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Catherine expose des photographies prises au cœur de la forêt amazonienne, majestueuse cathédrale de verdure, estomac primitif qui semble digérer encore la naissance du monde. On se renifle les conversations dans la glaciale galerie branchée mitterand+cramer qui, non climatisée, nous rejette sur le trottoir. Cacahouètes et verres de blanc…. Un accordéoniste avec ses deux enfants, voit de la lumière, vient nous jouer ses airs et nous met en joie. La petite qui a un sourire fendu jusqu'aux oreilles, tend un gobelet et quête quelques pièces pour la musique qui, nom d'un chien, donne alors un peu d'humanité à ces guindés menuets que sont les vernissages.
Viva la musica qui nous relie à l'instant, et la soirée fût belle…
A l'Igedo Fashion Fair de Düsseldorf du 22 au 24 juillet, les défilés se succèdent les uns aux autres. Défilés d'acheteurs, de mannequins, de jeunes gens coincés dans la fashion attitude, fashion attitude qui oscille entre convenances et transgression. Défilé de fake wild girls, de vieux beaux élégants qui ont des peaux de rhinocéros et des regards de Husky. Défilés de jeunes adolescentes qui se tortillent avec des regards de mépris pour l'innocence. Puis défilés des marques qui rivalisent d'imagination pour alpaguer les clients : Sirop - Café - Turbulence - Pure Instinct - Saint-Tropez - Tiger - Sensation - Rayure - Petit-Chou - Nice - Mer du Sud - Majestic - La Plus Belle - Meduse - Iris - Everybody - After Eden etc… mais c'est Hypernature, la marque pour schizophréniques dans le vent qui m'a le plus touché.
Lorsque se rejoignent la peinture et la photographie, le passé et l'instant, le cadre et le hors cadre, la maîtrise technique et le geste spontané…
Essayez de dire à un valaisan que Joseph-Samuel Farinet est une légende. Vous le vexerez presque autant qu'en lui faisant remarquer qu'il est facile de donner aux pauvres lorsqu'on utilise son repère pour frapper sa propre monnaie.
Ce petit homme vient de dévaliser tous les greniers entre Martigny et Aoste. De quoi nourrir 45'000 grognards prêts à dévorer l'Italie.
La mythique Fiat 500 tient la route dans les virages relevés sur le toit du Lingotto.
Quand elle met la main sur le coeur et dit "tu sais, ta fille, elle me manque", elle me fait craquer.
… ne puissent avoir que le meilleur, ne rencontrer aucune difficulté majeure, qu'au fond l'éducation soit une sorte d'arrosage automatique parfaitement réglé. Et pourtant les plantes solides sont celles qui peuvent résister à la sécheresse, et ce sont elles qui donnent les fruits qui ont du goût, non ?
inévitable, Silvia Baviera dans sa Galerie à la Zwinglistrasse à Zürich, devant ma photo de Klaudia Schifferle de 1977, partie de l'exposition "Punk is coming over us" qui dure encore jusqu'à mi-août.
au Pfannenstil, petite montagne ou grande colline à côté de Zürich
C'était le premier restaurant chinois de Zürich, aujourd'hui il doit y avoir au moins 100
La peine de faire un tour matinal par velo sur le Pfannenstil est récompensée avec une belle vue (et une belle douche, après)
«Le coq chante, le jour paraît. Pour que le bon couscous soit prêt, femme, debout, du courage! Pilons, pan pan, pilons gaiement.» Cette chanson de mon village natal explique à elle seule tout le rôle que le coq joue dans les sociétés africaines. En Afrique, tant que le coq chantera, la femme continuera à piler.»
autoportrait au travail avec effet, reflet de mon essouflement avant les vacances tant attendue!
rapide comme un nuage quand s'arrête l'averse
Elle baisse la tête, se compose un visage
Ses dents mordent sa lèvre rouge, elle salue
Ô tant de fois!
Son amour est bien loin, plus loin que les étoiles.
L'héliotrope pourtant se tourne vers le soleil
Son coeur est divisé comme le feu l'est de l'eau.
que nous ne sommes jamais en mesure de leur accorder.
ou de cours l'un de ses sens,
par exemple la vue.
Désinvolte,
il contredit brutalement la pensée…
"Mon corps suit ses propres idées, car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi" (Roland Barthes)
Paris, France — Le 24/07/07 - Aujourd'hui est célébré à Sao Paulo (Brésil) le premier anniversaire du moratoire sur le commerce des cultures de soja issu de la déforestation de l'Amazonie qui a permis une vraie diminution des nouvelles plantations de soja dans la forêt amazonienne. Greenpeace et un grand nombre de distributeurs européens ont réaffirmé aujourd'hui leur soutien au moratoire en tant qu'outil de protection de la première forêt tropicale de la planète.