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Curieusement, il n'y a pas de cèdre en Amérique du Nord bien que nous les nommions ainsi. Assurément, ils sont de la même famille mais en fait ce sont des thuyas blancs au Québec. En Colombie britanique, on trouve du cèdre rouge.
Émy est la chienne de la voisine et Bosko est le chien de mon patron.
Tous deux utilisent ce sentier pour se visiter lorsque Bosko est à Preissac.
Une bonne sauce commence par un bon fond. Les os doivent rôtir pour obtenir des bons sucs de viande.
Il y a comme une ambiance énigmatique dans cette ruelle déserte. Comme si quelqu'un allait déboucher de derrière les buissons...
En route pour le Forte di Bard, expo de Bert Stern, Marilyn last sitting...
Pas vu l'expo, les ascenseurs mettant un temps fou à atteindre le sommet du Fort...
Le compte postal de l'Association Une par jour vient d'être ouvert!!!
Et il est tout tout petit...
Je lui parle de la beauté du nombre d'or. Cet unique rapport entre deux longueurs et telles que le rapport de la somme des deux longueurs (a+b) sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b). Placer son sujet à la section d'or pour pouvoir lire la photo de gauche à droite, avec une ligne de fuite sur la droite.
Mais je suis égyptienne... ça marche aussi votre théorie ?
La photo qui marche toute seule vers la boite, bonheur du photographe
My friend Robbert is a positive news journalist. Today we spoke about starting a new business. At a pub with beer and vlammetjes (little flames), a snack.
Today was the last day of her schoolcareer. She had worked as a teacher for forty years. "I neglected my friends", she told me. They gave her a piece of art and a party to end. I enjoyed the buffet and wine a lot.
Une invraisemblable odeur d'herbe coupée, au cÅ“ur de Colombo, fait frétiller mes naseaux, coupe mon galop, et me ravi. M'aborde alors, profitant de ma béatitude, un homme élégant qui cale son sourire sur le mien. Il est visiblement Sri-Lankais, et se présente en allemand comme étant dans la finance, habitant l'Allemagne, de retour au pays pour de courtes vacances.
-Schön.. Ja... und ... etc...
Puis il me demande, tout à coup grave, si j'ai été dans cet endroit fantastique où une fois par année, le 13 et le 14 novembre justement, il y a de fabuleux discounts sur les produits les plus variés, sans rentrer dans les détails.
-Quoi, vous n'avez pas encore été aux Sales ? Allez-y, schnell...
Un tuk-tuk justement passe par là, il le alpague, me pousse dedans moi et ma curiosité, et dit au chauffeur : SALES !
Après un quart d'heure de route, un peu en périphérie, on me dépose devant la boutique clinquante d'un vendeur de pierres semi-précieuses. On m'attendait visiblement. Me reçoit avec égard, me pousse une chaise sous le cul pendant que j'applaudis intérieurement pour la qualité de la prestation du rabatteur. Je mets alors le paquet, décide d'acheter pour plusieurs centaines de dollars de cailloux - très beaux d'ailleurs - et au moment de payer me barre, et me marre en voyant le vendeur déconfit.
J'adore le Sri-Lanka !
Gare de Colombo.
L'homme, fringué comme un amiral, pavane ses galons sur le quai. Certains l'interrogent, avec une inquiète déférence, en dépliant des papiers, d'autres suivent du regard ce que pointe son index. Il a l'autorité d'un policier au milieu d'un carrefour fréquenté.
Soudain le train s'ébroue, hésite, hoquette et s'arrache au quai. Au pas d'abord, en faisant claquer les wagons. Apparaît alors une femme, qui fait signe au train de revenir. Et continue de courir en gesticulant avec une admirable obstination.
(...)
Nature luxuriante qui déborde, engloutit les constructions des hommes, s'insinue sous le ballaste, se penche en vagues immenses au-dessus du train.
Un serpent mangeur de rat me coupe la route.
Sir Lipton - soit dit en passant un thé dégueulasse - s'est fait sa laine sur le dos des Tamouls et a préparé le terreau de la plus longue et meurtrière guerre civile asiatique - entre 70 000 et 100 000 morts.
Carte postale payante. Plus de trente dollars pour mettre le pied sur le rocher d'en face - pour le moment encore gratos sur celui où je suis.
Je suis accroché aux boyaux du monstre de fer. Des milliards de particules de lumière, dures comme le silex s'entassent dans le fond de mes rétines et mettent le feu à mon sang. La bête se tord et avale la route avec sa gueule grande ouverte en poussant des rugissements lorsque le paysage résiste. Les arbres, les murs, les toits fuient et se penchent comme pour remercier d'avoir été épargné. Le cornac de cet animal d'acier sourit et flatte sa force en lui faisant boire du feu. Enivré, rien ne peut alors l'arrêter...
Tout ça pour une vingtaine de roupies pour une chevauchée de deux heures.
...
Martin et Petra, compagnons néerlandais, rencontrés dans les boyaux de la bête.
tandis que dans ma main, celle qui ne photographie pas les poules de mon quartier, se balance doucement dans son sachet plastique une autre poule, directement sortie des mains de mon boucher...
celle-là bien sûr, celle du sachet, je pense qu'elle a un peu perdu la tête !
bah ! avec toutes celles qui perdent la tête pour quelques sous !
quant à celle-ci, sur l'image, j'aime son air indigné
si elle ne sourit pas bêtement pour quelques sous, comme bien d'autres, peut-être échappera-t-elle à l'abattoir
et je me demande: se rend-elle compte de l'odeur de mort qui s'échappe du plastique, si proche d'elle qu'elle pourrait picorer dedans ?
pour ce qui en est de moi, j'aimerais bien avoir à chaque instant ce regard indigné
mais pourtant, j'ai parfois la tête qui vacille...
est-ce mauvais signe, docteur ?