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L'éducation fait son cirque au parc des Bastions le 8 9 et 10 juin. Animations, concerts, etc… Informations sur le thème d'une éducation solide, soit : savoir écouter, prendre le temps, encourager, mettre des limites, amener à l'autonomie, montrer ses sentiments, accepter le conflit, et donner beaucoup d'amour.
Article sur Monet dans le journal Libération de ce matin, lu sur la terrasse de Cartier à la rue Voltaire, mars s'est invité en juin, dis-je au serveur qui m'amène le café, et juillet en avril me répond-t-il. On n'a pas grand-chose d'autre à se dire. Passe un père et son fils, ils se tiennent par la main, tout juste, tellement l'un est grand et l'autre petit, suivis de la mère vingt pas derrière accompagnée de sa fille qui trottine joyeusement. Elle lui parle l'anglais avec un accent américain pâteux et ne peut s'empêcher, à ma hauteur de m'adresser un sourire, toc, un sourire à la mormon, un de ces sourires bouclier à l'américaine, héritage d'importation du puritanisme batave qui dit : reste à ta place, moi je reste à la mienne (c'est Dieu qui me l'a enseigné - aime ton prochain, etc..) et les vaches seront bien gardées. Je serre les dents, agacé. Elle doit se dire : ils sont cons ces Suisses, aussi froids que leurs glaciers qui rétrécissent. Je m'en fous, replonge dans l'article sur Monet, lis : « Mon atelier, c'est ceci… » dit Monet en montrant les collines, la seine, à un journaliste qui lui demandait pourquoi il n'avait jamais eu d'atelier. Un beuglement me redresse, devant moi un jeune couple affalé l'un sur l'autre accoste un homme qui pousse un vélo. « Vous saviez que je sortais avec un enculé de sa race, vous le saviez !?!? ». Un moineau alors s'empare de mon croissant, profitant de mon inattention, tire dessus comme un forcené, il est beaucoup trop grand pour lui, beaucoup trop lourd…Tsst ! Tsst ! et s'envole dans le ciel de ce jour si vaste avec une miette dans le bec…
Pissoirs de restoroute à 1 franc. Voilà une idée géniale : taxer la production urinaire ! Un joli panneau fleuri célèbre les économies d'eau du pissoir à sec qui prétend contribuer, bla, bla, bla, à la sauvegarde de la planète, bla, bla, bla. Je les suspecte plutôt de vouloir économiser les factures de flotte à la fin du mois.
Mettez une bougie derrière un verre d'eau et glissez-y vos peurs. Elles s'éteindront avec la bougie. Sauf qu'il faut être patient. La moindre petite bougie prend trois heures à se consommer. Mais cela finit par se matérialiser. N'ayez crainte.
Discussion à bâtons rompus avec notre Présidente de la Confédération. Tel ambassadeur de l'Union Européenne lui répond au sujet du dossier brûlant sur la fiscalité: "ce n'est pas un problème mais nous allons le résoudre". Candidat au Champignac ?
La première gorgée de bière fut loin d'être ce menu plaisir dont parle Philippe Delerm dans son livre. L'odeur saisissante des pommes dans la cave, elle, oui.
Un proverbe japonais dit que l'on ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs. A Saint-Petersburg en Valais, tout est possible.
Le remplacement des ampoules à incandescence par des lampes "froides" permettrait d'économiser en Suisse la production de la centrale nucléaire de Gösgen. Surtout lorsque les dites ampoules sont éteintes en plein jour.
Foutu carré blanc: il était sensé nous signaler quelques scènes croustillantes à venir mais, à force de danser d'un coin de l'écran à l'autre, on ne voyait que lui.
Sur scène un homme vieux et vif, demi nu, parodie des stars féminines mais marchant comme un boiteux. "Discomfort, dissonance dans le confort des concepts médiatiques". Dans la salle, des corps et des visages de toutes sortes, concentrés sur quelque chose d'important. Certains immobiles, d'autres sautant, bousculant à la ronde. Par moment, un de ces corps traverse la foule, un peu de sang au lèvres, s'ouvrant un chemin à coups d'épaule. "Discomfort, dissonance dans le confort du consommateur de culture". Je me demande ce que nous sommes si nous ne savons plus jouir de ces moments de dissonnance, de ces petites brutalités de la vie, et je règle ma caméra le plus maladroitement possible, cherche les pires lumières, les recoins boueux que la puie a envahis. "Discomfort, dissonance dans le ronronnement des belles photographies". Nuit, autoroute, pluie. Je passe en revue les prises de la soirée. De l'erreur, de la maladresse, de la laideur boiteuse, de la foule informe, sortent des images dont quelques-unes sont importantes à mes yeux, prennent place dans ma vie. Peut-être ce visage dans son ivresse musicale, glacial comme un de La Tour.
(Concert de l'iguane à Neuchâtel)
… sont infinis et se développent à gauche, à droite, vers le fond ou vers l'avant, à travers les cons qui la fabriquent, qui la transportent ou qui la consomment !
"Poignardée dans les WC du TGV" - N'oublie pas de tirer la chasse !
"Kylie: J'ai des fesses de Noire" - Guili - Guili ! Kylie - Kylie ! Entre les fesses de Kylie, il y a un trou du cul … de journaliste ?
"Harry Potter aura son parc d'attractions en Floride" - Alors que les enfants s'étaient remis à lire, une écriveuse de merde a vendu ces enfants aux marchands de tout crin, films débiles, T-shirts, et maintenant parc d'attraction.
… et on se demande s'il est un piéton renversé par une voiture ou plutôt un inconscient qui s'est soudain arrêté là pour recevoir le soleil en plein visage et sentir sa chaleur sur l'asphalte. On ne sait si on doit lui poser une question, vérifier s'il vit encore… ou lui conseiller de s'éloigner des dangers du trafic.
… animé, parfois sérieux, légèrement arrosé, pimenté, tranchant quand il faut! Gerlof Salm, Michel Bruno, Francis Traunig, Francesca Reyes-Cortorreal et les célèbres piments mexicains.
faisait néçessaire de couvrir les fleurs déjà poussées, à Brigels sur 1300 m.s.m.
comme partout en Montagne. Pour des apartements qui seront vides pendant 11 mois sur 12, au moins.
sont arrivés devant un petit Bar, pour boire un verre. Leurs bagnoles SUV boivent plus qu'un verre. Les manchettes au kiosque à coté disent, que le probléme du CO2 ne sera pas resolu si vite. Evidamment…
au moins trois ans, que je ne suis plus parti en avion, faut quand même se préparer un peut tôt
Circuler à Bamako sur les artères principales de la capitale rélève d'un véritable parcours du combattant à cause de la présence des soi-disant memdiats habituels (petits élèves coraniques, aveugles et autres malades) qui n'hésitent d'ailleurs pas de prendre un passant par le bras comme son propre parent. Les usagers sont souvent même pris au dépourvus par ces gens. Des attitudes qui poussent souvent certains à piquer une nervosité.
Elle raconte qu'elle a voulu tuer ses quatres enfants par amour, trois ont survécu!
Agrandi 1000 fois, cellule de peau de ma bouche avec ses bactéries positive en noir.
Un bisou?