GE
[merci nina !]
LE MEILLEUR DES MONDES
Poutine élu président à 87%,
bientôt le tour de Trump d'être con sacré
dans une Amérique au bord de l'abîme
et la France n'est pas en reste
avec les Le Pen
et Bordella l'apprenti fachiste,
nous vivons vraiment une belle époque
dans le meilleur des mondes.
« Aujourd'hui, devait écrire Aldous Huxley près de vingt ans après la parution de son livre « Le meilleur des mondes », il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique. »
Vite un cachet d'aspirine !
Message cosmique
à certains Occidentaux
en quête de sagesse
et de compassion
qui après un stage
de 10 jours de méditation
ont trouvé l'illumination...
S'IL SUFFISAIT DE S'ASSEOIR
SUR CES CUISSES
POUR ACQUÉRIR LE SAVOIR SUPRÊME,
TOUTES LES GRENOUILLES
SERAIENT BOUDDHA.
Il y a eu cet après-midi à Mac Leod Ganj un gros orage. L'électricité a été coupée plusieurs fois, impossible d'accéder à Internet, de chauffer son thé, de prendre un bain chaud, de payer avec sa carte de crédit, de regarder le dernier épisode des « Feux de l'amour », bref d'accéder au tout électrique. Ayant 3 heures d'autonomie dans mon ordinateur et travaillant devant une grande fenêtre, ça ne m'a pas dérangé, au contraire j'aime quand les éléments se déchaînent aux pieds des Himalaya.
Une grande panne de courant le 14 juillet 1977 a plongé New York dans l'obscurité pendant toute la nuit. Ce furent douze heures de panique, avec tous les désordres inimaginables dans la chaleur humide de l'été américain. Les pompiers étaient débordés. La police encore davantage : on a surpris deux mille pillards en flagrant délit. Les prisons se saturaient. Dans les quartiers populaires du Bronx, de Brooklyn, les boutiques étaient saccagées, dévalisées, certaines rues jonchées de débris de vitrines. Naturellement des milliers de gens, peut-être beaucoup plus, enfermés dans les ascenseurs, attendaient l'éventuelle venue des pompiers que généralement on ne pouvait avertir. Et ce qui est peut-être pire, les climatiseurs s'étaient arrêtés, par les 32° de la nuit humide. Tout fut paralysé : plus aucun feu de croisement, donc des embouteillages monstres, le métro stoppé, parfois bloqué sous les tunnels entre les stations, l'aéroport Kennedy interdit aux avions qu'il fallait détourner.
J'avoue ressentir une jouissance malsaine à attendre les futures pannes de courant et des réseaux « sociaux » et voir comment nos zombies et esclaves du digital et de l'Intelligence Artificiel vont réagir.
C'est fou de se trouver dans un endroit
où on ignore totalement
la guerre en Ukraine, la guerre à Gaza.
Les gens des montagnes de l'Himachal Pradesh
ne semblent pas préoccupés
de ce qui se passe dans le monde.
Chacun vague à ses occupations
Comme si de rien n'était.
Heureusement les pannes d'électricité
quotidiennes m'empêchent
de regarder trop souvent
internet et ses nouvelles anxiogènes,
et c'est tant mieux.
C'est aussi la bonne occasion
de méditer sur les informations
qu'on nous livrent alors qu'on
ne demande rien.
Les réseaux « sociaux
c'est un moule à pensée unique.
Tout porte à diriger les pensées
des internautes, vers les certitudes
qu'il va bientôt y avoir la guerre,
pire, un conflit nucléaire.
Les gens ont peur et entretiennent
ces pensées, ces angoisses
ce qui est très dangereux
pour notre minable humanité
car ils alimentent
cet esprit de malheur...
La Bête a besoin
de nourriture malsaine pour vivre,
et la guerre est son plat préféré...
Ici, à Tso Pema (le lac du Lotus)
autour de son lac sacré
il y a trois religions qui se côtoient :
Une tibétaine, une hindou et une sikh.
Plusieurs dieux se côtoient
Padmasambhava, Shiva, Ganesh,
Guru Nanak, Bouddha, Krishna, etc.,
et il n'y a pas de problèmes.
Tout le monde cohabite ensemble
sans souci, chacun pratique sa religion
tout en respectant celle des autres.
Il n'y a que dans les religions monothéistes
où la haine de l'autre est monnaie courante.
Partout dans le monde,
chez les chrétiens, juifs, musulmans,
les politiques, marionnettes du capitalisme,
aux services de la prédation
mènent le bal et attisent le feu,
encourageant le public
à se complaire dans la médiocrité
afin de le maintenir dans l'ignorance
et la bêtise.
On peut cacher la vérité
mais pas la détruire.
La Holi, parfois appelée fête des couleurs ou Phalguna, est une fête hindoue originaire de l'Inde célébrée vers l'équinoxe de printemps. Elle trouve son origine dans la Vasantotsava, à la fois un sacre du printemps et célébration de la fertilité. Elle est fêtée notamment dans certaines régions de l'Inde du Nord durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phalguna qui est en février ou mars. La Holi est dédiée à Krishna dans le nord de l'Inde et à Kâma dans le sud. Holi est une des célébrations les plus anciennes en Inde et qui existait déjà dans l'antiquité.