien se faire un peu copine avec des enfants qui sont là-bas au loin, très loin, et qui eux peut-être l'imaginent elle , bien tranquille dans sa jolie chambre. Elle espère qu'ils ne sont pas trop fâchés contre elle parce qu'elle a une vie si facile. Elle n'aimerait pas non plus qu'ils l'envient, ou même qu'ils l'admirent, ah ça non alors !
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