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On m'aurait dit il y a encore 6 mois que j'allais faire le marathon de Lausanne (le petit tout de même...), j'aurais pris mes jambes à mon cou
Un jour, voilà que nous prenons la liberté de ne plus coller aux bords de la feuille. A moins que nous adhérions à l'art brut.
Le best-seller de ce professeur en finance se nomme "A random walk down Wall street", allusion à sa conviction que les prix des actifs suivent un processus de marche aléatoire et qu'ils sont donc imprévisibles.
Me plonger dans les 800 pages du bouquin qui aboutissent à ce morne constat ou ré-écouter "Take a walk on the wild side" en hommage à Lou Reed ? Je n'hésite guère.
Savez-vous que si vous bloquez votre hypothèque à taux fixe, la banque peut résilier le contrat et l'ajuster à une hausse des taux d'intérêt ? Le pavé est dans la mare.
Le prix nobel en économie attribué à Eugene Fama et Robert Shiller, c'est le mariage de la carpe et du lapin. Le premier ne jure que par l'efficience des marchés, le second voit des bulles sous tous les voiles.
Memento mori: On dit que dans la Rome antique, la phrase était répétée par un esclave au général romain lors de la cérémonie du triomphe dans les rues de Rome. Debout derrière le général victorieux, un serviteur devait lui rappeler que, malgré son succès d'aujourd'hui, le lendemain était un autre jour. Le serviteur le faisait en répétant au général qu'il devait se souvenir qu'il était mortel, c'est-à-dire « Memento mori ».
Le memento mori mettait alors surtout en avant le thème du carpe diem, « cueille le jour » qui comportait le conseil de « manger, boire, et être joyeux, car nous mourrons demain ». (Wikipedia)
J'ai moi aussi un esclave qui me murmure qu'après une belle photo du jour, demain est un autre jour. Carpe noctem
Je rêve d'un café, un vrai, arpente la ville en la reniflant, me réapproprier des lieux, des atmosphères, les faire coller à mon histoire, ma toute petite histoire personnelle (et ce matin, pourquoi ce matin ? avec une acuité qui me surprend moi-même, dans chaque tête de passant que je croise, j'en devine une qui palpite), considère un arbre jamais vu, peut-être parce qu'il flambe de toutes ses feuilles, d'ailleurs voilà une des vertus du voyage, me dis-je, rafraîchir le quotidien qu'on ne voit plus à force de l'avoir sous le nez, puis cet amoncellement de déchets au coin d'un immeuble, mais qu'importe, au Japon, impensable, et un oiseau, plus loin une flopée de pigeons dans une tache de lumière, comme s'ils se baignaient, je comprends mieux les touristes japonais qui brandissent devant nos pigeons leurs appareils photos, pas d'oiseaux au Japon, peu, presque pas, du moins dans les villes, sinon des corneilles par centaines, menaçantes et la mélodie entêtante du coucou, omniprésente, à chaque sémaphore pour que les aveugles, (on dit maintenant non-voyants), puissent s'élancer rapidement sur la chaussée, il est bref le temps laissé aux piétons au Japon pour passer d'un trottoir à l'autre, en vagues humaines, au moment où le chant de l'oiseau l'autorise, puis revois ce chauffeur de taxi qui, dans un anglais impeccable raconte son tour du monde, seul, c'est de voir un sac à dos qui le rend loquace, une madeleine pour lui, puis très vite dévide sa vie aventureuse, si loin de cette grégarité nippone qui encombre les préjugés de l'occidental, sa traversée de l'Afrique, toutes ses affaires volées, sourit et montre une cicatrice au poignet, un coup de couteau, ils sont si pauvres dit-il, sans ironie et sans la moindre acrimonie, travelling is beautiful, have a nice stay in Hiroshima, et retourne à sa vie avec ses souvenirs et son taxi, tout ça se bouscule dans ma tête lorsque j'aperçois, distraitement, un encombrement de couvertures dans un abribus, reviens en arrière, et y découvre un visage, et ce visage me bouleverse, je ne peux pas rester là à le contempler, je continue mon chemin, mais dix pas plus loin reviens en arrière, tout doucement, le reconsidère, et repasse encore, et m'agenouille, et photographie, surpris par mon audace, surpris par cette misère qu'à Genève j'avais pourtant déjà côtoyée mais que je ne voyais déjà plus...
L'écrivain se regarde dans ses mots comme dans un miroir qu'il a façonné et poli avant de le tendre à son lecteur... et s'y réfléchir.
La mort, travestie en joyeuse luronne, nous balade dans la vie en nous promettant, là-bas, l'éternité...
Finalement c'est bien Haloween, il y a toujours des petits monstre qui viennent vous apporter des bonbons.
ce corps-là, c'est comme le mien propre, je préfère en garder tous les membres et tous les organes
mais il y en a qui ne rêvent que d'en couper les morceaux dérangeants, mendiants, roms, incivilistes... comme on se couperait la main afin d'éviter qu'elle ne gratte notre exéma, notre mal-être
et pourtant ils sont tous partie de ce corps riche que nous formons ensemble, ils en sont les organes vitaux, comme toi, comme moi, pas moins, pas plus
Mon projet dans le cadre du 8 mars 2014 à l'Institut Français de Bamako.
Sitan a à peu près 16 ans elle est aide ménagère à Boulkassoumbougou à Bamako.
j'ai encore rencontré Sitan au marché aujourd'hui.
À Bamako, elle, c'est Kanou. Elle est bobo, alors elle est ma cousine on peut se taquiner sans problème.
Oumou et sa fille Batoma
Reportage pour l'exposition à l'Institut Français de Bamako dans le carde du 8 mars. La journée internationale de la femme.
Fatoumata à Niréla - Bamako
Reportage pour l'exposition à l'Institut Français de Bamako dans le carde du 8 mars. La journée internationale de la femme.
Djeneba avec son bébé
Reportage pour l'exposition à l'Institut Français de Bamako dans le carde du 8 mars. La journée internationale de la femme.
"What is to give light must endure burning" - Viktor E. Frankl
"Now, God be praised, that to believing souls gives light in darkness, comfort in despair" - William Shakespeare
"There is a time for departure even when there's no certain place to go" - Tennessee Williams
"Let your life lightly dance on the edges of Time like dew on the tip of a leaf" - Rabindranath Tagore
"I assemble my ideas in pieces on a computer file, then gradually find a place for them on a piece of scaffolding I erect" - Alain de Botton
"The Indian Summer of life should be a little sunny and a little sad, like the season, and infinite in wealth and depth of tone, but never hustled" - Henry Adams
Chez Optic 2000, on vous conseillera sur le choix de bonnes lunettes adaptées à votre vue.
Ceux qui professent extérieurement leur religion mais ne la pratiquent pas, peuvent être pris à tort pour de véritables dévots. (Même la mafia à ses saints)
Pawel Althamer's - The Venitians
Arsenale - Chaise de la surveillante de la salle 11 - Attention ! Ceci n'est pas une oeuvre d'art contemporaine
Les habitants de Venise déclarent la guerre aux bateaux de croisière.
Venise, son pont Rialto, sa basilique Saint-Marc, ses gondoles, ses bâtiments pittoresques... et ses bateaux de croisière géants. Plusieurs de ces mastodontes traversent chaque jour la Cité des Doges, suscitant la colère de nombreux résidents,
Entre 1997 et 2012, le nombre de navires de croisière naviguant à Venise est passé de 206 à 661. L'an dernier, ils ont transporté quelque 1 775 000 touristes sur le canal de la Giudecca, qui offre une vue imprenable sur la place Saint-Marc. Alors que le gouvernement italien a publié un décret qui fixe à 40 000 tonnes maximum le poids d'un bateau qui traverse Venise, cette mesure a été ignorée par les autorités portuaires qui affirment que ces paquebots de croisière ne présentent aucun risque pour la sécurité et sont même une aubaine pour l'économie locale. Selon le comité Venise Cruise, un lobby composé de professionnels du tourisme, les croisiéristes dépensent chaque année près de 150 millions d'euros dans la ville italienne
Regarder virevolter les feuilles de bouleaux comme des papillons jaunes dans le vent