GE
Victoire d'étape qui met la chanson au cœur:
Aujourd'hui, sept zadistes de la colline ont été acquitté.es entièrement ou partiellement des charges qui pesaient contre elleux.
Pas de prison pour les Orchidées!
Enfin, pour celles-ci... Il en reste une trentaine dans la machine juridique!
[un médecin israélien]
ah oui ! j'ai 75 ans aujourd'hui ...
///Ils ramaient sur la barque fatiguée .
Ils voyaient à leur droite un grand trou où l'eau s'engouffrait. Un silence voluptueux en sortait.
Les bords étaient arrondis et lisses, ils semblaient chauds.
Mais leur barque s'éloignait lentement. Leurs yeux tristes étaient tournés vers l'image qui s'en allait. Il n'y avait pas d'eau dans la barque, la mer se faisait entendre en frappant contre la coque. La tempête était curieusement silencieuse et raisonnable.
Les eaux vertes écumeuses se gonflaient lentement avec effort. Leur brève transparence s'illuminait d'éclairs violets. Les nuages noirs étaient poisseux comme des figues restées sur l'arbre. La barque était continuellement enveloppée par les vagues. Elle était sèche. L'eau était retenue par quelque chose de transparent au dessus des têtes des rameurs.
[]
///Ce rêve me revient. Il revient sans cesse.
Il doit bien être occupé à me parler de quelque chose.
Je me demande de quoi il me parle.
Sans comprendre, même dans l'incertitude (ou plutôt surtout dans cette secrète vraisemblance mensongère) je l'aime ce rêve, il m'est nécessaire.
Il parle de corps en groupes, il parle de terres inexplorées, il parle de l'étrange du monde, il parle de la noyade dans la vie, il parle bien sûr du dangereux du pouvoir. Il parle bien sûr de la solitude et de la puissance ou de l'impuissance du désir.
Ou peut-être ne parle-t-il de rien du tout. Peut-être se donne-t-il juste un peu de plaisir à lui-même.
[]
///Bref, l'ombre dit :
"Allez comme une rivière qui frappe une
pierre dans la vallée, continuez, il n'y a
pas d'espoir de miracle venant des morts,
soyez en vie"
[]
///Je ne comprends pas ce que tu dis.
Ne me fais pas mal.
Aime-moi !
Ami ! Ami !
Pourquoi ne crois-tu pas en moi ?
Il recule. Il a peur. Il ne comprend pas ce que la chose désire.
[]
///
Maintenant il supplie pour des applaudissements, il se met à genoux.
Ecoute-moi !
Aime-moi !
Touche-moi !
Pourquoi tu ne m'applaudis pas ?
Mais il voit bien qu'on ne veut pas lui parler.
Alors il se tait.
[]