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Le déshonneur du monde
Figé dans l'immobilisme
La paresse du songe
Effrayante
Otage d'un corps
Qui se contente de vivre
Exigeons un peu plus
Soyons désinvolte
Un accroc dans l'horizon
L'aléa
Se dissipe à l'aveugle
A la marge des seuils
Dans la discrétion d'un incident
Il embarque au passage
Les réminiscences d'un passé furibond
Escapade de la fuite
Le fardeau du lendemain
Dorénavant proscrit
Abscond de ses procurations
J'évapore
Me diffuse
Dans la brume
A l'écho des nuages
On progresse à bas bruit
Pétrifié du tyran tout en haut
Le congé des idiots
Vulnérables devant la fureur
Fuyards de l'angoisse d'un nuage dissipé
Face au changement opportun de beauté
Les visages maculés de paresse
Consument les songes
Face à l'agonie
Derrière les yeux aveugles par intérim
Les paupières ivres du fugitif victorieux
On penchera dans la neige chaude
Les mésusages d'une pensée saturée
Noircie
Sans possible évitement
On frôle une percée de l'intime
Carapace blindée
C'est dans la cité surchauffée
Fièvre de la fin
Les regards s'entrechoquent
On passe le chemin
Silencieux des autres
Dans une pluie de cendre
Incandescente
Les mots de l'inutile
Dans un jour d'après la fête
Au sortir de sa coquille
Extralucide
Des voisinages de l'au-delà
Sans filtre
Les gardes fous nous laissent sans regrets
Dans un écrin du jardin des corps
Sans emprise sur le docile
Porter des mots pour clore des espaces
Dans un langage qui capture
Porter des mots de lumière qui décloisonnent
Qui suspendent la douleur du temps
Qui amincissent le poids du mauvais temps
Signifier les invisibles
Vaporeux dans la matière
Accroché dans les sublimes méandres du tourment
Mission conforme aux apparences
Les entrées sauvages seront dissimulées
On ne s'extrait du chaos que par les vides de l'invisible
La vision s'efface
Dans une impasse à élargir
Comme dans un montage sans éthique
La guerre des usages communs semblait figée
En boucle sonore
Le volatile s'incruste dans la durée
Sculpté dans une pierre de lune
Le carnage est exaucé
Reste à savouré les résidus
Quand les éclats sont emmurés
La gravité des mœurs de la descendance
Consument les âmes de ceux qui se pensaient savant
Le requiem de la pensée s'énonce
Le souffle d'un à coté désorganisé
Propose la fin du grabuge
Imminente
Les retenus utiles devant l'obscène
19-12-2025 à 14H00 la liberté sera né (3iAtlas).
Les démons qui règnent le monde ont bien compris que leur empire a pris fin. Ils s'épuisent dans les menaces.
