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Sursis et variété
en cette journée cruciale, tout lieu de prière est utile, surtout lorsqu'il a été fort longtemps inaccessible.
c'est la journée sans voitures. La ville fête l'arrêt des flux alors qu'elle en vit. Schizophrénie…
sur la rocade. D'où énorme embouteillage
et j'arrive trop tard à l'hôpital…
au Carré-Amelot avec la responsable des expos M .Perdrieau.
nouveau thème redécouvert par un grand magasin
qui en fait une campagne nationale. Toujours caresser dans le sens du poil le client…
Parlons d'Artification et de désartification.
De poulet, de tarot, et du hasard.
Du soleil qui nous chauffe les cuisses, des gens qui passent.
De Jean.
Parlons de la lisière entre le rien et le peu.
De Tom Robbins, de Philippe, de son vélo
Parlons, rions, mangeons et puis s'en vont…
Génial, on va vers le printemps !
(Si c'est six et sexe, c'est sexe!)
Les forêts de la terre entière n'auraient jamais suffit à fournir le papier pour consigner les détails que nous ignorons de la vie de Jésus - ni d'ailleurs si il eût fallu consigner les détails de celle de Pierre…
Avoir un coeur ne signifie pas avoir du coeur.
Faire le trottoir ne veut pas forcément dire faire la pute.
Etre inspiré n'a pas toujours quelque chose à voir avec les poumons.
Va te faire foutre peut parfois être agréable.
Parler pour ne rien dire ne veut pas dire qu'on a rien à dire.
La BBV après laquelle on court comme des dératés, la BBV, cataplasme à nos égarements, aspirine de nos migraines existentielles, la BBV qu'on cherche au fond d'un verre de bourbon, dans l'extase de Sainte Thérèse, dans le galbe du mollet d'une femme, le rire d'un homme spirituel au dents blanches. La BBV est le Mont-Blanc de nos aspirations, le programme commun d'au moins une moitié de l'humanité.
Beauté, bonté, vérité, cocktail improbable, qui me donne le hoquet, malgré ma soif.
….
Vu un écureuil prendre un poteau électrique pour un arbre.
Avec le ptit Leo et Elo sur le quai des Eaux-Vives, pendant que Francesco, au large de Versoix, se prend une bonne rincée lors d'une régate.
Une ruche dans le 12-13 Onex…
Onex est une ruche…avec ses immeubles-alvéoles.
Mais Onex est une ruche sans reine.
-Hi, how are you?
-I'm well, thank you! Are you lost?
-Do I look lost?
-Not really. It's just that I didn't exactly expect to cross paths, in Quebec City, with the greatest Olympic champion Canada has ever had!!
-Oh, that's so sweet of you to say that
-Oh, Clara, I'm so honored!
“Nous accueillons facilement la réalité, peut-être parce que nous soupçonnons que rien n'est réel.” J L Borges
"A moral character is attached to autumnal scenes: The flowers fading like our hopes, the leaves falling like our years, the clouds fleeting like our illusions, the light diminishing like our intelligence, the sun growing colder like our affections, the rivers becoming frozen like our lives - all bear secret relations to our destinies." Chateaubriand (1768-1848)
"Les riches sont partout chez eux, pas les pauvres." G Cesbron dans Don Juan en automne
Please lead this dance, the band will be me!
Comme ce vent de fin septembre au gout de l'été
Comme cette aube lumineuse qui tombe sur ta mer
Comme cet automne de douceur qui fait voler ton regard
Tes perles de pluies sont une rivière
Qui changent mes nostalgies en mes chagrins, les pires
Je voulais prendre la voiture et ma mère m'a suggéré de prendre plutôt le train. Ne serait-ce que pour cette rencontre, je la remercie.
Belle exposition de Judith Stalder aux Journées photographiques: la photographe a collectionné les images sur Internet de jeunes couples qui cherchent à vendre leurs habits de mariage.
Pour s'éviter la honte d'être reconnus (sic), ils griffent leurs visages, le remplacent par un coeur ou se coupent la tête pour se focaliser sur d'autres parties du corps.
Chercher de l'argent, et trouver une dimension artistique totalement fortuite. Joli décalage.
le romantisme ne peut être que débridé
… et complètement démodé.
le seul lieu, la seule exposition, le seul musée qui me remplit des pieds jusqu'à la pensée, du ventre jusqu'au cheveux …
c'est le réel
… du testicule gauche jusqu'à l'ovaire droit
l'art est-il une propriété privée ?
l'objet le plus coûteux
contient-il nécessairement l'oeuvre la plus forte ?
les artistes les plus connus
sont-ils nécessairement les seuls
dignes de parler aux humains ?
l'art n'est-il pas un flux social
un sang qui irigue la société
par une infinité de gouttes
chargées de nourriture
reliant les corps et les âmes
comme la multitude de gestes et de regards
parcourant la foule pressée et silencieuse
jeux infimes de contact, d'agressivité ou d'affection
parfaitement libres d'exister
hors de toutes les hystéries médiatiques ?
Le personnage sur la gauche, c'est moi.
Le personnage de droite étant le créateur de la marque "Coastboard" (Planche de surf)
'Certains meurent avant même d'avoir passé la porte
Du couloir qui comporte cette pression étrange
Certains meurent avant même de savoir, juste un peu,
La saveur de ce jeu de n'être plus un ange
Certains meurent dans des ventres
Certains meurent juste après, encore mouillés de ça,
Quand on les pose là au froid de la ruelle,
Certains meurent juste après, sur le corps essoufflé,
Dans les bras déchirés de leur maman si belle,
Certains meurent dès qu'ils entrent
Certains meurent tout gamins, d'être des riens du tout,
Des gens nés sans le sou sur qui l'on tire à vue,
Certains meurent tout gamins, fauchés par le brouillard
D'un chauffard, d'un soulard qui passait dans la rue
Certains meurent encore tendres
Certains meurent en plein feu de leur jeunesse ouverte
Un képis sur la tête pour un vieux président,
Certains meurent en plein feu de leur adolescence
Pris d'un coup de démence, ils se pendent au plafond
Certains crèvent d'apprendre
Certains meurent pour que dalle, d'une piqûre de bête,
D'une pierre sur la tête, le hasard les reprend,
Certains meurent pour que dalle, d'être allés s'éclater
Aux vitres des cités en gueulant 'Dieu est grand!'
Certains meurent sans comprendre
Certains meurent et reviennent, tout éblouis de là
D'avoir goûté la joie, mais de l'autre côté
Certains meurent et reviennent, en riant aux éclats
A cette peur qu'on a de voir tout s'effacer
Certains meurent sans qu'ils tremblent
D'autres meurent de tristesse, tout imbibés d'alcool
Suivant le protocole qu'on leur a inventé
D'autres meurent de tristesse, sans se donner le temps
D'arrêter, un instant, leur vie conditionnée
Certains se croient de cendre
Et les larmes me viennent quand je te perds encore,
Moi qui serrais ton corps que je croyais tenir,
Oh les larmes me viennent, mais je laisse le marbre
Et je cours dans les arbres, et je te crois venir,
Souriante descendre
Vu qu'on meure tous les jours, qu'on meure à chaque instant
Quand on crache le vent qu'on a dans nos poitrines,
Vu qu'on meure tous les jours, qu'on meure et qu'on revit
Autant laisser la vie être, autant qu'on s'incline
Je veux t'aimer la cendre
Certains meurent et reviennent, tout éblouis de là,
D'avoir goûté la joie, mais de l'autre côté
Certains meurent et reviennent, en riant aux éclats
A cette peur qu'on a de voir tout s'effacer,
Certains meurent sans qu'ils tremblent…
Et je t'aime la Cendre.'
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