GE
l'équipe de rugby de la ville monte en première division,
au bout de 10 ans de travail…
serait-ce une nouvelle façon de s'exprimer dérivée d'internet? à moins que ce ne soit une "intervention artistique" "trash"?
détruire les énormes blockhaus du port exhume des fragments du cadavre de la guerre 1939-45.
les pays de la zone euro vont de retrouver dans la même situation.
…une odeur de terre et de procréation sollicitait mes sens pendant qu'avec acharnement le chant du merle me retenait à l'instant, (avec ce même amour qu'ont ces mères qui ne peuvent pas lâcher la main de l'enfant au matin de son premier jour d'école). Le merle ignorait que je savais que le présent produit du futur pour devenir du passé ; et j'enviais son ignorance, qui n'était pas liberté, puisqu'il n'avait à s'affranchir de rien, il n'était même pas merle, puisque c'est moi qui l'affuble de ce nom. Pourquoi ne pas appeler le merle : pomme ? J'entendais chanter la pomme dans l'arbre pendant qu'un cycliste grimpait aux murs d'un théâtre dans lequel une école de percussion donnait un gala. Une femme saignait à la tête avec abondance - je n'y prêtais que peu d'importance - tout occupé à aimer intensément…
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je photographie un arbre.
-Pourquoi ?
-Parce que je le trouve beau.
-Mais il est pas beau ton arbre, t'es drôle toi, t'es drôle toi…
Le galopin de six ans - pas plus - me décoche un sourire qui lui va jusqu'aux oreilles, qu'il a joliment en feuilles de choux, et s'en va gambadant en chantonnant : « T'es drôle toi, t'es drôle toi… »
Un homme à lunettes noires éructe une bulle de rouille à la rue de Chantepoulet…
"Hello! Yes! Yes! Where are you from…don't move, yes, thank you. Enjoy your stay in Switzerland!"
De petits croissants au jambon, nains, s'agitent sur des plateaux d'argent. Le galeriste, sympathique, affairé, enchaîne les politesses les unes aux autres, les fait porter en cerceau aux invités comme ces colliers de fleurs qu'offrent les vahinés aux touristes quand ils descendent d'avion à Papeete. Lausanne : l'exotisme provincial dirait l'un. Verres qui tintent, avec le rouge qui s'agite. Femmes sous tensions dans leurs lycra noirs, riantes de se savoir plus vivantes que les toiles de lin suspendues aux murs.
Ping-pong de discours incohérents. (Qu'il faudrait enregistrer, décaler de trente secondes et renvoyer dans des haut-parleurs, et ainsi de suite…propose un galeriste genevois désabusé, jaloux, peut-être, un peu, du succès de son collègue vaudois).
Logopédiste poète. Peintre iranien égaré. Vieille connaissance retrouvée.
« Qu'est-ce que la poésie, madame ? »
Avec une vigueur de volcan islandais, Tabarini jaillit au milieu d'une conversation. Jacques Probst, en vrai, sort de ses livres. Une femme - née pendant la nuit - fait briller les étoiles dans les yeux de quelques uns, un peu plus bas une ambulance hulule, bref, l'ami Philippe vernit…
Little Italy, Sunday morning. I felt like home, at the Rez, when at a certain time of the day, everyone converges to one place and become just one big loving family. We were at Caffe San Simeon that morning, enjoying coffee and friendship.
What is she saying? What are her feelings at the very moment? Is she anxious or just impatient? Is she…
L'Etat des choses: exposées à la Dîme, les photos d'Alain de Kalbermatten revisitent avec succès le film-culte de Wim Wenders.
Selon le modèle de Greenspan qui mesure la cherté du marché-actions par rapport aux obligations, le rendement des bénéfices E/P devrait être égal au taux obligataire à long-terme R.
"Quid de la prime de risque pour détenir des actions ?" me lance-t-elle … un brin ironique.
Me voilà bon pour y méditer jusqu'à la semaine prochaine …
Le cercle peut être vertueux, quand baisse des taux d'intérêt et réduction du déficit public s'auto-alimentent. Ce fut le cas de l'Italie dans les années 90. Pour l'instant, le cercle est vicieux en Grèce.
Après cette image, l'écran de mon appareil de photo décide de rester noir. A jamais.
fuir devant le réel avec
le cheval ami de l'homme - le cygne sublimement élégant
l'avion si rapide et si bon marché par easyjet
l'ours pelucheux - le chaton douceâtre - le chien affectueux
le 4x4 martelant les fantasmes de puissance de son maître
mais la fuite est si douce…
j'avais préféré "Le bonheur dans le crime"
lu dans ma jeunesse
ou "Le devoir de violence" de Iambo Ouologuem
ou "La littérature et le mal"
tous relus de nombreuses fois
et je me tiens sans faillir à mes amours d'antan
mais qui donc désire encore autre chose que
toujours plus de technologie ?
la technologie étant l'ultime mièvrerie
la dernière fuite devant le réel
avant l'effacement pur et simple… pfuitt !!!
la somme infinie de tous ces petits bonheurs google-earthiens
confortables et satisfaits, excessivement nets et saturés
se soustrait de la force de vie disponible dans l'humanité
celle qui affronte le réel, la douleur, la violence et la mort
mais la fuite est si douce…
le trajet d'une image entrant dans mon corps par un matin de mai 2010
ça c'est une chose à dire !
son cheminement entre le beau, le faux, le chatouillement intérieur…
la colère, ou le merci à l'auteur, le rire…
ICI:
fleur est-elle égale à beauté ?
moi, j'y vois jeu - est-elle un déguisement de gamine ?
est-elle le chapeau du monsieur ?
qui pourrait être chauffeur de Cadillac, semble-t-il…
et la ville ? comment ose-t-on la faire si petite …
Ah ! l'insolente !
merci
[25 mai 2010 - citation Elise Grandjean - 13h14]
Résumé du film : Au bord d'un étang, un grand-père et son petit-fils attendent patiemment qu'un poisson morde à l'hameçon. La scène-clé du film a lieu lorsque le vieux pêcheur s'empare du thermos et demande à son petit -fils :
- Tu veux du thé ?
À aucun moment, un poisson ne viendra troubler le vieux pêcheur et l'enfant.
Ce long métrage donne l'impression d'avoir passé une heure à observer deux escargots qui n'attendent rien de la vie ou peut-être, juste l'espoir de se taper une friture au repas du soir…..
Au cœur du vieux souk de Tyr, cette porte assortie de ce beau heurtoir donne sur un ancien hammam désaffecté…
On a tiré la bâche au-dessus de la rue pour faire concurrence au bleu des cieux…
Ne croyez pas que ce véhicule est à l'abandon : je l'ai vu démarrer avec ses passagers. On a le tourisme qu'on peut…
De toutes façons, les clignotants ne servent à rien dans un pays qui les ignore. Par contre, j'espère que le klaxon est en bon état, car c'est l'élément de base et absolument essentiel pour tout déplacement en voiture au Liban…
Prière de ne pas déranger…
Et puis, quand on a pris conscience des tragédies causées dans ce coin du monde par les confrontations confessionnelles, on se dit que ces croyances ne valent guère mieux que cette sorte d'assimilation dégradante que ce panneau suggère…
Et pour un mot sincère qui s'éveille mais ne touche à rien,
Juste un mot qui vit,
Merci.