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INDIRA GANDHI
Indira Priyadarshini Gandhi, née Nehru, le 19 novembre 1917 et morte le 31 octobre 1984, est femme d'État indienne, Première ministre de 1966 à 1977 puis de 1980 à sa mort en 1984.
Fille unique de Jawaharlal Nehru, le premier Premier ministre de l'Inde, elle est la deuxième femme au monde élue démocratiquement à la tête d'un gouvernement, après Sirimavo Bandaranaike au Sri Lanka. C'est une figure majeure du Congrès et de la politique indienne de la seconde moitié du XXe siècle et ses mandats à la tête de l'Inde sont marqués par une forte centralisation du pouvoir. Elle mène la troisième guerre indo-pakistanaise, développe un programme d'armes nucléaires et accroit l'influence de l'Inde sur l'Asie du Sud. Son gouvernement préside à la Révolution verte et à la nationalisation des banques et des principales industries. De 1975 à 1977, Indira Gandhi instaure un état d'urgence controversé qui lui permet de suspendre les libertés publiques.
Défaite en 1977, Indira Gandhi redevient Première ministre à la suite des élections de 1980. Elle est assassinée en 1984 par ses gardes du corps sikhs après avoir ordonné l'attaque du Temple d'Or contre les séparatistes du Pendjab.
PROBLEME ALIMENTAIRE
En Inde, où l'on recense le plus grand nombre d'affamés de la planète, le gouvernement a approuvé en décembre 2011 un ambitieux projet de loi sur la sécurité alimentaire garantissant la distribution de céréales subventionnées à toutes les familles pauvres. Cette mesure concernera 60% du 1,2 milliard d'habitants que compte le pays.
En Inde ce sont surtout la logistique et le gaspillage qui posent problème. Chaque année reconnaît New Delhi, jusqu'à 40% des fruits et des légumes indiens pourrissent dans les champs ou pendant leur transport au marché. Plusieurs milliers de tonnes de blé et de riz deviennent également impropres à la consommation faute d'avoir été stockés dans des endroits frais et à l'abri des rongeurs.
(Courrier Int. No 1112 Extrait Financiale Times Londres)
CHRISTIANISME EN INDE
Le christianisme est, statistiquement, la troisième religion de l'Inde, avec approximativement 24 millions de fidèles, qui constituent 2,3 % de la population totale du pays. Le christianisme est une religion minoritaire en Inde.
Les premières communautés chrétiennes auraient été fondées il a près de 2 000 ans et auraient donné naissance à l'Église de Malabar (première Église chrétienne). Selon une ancienne et solide tradition, la première évangélisation fut l'œuvre de Thomas l'incrédule, l'un des douze apôtres du Christ. Son tombeau, non formellement indentifié, se trouve dans la basilique Saint-Thomas de Mylapore, à Madras. L'Église malankare Mar Thoma compterait un million d'adeptes.
L'histoire de l'Église latine catholique commence avec l'arrivée de Vasco de Gama. Une des premières églises encore debout, de style roman, se trouve à Cochin dans le Kerala. Dans l'ancienne colonie portugaise de Goa, des monastères en ruine sont encore visités. On retrouve de nombreux Indiens chrétiens catholiques avec des patronymes ou noms d'origine Portugaise en Inde, en dehors des anciennes colonies portugaises, comme à Bombay, ou à Cochin, mais ils ne parlent plus le portugais, mais le plus souvent les langues locales, avec souvent l'anglais. Au Bengale-Occidental, les prêtres des églises catholiques ont souvent des noms portugais.
(Renseignements Wikipedia, faut bien que ces réseaux sociaux servent à quelque chose !)
ROUTES INDIENNES
Rouler sur les routes indiennes est un spectacle en soi, toujours renouvelé. Qu'il s'agisse des antiques Ambassador ou des voitures plus modernes, prendre la route est toujours un départ pour mille surprises.
Les trois choses dont on a besoin, en Inde, quand on part en voiture : « Good horn, good brakes and good luck. » (Un bon klaxon, de bons freins, et de la chance)
AUX PORTES DES HIMALAYAS
Les grands enseignements des Védas, les Préceptes de Bouddha, Issa (Jésus), Apollonius de Tyane, Paracelse, Thomas Vaughan, Ramakrishna, les innombrables appels des siècles et toutes les nations, nous dirigent vers la Grande Montagne de l'Inde, qui garde le trésor.
Aimez l'Inde
Les Montagnes de l'Inde gardent les feuilles et les racines curatives.
Les Montagnes de l'Inde ont rassemblé de puissantes énergies et ont drainé les meilleurs courants pour renforcer le corps et l'esprit.
Aimez l'Inde !
« Lapis exilis dicidur origo mundi. »
Le Ladakh, le Cachemire, Kangra et Lahoul, Kulu et Spiti sont spécialement remarquables sous leurs aspects historiques, géologique et scientifique. Ici, traçant leur sentier par leur accomplissement, sont passés les Mahatmas et les Rishis, les rois et les héros ; ici sont mentionnés les noms de Nagarjuna, Padma Sambhava et Santa Rakhshita.
« Shambhala » Nicolas Roerich
Le monde est peut-être imparfait, mais si vous passez votre temps à en chercher un qui soit meilleur, vous échouerez dans un endroit encore pire.
Lev Grossmann CODEX LE MANUSCRIT OUBLIE Calmann-Lévy 2007
BYE BYE MALANA !
La polygamie est encore aujourd'hui pratiquée à Malana, c'est peut-être une des raisons de rencontrer autant d'habitants d'aspect débile. En tous cas, je n'ai pas voulu m'attarder à analyser la chose, sur le moment je devais me défaire de ces petits dealers. Je prends une ruelle au hasard et continu ma visite du village. Je rencontre alors un vieillard et son petit fils de 3 ans. Il parle d'une voix paisible à l'enfant en me montrant du doigt, lui expliquant que j'étais un étranger et qu'il ne fallait absolument pas se faire toucher. L'enfant a dû comprendre la leçon, car quand je le croise, il fit un écart avec des yeux apeuré. Arrivé au bout du village, je prends deux trois photos et retourne sur mes pas. Mal m'en pris en arrivant sur l'esplanade de faire une photo d'un détail de temple. Un jeune se mit à crier « No photo ! no photo ! » À partir de là, l'atmosphère sur cette place devint électrique. Je passe à côté lui, l'air mauvais il me fait comprendre que je dois déguerpir, à côté de lui, un jeune était en train de malaxer sur une ardoise du haschisch. Je me retourne, et une espèce de Quasimodo avec un enfant sur le dos vient près de moi et me dit « Photo, photo ! » Un qui me disait, pas de photos, l'autre qui voulait que je le prenne en photo, ça devenait ubuesque. Je passe devant le Parlement qui siégeait, mais là pas de réactions négatives, je décide alors de quitter le village, sous les sarcasmes des jeunes qui voyant que je n'étais pas intéressé par la « Malana Cream » se mirent à m'insulter.
Après avoir vu Malana, je peux comprendre l'état d'esprit de Anciens. Les habitants reprochent aux étrangers d'avoir contribué à bâtir une image tronquée de Malana en l'associant exclusivement au commerce de la drogue. En février 2017, le village avait ainsi interdit les photos : les clichés pris par les visiteurs étaient perçus par les locaux comme caricaturaux, réduisant trop souvent Malana à un carrefour du trafic de drogue.
Les hautes cimes ne sont plus en mesure de protéger les traditions et les gens de Malana. Trop facilement accessibles. La construction pour les besoins du barrage d'une piste carrossable aux portes du village a contribué à ce déclin. L'Etat n'a jamais été trop favorable à ceux qui ne voulaient pas se fondre dans le moule de la Fédération indienne. Et ce sont les indiens qui ont favorisé le développement du tourisme dans le village, une invasion impossible à contrôler aujourd'hui.....
MALAPPRIS À MALANA
Dans la plupart des guides touristiques, il est dit : « À l'entrée, vous devez attendre d'être invité à pénétrer dans les ruelles bordées de petites maisons en pierre et en bois. Surtout, ne touchez ni les villageois, ni leurs biens ». C'est après une montée de trois-quarts d'heure que j'arrive enfin au village de Manala. Ignorant les conseils du guide, je traverse un torrent et pénètre dans le village le long d'une ruelle qui suit des égouts à ciel ouvert. Les ruelle me semblent vides, je continus mon chemin jusqu'à une place bien ensoleillées et colorées où des femmes sont en train d'étaler de la laine de mouton sur de grand tapis. Les enfants jouent en criant sur la place, je ne remarque aucun signe dérangeant, même, ils ont l'air de m'ignorer. Je constate qu'il y a énormément de femmes et d'enfants et très peu d'hommes. Devant l'atmosphère qui ne m'est pas hostile je m'enhardis à continuer jusqu'au centre du village où se trouve l'esplanade en pierre et roche d'ardoise de la Chambre Haute et les principaux temples de Malana. C'est là que les hommes sont réunis, assis sur les murs et devant la Chambre Haute. Ils jettent sur moi un regard furtif, ignorant pour certains ma présence et d'autres me regardent en rigolant. Je ne suis pas tranquille pour tout autant, et je me garde de faire des photos, bon réflexe ! Un jeune sur une maison voisine me cri « You smoke », je lui fais signe que non et poursuit ma visite dans le haut du village. Et là, juste après l'esplanade, commence de sortir des maisons des espèces de zombis, qui commencent à m'entourer en me demandant si je fume, si je veux venir fumer un shilom, si je veux acheter du shit. Tous le long de la ruelle j'avais l'impression d'être dans un film d'épouvante ou dans le film moyenâgeux « Sacré Graal » des Monthy Python. J'ai rarement vu une concentration de gens dégénérés, crasseux, pouilleux, dont certains avaient le regard halluciné, tous me collant aux fesses pour me vendre leur came. Bonjour les effets de la « Malana Cream »...