GE
(c'est amusant comme les choses se succèdent...)
je suis retournées voir les joueurs. Leurs jeux de mains sont comme des ballets.
ceci est l'image initiale d'un projet. Bombay disparaît. C'est vrai, on ne s'en rend pas compte. Le mouvement de modernisation qui uniformise les vitrines avance à pas de loups dans la vieille ville. cependant... c'est vrai, Bombay disparaît. Ses petits métiers, ses mendiants, ses vieilles bagnoles. Bombay se met au goût du global village.... Pour la retenir, je la photographie.
Se retrouver au bord d'un étang pour retranscrire en italien des textes de l'au-delà transmis à une suédoise vivant en Australie, un grand moment de verticalité.
Revenir dans les endroits que l'on aime et trouver une nouvelle inspiration, bonheur du photographe
- ... J'arrive vers la zone piétonne, le flic il m'arrête et me dis que je ne peux pas passer.
- C'est pour une livraison.
- C'est quoi ce truc accroché à votre rétroviseur ?
- Ca ? C'est un attrape cauchemar
- Bon allez, ça va pour cette fois.
Commentaire Photopera: "Illustration d'un découragement? On se demande...
(Seul le fou n'a pas de perspectives)."
Réponse de l'auteur: "Certainement, je suis le fou..."
Notre lumière qui vient du ciel
Que une par jour soit réalisé
Que ton règne se propage sur internet
Que ta photo soit fraîche en suisse et à l'étranger
Donne-nous aujourd'hui notre shoot de ce jour
Pardonne-nous nos médiocrités comme nous
Pardonnons aussi à celui qui nous a copié-collé
Et ne nous laisse pas entrer en tentation de la facilité
Mais délivre-nous de la phrase célèbre
Car c'est à Toi qu'appartiennent : la diversité,
l'intelligence et la liberté
Pour les obturations des obturations
Amen!
"en ce début de 2014 invite en ton silence intérieur les pensées interdites que tu te caches à toi-même et accorde-toi le bonheur d'une sublime mauvaise résolution" (MJ)
" allons enfants de l'obéissance, baisons la nouvelle année avant qu'elle ne nous baise !" (MJ)
(Hommage à J)
En 2014 n'enfile pas de gants parfumés pour dire le réel (MJ)
Qu'un vent de liberté souffle sur le monde pour cette année 2014 ! Le premier janvier on a le droit de rêver un peu.
"Plainly, the sheep and the wolf are not agreed upon a definition of liberty" - Abraham Lincoln
"I have two pairs of reading glasses. One pair is for reading fiction, the other for non-fiction" - Steven Wright
"If you have meditated for many years and have reached a lofty height in your meditation, as I have, you can meditate while running and cycling and painting" - Sri Chinmoy
"In the end, it's not the years in your life that count. It's the life in your years" - Abraham Lincoln
"It is not the clear-sighted who rule the world. Great achievements are accomplished in a blessed, warm fog" - Joseph Conrad
"In the Spring, I have counted 136 different kinds of weather inside of 24 hours" - Mark Twain
spunk my hat and i'll be your dog
AEROPORT DE GENEVE, HÔTEL IBIS.
Ca y est, je suis dans le « sas » de décompression. De ma chambre d'hôtel, je vois les avions qui décollent et s'en vont vers des horizons lointains. Demain matin, je m'envole pour l'Inde, je m'en vais retrouver ce pays qui me fascine tant, je m'en vais à nouveau retrouver les contreforts de l'Himalaya, au froid, dans la neige, dans les vallées que les touristes ont désertés pour des destinations plus chaudes et plus hospitalières. Fuir la Suisse, ce petit pays de 7 millions d'habitants, tip top en ordre, en apparence, pour aller s'isoler dans un pays de 1,25 milliards d'habitants, deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine, c'est un paradoxe.
C'est comme ça ! J'aime l'Inde, depuis que je l'ai découvert en 1986. « Mother India », on l'aime ou on la déteste, en tout cas elle ne vous laisse pas indifférent. On est émerveillé par son exotisme et sa spiritualité, on est dégoûté par ses viols, sa corruption et son système dépassé de castes, qui aujourd'hui encore, n'est pas totalement éradiqué. Mais la dualité n'est-elle pas le propre de l'homme ?
L'Inde est un pays fascinant, à commencer par ses paysages. Vous ne pouvez pas rester insensible face à ses déserts, ses jungles où rodent les tigres, son océan, ses fleuves sacrés, ses majestueuses montagnes himalayennes et son grand plateau central, monotone, virant de l'ocre au vert, recouvert par-ci, par-là, de petites collines arrondies. L'approche de l'Himalaya, sur des centaines de kilomètres, émeut votre regard. Plus vous prenez de la hauteur, plus votre esprit s'enflamme, vous sentez que vous approchez de la « Demeure des dieux », que vous approchez de la demeure de Shiva, « celui qui rend heureux, le bienveillant », le grand ascète, destructeur de l'ignorance, que beaucoup honorent comme dieu tout-puissant.
Mais l'Inde, c'est surtout sa présence humaine qui s'impose partout. Si vous n'aimez pas les êtres humains, n'allez pas en Inde, restez chez vous et continuez à vous prélasser dans votre twittosphère, blogosphère, youtuberie et facebookerie qui donnent l'illusion d'être connectée au monde.
En Inde, l'illusion c'est « Mãyã », c'est l'ignorance qui voile la vision de Dieu et qui vous déconnecte de la Réalité.