GE
[merci nina !]
J'aime l'Inde, depuis que je l'ai découverte en 1986.
« Mother India », on l'aime ou on la déteste,
en tout cas elle ne vous laisse pas indifférent.
On est émerveillé par son exotisme et sa spiritualité,
on est dégoûté par sa corruption, ses viols et son système dépassé de caste,
qui aujourd'hui encore, n'est pas totalement éradiqué.
Mais la dualité n'est-elle pas le propre de l'homme ?
Mimi la p'tite souris
cherche sa pitance
dans la corbeille de chapatis.
Apparemment le serveur ne s'en offusque pas,
au contraire il s'amuse
de me voir prendre en photo
ce petit animal inoffensif.
Il va même déplacer la corbeille
afin que je puisse mieux voir la souris
qui apparaît de temps en temps
piquant furtivement
sa maigre subsistance.
LE MEILLEUR DES MONDES
Poutine élu président à 87%,
bientôt le tour de Trump d'être con sacré
dans une Amérique au bord de l'abîme
et la France n'est pas en reste
avec les Le Pen
et Bordella l'apprenti fachiste,
nous vivons vraiment une belle époque
dans le meilleur des mondes.
« Aujourd'hui, devait écrire Aldous Huxley près de vingt ans après la parution de son livre « Le meilleur des mondes », il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique. »
Vite un cachet d'aspirine !
Message cosmique
à certains Occidentaux
en quête de sagesse
et de compassion
qui après un stage
de 10 jours de méditation
ont trouvé l'illumination...
S'IL SUFFISAIT DE S'ASSEOIR
SUR CES CUISSES
POUR ACQUÉRIR LE SAVOIR SUPRÊME,
TOUTES LES GRENOUILLES
SERAIENT BOUDDHA.
Il y a eu cet après-midi à Mac Leod Ganj un gros orage. L'électricité a été coupée plusieurs fois, impossible d'accéder à Internet, de chauffer son thé, de prendre un bain chaud, de payer avec sa carte de crédit, de regarder le dernier épisode des « Feux de l'amour », bref d'accéder au tout électrique. Ayant 3 heures d'autonomie dans mon ordinateur et travaillant devant une grande fenêtre, ça ne m'a pas dérangé, au contraire j'aime quand les éléments se déchaînent aux pieds des Himalaya.
Une grande panne de courant le 14 juillet 1977 a plongé New York dans l'obscurité pendant toute la nuit. Ce furent douze heures de panique, avec tous les désordres inimaginables dans la chaleur humide de l'été américain. Les pompiers étaient débordés. La police encore davantage : on a surpris deux mille pillards en flagrant délit. Les prisons se saturaient. Dans les quartiers populaires du Bronx, de Brooklyn, les boutiques étaient saccagées, dévalisées, certaines rues jonchées de débris de vitrines. Naturellement des milliers de gens, peut-être beaucoup plus, enfermés dans les ascenseurs, attendaient l'éventuelle venue des pompiers que généralement on ne pouvait avertir. Et ce qui est peut-être pire, les climatiseurs s'étaient arrêtés, par les 32° de la nuit humide. Tout fut paralysé : plus aucun feu de croisement, donc des embouteillages monstres, le métro stoppé, parfois bloqué sous les tunnels entre les stations, l'aéroport Kennedy interdit aux avions qu'il fallait détourner.
J'avoue ressentir une jouissance malsaine à attendre les futures pannes de courant et des réseaux « sociaux » et voir comment nos zombies et esclaves du digital et de l'Intelligence Artificiel vont réagir.