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... avec nina
[avec Nina Oelmann]
LA VIEILLESSE, QUE CES GENS-LÀ VEULENT IGNORER
Un des fruits amers du gigantisme de nos villes, c'est la solitude, le rejet. On est beaucoup plus seul dans une grande cité que dans un nos petits villages. On se croisent dans les rues, par milliers parfois, sans se rencontrer une seule fois. L'emprise des smartphones sur nos comportements a encore accentué cette manie d'ignorer son prochain. On peut, si l'on vit sans famille, ce qui est le cas de beaucoup, être malade, mourir chez soi, sans que personne le sache. D'où un terrible anonymat dans la vie, dans la souffrance, dans la mort.
La petite vieille, dans son petit « deux-pièces » d'un quartier parisien, genevois ou romain, est désespérément solitaire. Pratiquement pas de visites. Comme elle perd un peu la tête, ses voisins redoutent qu'elle n'ouvre par mégarde le robinet du gaz ou ne mette le feu. Ils souhaitent presque sa disparition.
Dans ce grand merdier auquel aujourd'hui nous vivons, nos zombies de la politique et une partie de l'armature de la société cherchent à parquer les vieillards, sans penser qu'ils seront un jour les vieux de demain. Les personnes âgées passent entre elles la fin de leur existence, sans participation à l'animation quotidienne de ces mégalopolis.... Ah oui ! la seule fois que l'on pense à ces vieillards, c'est quand il y a une votation et derrière ce système, il y a et encore et toujours les politiciens, cette vermine qui bouffe notre humanité.
Et puis y'a la toute vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu que c'est elle qui a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
C'que ses pauv' mains racontent
Jacques Brel
Un saint homme dans le désert rencontre un lion.
Alors il s'agenouille et prie :
« Seigneur, faites un miracle !
Inspirez à ce fauve des sentiments chrétiens ! »
« Miracle ! Le lion se prosterne,
joint les pattes et dit :
« - Seigneur, bénissez ce repas. »
Dans « Rêves d'Indiennes » de Colette Vlérick (Calmann-Lévy), l'autrice nous raconte l'histoire de Louise qui n'a pas encore treize ans quand la police du roi la déshabille en pleine rue de Brest. Son crime ? Elle porte une étoffe prohibée, une indienne. Toute l'Europe s'est prise de passion pour ces cotons tissés en Inde et peints de couleurs éclatantes. Mais la France les interdit toujours, en plein XVIIIe siècle !
Dans les années 1650, les tissus de coton imprimés appelés « Indiennes » se répandent en Europe et en France, avec l'intensification du commerce entre Orient et Occident. Ces étoffes légères aux décors colorés et variés, encouragent le goût des Européens pour l'exotisme et les Compagnies des Indes n'ont aucun mal à écouler leurs considérables cargaisons de toiles en provenance d'Inde.
En France, l'importation et la fabrication des toiles de coton imprimées connaissent un tel succès que les métiers lyonnais de la soie et les manufactures royales de laine s'insurgent contre la forte concurrence de cette nouvelle activité. En octobre 1686, un Arrêt du Conseil d'État du Roi prohibe les « toiles de coton peintes aux Indes ou contrefaites dans le royaume ». Louis XIV et Colbert veulent protéger les manufactures textiles françaises : il est désormais interdit d'importer ou de fabriquer des Indiennes.
Cependant plus les mesures d'interdiction s'intensifient, plus le pouvoir monarchique échoue à enrayer ce véritable phénomène de mode qui va, pour la première fois, concerner toutes les classes sociales. Les Français veulent porter des Indiennes ! La prohibition encourage une très forte contrebande : les portes d'entrée des Indiennes étrangères sont les régions frontalières et les ports. Des ateliers d'indiennage existent sur le territoire du royaume pendant la période de prohibition (à Marseille, Le Havre, Rouen, Paris, Angers, Orange) mais ils ne peuvent vendre leur production qu'à l'étranger.
L'indiennage va contribuer à l'essor de l'industrie chimique qui lui est spécialement destinée dès la fin du XVIIIe siècle. À Rouen, la fabrication d'acide sulfurique apparaît en 1766 puis, à Lyon en 1787, jumelée à une fabrication d'acide nitrique. L'usine de Javel, à Paris, produit du chlore dès 1777 et fabrique également du vitriol. Les trois premières régions de la chimie sont nées !
(Source : Histoire des Indiennes, ces tissus très à la mode au XVIIIe siècle, Isabelle Bernier, historienne.)
CE QUI SEMBLE FOLIE POUR L'IGNORANT PEUT-ÊTRE UNE HAUTE SAGESSE
GLYPHOSATE MON AMOUR
Les campagnes roundupisées au glyphosate
et autres merdes, au lieu de nous empoisonner,
devraient mieux respecter leurs terres
au lieu de nous casser les couilles
avec leurs gros tracteurs à 100 000 Euros.
Qu'ils apprennent des vrais paysans
la valeur du fumier qui contribue
à la fertilisation et à l'enrichissement des sols
et est le meilleur allié pour retenir l'eau
et faire face aux périodes de sécheresse,
pour autant que le fumier
ne soit pas bourré d'antibiotiques,
résidus de médicaments absorbés par les animaux
pour augmenter leur croissance afin
que l'éleveur puisse augmenter ses bénéfices
et s'acheter un plus gros tracteur.
Même si dans les mythes Hanuman est très célèbre pour son dévouement au service de Rama, concrètement, il est l'une des divinités les plus populaires et le plus largement vénéré en l'Inde où il possède de nombreux temples. A New Delhi; au Karnataka : à Bangalore; au Kérala à Malappurna, à Payyanur et à Palaghat ...
Cette popularité découle de son statut intermédiaire, à la fois dieu et serviteur. Il parait moins distant et moins majestueux que Rama, par conséquent, plus accessible aux hommes. Un autre facteur important est que cette accessibilité est couplée à sa capacité de protéger les personnes qui l'invoquent.
Hanuman est facilement reconnaissable car il est dépeint comme un singe au corps d'un homme musclé et velu.
Les reproductions les plus célèbres le montrent avec une tête, (seulement) deux bras et une longue queue de singe. Il a généralement un visage de singe et un grand corps humain musclé. Mais il est également connu sous diverses autres formes, par exemple avec dix bras et cinq têtes. Il est de couleur jaune, a le visage rouge et porte souvent une massue (gada) comme arme dans sa main gauche et une montagne dans sa droite.