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Vous MadeMoiselle
Vous n'êtes Pas un Petit Lieu
Vous êtes Vous
[Mademoiselle du village Perdu]
Vous persistez Pleine de Mystères
Mademoiselle
Qui M'Enveloppent Parfois de Surprise
Mais je le Sais, Vous me l'avez Appris
Il Ne faut Pas Comprendre
Il Suffit de Plonger
[Mademoiselle du village Perdu]
Se frotter à Vous Mademoiselle
C'est vous Toucher vous Perdre
Puis vous Rapercevoir Au Loin
C'est Errer dans Une Forêt Inconnue Immense
Sauvage Inexplorée
Quelle solidité de Ne Pas comprendre
[Mademoiselle du village Perdu]
Vous êtes la Forêt Immense 
Mademoiselle, la Proximité des Bêtes
Des Eaux Des Vents
Des lacs Gelés se Rouvrant brutalement
Laissent Exploser la Floraison
[Mademoiselle du village Perdu]
La Forêt Immense
Les Rivières pleines de Survie
Les Hurlements des Loups
Les Aurores Boréales
Et la Peur bien Sûr et la Mort
[Mademoiselle du village Perdu]
Sait-on Jamais vraiment 
Où l'On est à l'intérieur de Vous
Mais il Suffit de ...
Oublier de Maîtriser
Apprendre à survivre
Dans toutes les Forêts
[Mademoiselle du village Perdu]
Vous avez Dressé En moi
Un inconnu Chasseur
Vous me Forcez à Chasser
Je ne chasse Aucune Proie
Je Chasse la Foret
[Mademoiselle du village Perdu]
 
	
	
			
			
			
			 
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		 
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		 
	
	
			Jamais vu autant de déplacement 
pour une population 
manquant autant de mobilité
le nomadisme institué
A l'atelier Cordes et Noeuds
Qu'as-tu appris ma fille?
J'ai appris ma mère
A me détacher
Les yeux de feu de Zig 
ont mangé mon Noël 
restée des heures durant
dans ses yeux fauves 
je t'ai tout dit
Et il sait monter sur la scène
sans que la scène soit à lui
il sait la nature libre
il la prend quand elle se donne
dès qu'il est prêt il dit :
j'arrive
Il la prend et puis s'en va 
la regarde sereinement 
colonisée par d'autres luttes et d'autres corps
Elle est la Place
Au coeur du jour 
un poing fermé 
ouvrira les entrailles 
comme on se bat 
dans la forêt
Un ange nu sous la lumière 
du couchant en extase 
chaque jour depuis 1783
Et mourir à ses pieds
 
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		 
	
	
			
			Je voudrais faire voler les lettres désertées
Vestiges solitaires et hagards
Nous sommes ce peuple nomade.
Hésitant à chaque pas
Dans ton brouillard ouaté
Vois-tu venir
Les mêmes nuages que moi?
A tes yeux d'aliéné
Tes yeux de cabot
J'emprunte la cuirasse et le bouclier.
Il doit être onze heures du soir
Desserre ce poing 
Ce n'est que moi
J'ai deviné tes doigts 
Accaparés par une mélodie que toi seul distingue
Tu ne m'écoutes pas.
 
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		 
	
	
			
			
			
			
			
			
			
		 
	
	
			"Patience is not the ability to wait, but the ability to keep a good attitude while waiting" - Joyce Meyer
"Men become accustomed to poison by degrees" - Victor Hugo
"Let the rain beat upon your head with silver liquid drops. Let the rain sing you a lullaby" - Langston Hughes
"When that shutter clicks, anything else that can be done afterward is not worth consideration" - Edward Steichen
"Nous ne voulons pas d'un monde où la garantie de ne pas mourir de faim s'échange contre le risque de mourir d'ennui" - Raoul Vaneigem
"A runner must run with dreams in his heart" - Emil Zatopek
"Since we cannot change reality, let us change the eyes which see reality" - Nikos Kazantzakis
