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Quand un architecte rénove presque tous les immeubles de la rue...
Super expo sur Caravage et le Caravagisme. J'ai toujours pensé que Michelangelo Merisi da Caravaggio - né en 1571 et mort à 39 ans - était en réalité le premier Maitre de la Photographie. Je découvre ici qu'on le soupçonne d'avoir utilisé une "camera oscura"
Marie-Jo, directrice à la passion contagieuse du Palais idéal, oeuvre de toutes les oeuvres du Facteur Cheval.
Quel fou totalement génial, ce facteur qui parcourait 30 km à pied tous les jours et qui la nuit construisait son palais, en ramenant des pierres avec sa brouette dans son jardin.
Dans cette cour, il y a un côté jardin avec un marronnier sous lequel le rosé se laisse goûter goulument. Et un EMS juste à côté duquel je me verrais bien m'échapper, en temps voulu.
Comme une envie, passagère, de photos conceptuelles, après cette escapade en Arles.
Toute ma vie, j'ai rêvé
D'être une hôtesse de l'air.
Toute ma vie, j'ai rêvé
De voir le bas d'en haut.
Un ciel comme les touristes l'aiment sur les cartes postales. J'hésite à déclencher, à faire comme tout le monde, avec un téléphone en plus. Clic (un téléphone ne fait pas clac), c'est fait. Finissons cette bière.
En écoutant la radio aujourd'hui j'apprends, de l'interview d'un jeune musicien, que le message du rock c'est : « buvez, baisez, profitez ». Elvis, si tu entends ça, c'est pas la joie!
On m'a toujours appris de ne jamais aller se baigner après une fondue.
D'où vient cette légende qui dit que les Appenzellois sont des gens de petite taille? Et d'ailleurs, pourquoi cette préoccupation pour la taille?
acratopège, adjectif, masculin et féminin identiques. Du grec ancien ákratos, "pur, sans mélange" et pêgế, "source, fontaine". Sans qualités particulières. Qui a, en parlant d'une eau, une faible teneur en sels minéraux ou une teneur moindre que celle d'une eau minérale.
J'ai appris un nouveau mot ce soir avec Cédric et Nicole. Un collègue et sa femme qui me faisaient découvrir leur nouvelle maison tout en bois.
Tout est prêt pour recevoir mes amis ce soir. En bon épicurien, rien de plus plaisant que de cuisiner, ou peut être le plaisir de faire une image.
En ballade à la cabane des Audannes, j'en parlais justement à mon amie: " en ballade c'est toute ma jeunesse d'en trouver". On arrive à la cabane et il y cette caissette pleine :-D
Certaines personnes m'ont demandé qu'est-ce qu'est "Instagram".
Instagram, c'est une application disponible sur les smartphones Android et sur les iPhones.
C'est une application de type communautaire ou on prend des photos via un téléphone, et on peut les partager sur des réseaux sociaux.
Le concept est en lui même très intéressant.
en deux siècles et demi, on a quand même gagné quelque chose !
TOURIST ANGELS, pour les bons plans, pour aiguiller, informer, orienter les toutous paumés. Ces anges oranges sourient, sont aimables, et le monde semble alors beau et lisse comme l'intérieur des cuisses d'une jeune fille nubile.
Avoir l'esprit d'entreprise de connecter cette moitié du monde qui meurt de faim avec l'autre moitié qui manque d'appétit et se servir au passage.
Que d'inépuisables gisements si on sait forer juste, avec confraternité et décence, les cÅ“urs indifférents pour en faire jaillir l'émotion.
A une fête de soutien à la Palestine, la fille d'un vieux pote musicien :
-...?
-Ouais c'est un Free Shop.
-C'est quoi, un Free Shop ?
-Un magasin où tout est gratos.
-Génial. Et c'est rentable ?
-Tu peux aussi amener des trucs, me les donner, c'est comme ça que je fais mon stock.
La valve. La pincer entre l'index droit et le pouce. Tourner dans le sens des aiguilles de la montre. Appuyer fermement. Toujours avec l'index. Même si ça peut faire un peut mal. L'air alors s'échappe en gazouillis, et si on tend bien l'oreille, on peut entendre chuinter de vieux restes de phrases : « ...je suis... je, moi, prétendre quel con, s'il savait... que les vernissages m'emmerdent ... que... pouvoir, je peux, il... non ...carottes, un cul de Rolls-Royce, mais, moi... je peux si je veux... moi... », alors, une fois purgé de toutes ces flatulences qui nous encombrent le cerveau, revisser la valve, faire sa peau à un yaourt aux fraises et se replonger dans la lecture de Roberto Bolaño.
Dans la rue mauve les mots cherchent leur sens. « Oui...et toi ? ». L'envisageable s'échine à retrousser la jupe d'une femme à vélo. A moins que ce soit un souffle égaré. Elle sourit, non pas de partager avec la rue la couleur de sa culotte, mais de savoir que quelqu'un puisse voir sa main retenir le tissu volage. Juste un tout petit peu avant, glissait (il ne marche pas comme nous marchons) un homme à tête d'usurier reconverti qui longtemps tripotait un chapelet en marmonnant. En marmonnant quoi ? Seul Dieu sait. Mais il ne tripote plus. Il tient par les anses d'un sac en plastique Marylin Monroe portraiturée au sommet de sa vertigineuse beauté. Si cependant la beauté a un sommet, mais j'en doute. « Ça va ton fils ? il maçonne... à l'Uni, sur cinq cents une centaine ont été retenu... non, il va bien...petit boulot...onze francs de l'heure, dans une banque, tu te rends compte...c'est... ». Puis claque la musique de talons qui nous préviennent : « On arrive.... » et ils arrivent, et on regarde, et les jambes sont fuselées, les muscles saillants, le cÅ“ur pompe, fait son boulot, transporte, distribue, irrigue... le monde autour de nous, et celui qui est à l'intérieur de nous, nous condamnent à l'intranquillité, filles et fils nés des célestes mouvements de l'amour...
Je parle de sexe bien sûr, sans quoi, rien de tout ça.
Deux chiens batifolent dans l'eau, jappent, boivent la tasse tournent autour d'un canard affolé.
Qui serait doté d'une acuité sensorielle de canidé (qui se situe entre 20 et 35 kilohertz), les entendrait sans doute rire, car les chiens rient alors que beaucoup croient qu'ils aboient.
Ils sortent de l'eau, joyeux clebs, s'ébrouent, tirent la langue, battent l'air de leur queue.
Il se pourrait bien que l'un d'eux ce soit moi.