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Illusion d'optique de pieds de jumelles
Fallait quand même aller une fois à la mer, au moins pour dire que l'on y a trempé les pieds!
Prise de vue très complexe car pour donner l'effet: savant mélange de CIF avec de l'eau chaude, le tout étalé avec une éponge sur le marbre de la cuisine. Des années de pratiques avant d'avoir un beau tracé.
Elle ne tient que pratiquement sur un brin. Entre le pissenlit et la marguerite, elle fait sa sortie.
Cette petite fleur vêtue de paillettes orangées ajoutait une touche joyeuse dans les bouquets cueillis pour une maman tant aimée.
La rose sauvage.
Quoique que simple dans sa composition, la rose sauvage, de par sa couleur vibrante, embellit partout les alentours en bordure des chemins. Son parfum, bien que discret, est caragtéristique de la rose.
"Si on arrive à voir ta montre quand tu passes à la télé lundi soir, t'auras droit à un magnum vintage" m'assure le vendeur de la dite montre.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un peu de liquide ...
Touchante tradition que celle d'habiller les garçons en filles dans les années 20
Aller dans un sex-shop trouver des accessoires pour Charles-Edouard lorsqu'il traitera des "niches fiscales" à l'émission TTC: un métier varié que celui de journaliste
La règle: rester dans l'eau autant de minutes que l'eau compte de degrés. Là, la petite laine s'impose.
Engagé par mon fils pour faire des photos des rayons de ses ruches, je flippe...
Quelques questions posées aujourd'hui :
Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu'on écrit le mot BLEU avec un stylo rouge ?
Est-ce que les escargots pleurent ?
Quel est le pourcentage de gens qui s'ennuient par rapport à ceux qui travaillent ?
Y a-t-il des délégués de l'OMC qui profitent de la conférence annuelle de juin pour tromper régulièrement leur femme - et promettre la lune à leur maîtresse au moment de l'orgasme, et revenir sur terre dans la salle d'embarquement de l'aéroport ?
Quel est le mot que j'ai le plus utilisé aujourd'hui ?
Mon camarade d'école primaire, X, maire de Genève, continue-t-il à écrire des romans policiers ?
Comment peut-on se débarrasser de sa beauté si elle nous accable ?
Quelle forme prend le chagrin d'une maman moineau si elle perd son rejeton ?
Je la vois de loin pousser sa valise. Les roulettes semblent se jouer d'elle, font des virevoltes, qu'elle remet à l'ordre, redirige, sans qu'on sache qui commande qui, (une chorégraphie de l'aléatoire qui aurait inspiré Pina Bausch). Arrivée au bord du trottoir, elle considère l'obstacle comme du haut d'une falaise. Fait basculer la valise qui l'entraîne pour se retrouver sur la route, avec un soulagement emprunté, face à une voiture, qui, au ralenti, tourne autour d'elle comme si elle était un rondpoint.
Alors, pendant que je me dépatouille dans des pensées du genre : « Voyager léger ! Voyager léger ! », elle réescalade le trottoir d'en face, plus difficilement qu'elle ne l'a dégringolé. Je me mets en route vers elle pour l'aider, mais sitôt à plat, elle s'échappe, sans doute alertée par son instinct de jeune fille qui aurait flairé les phéromones d'un satyre. Ce qui n'empêche pas une vitrine pleine de SWISS MADE de l'attirer. J'en profite pour la rattraper et tente un : « Hello ! » Elle déguerpit sans se retourner, embarquée par sa valise qui semble maintenant motorisée. Je jette alors un sonore : « Where are you going ? », sans lâcher sa valise, elle se retourne et d'une toute petite voix dit : « I am visiting ! ».
« So am I» me murmure-je, souris et retourne au boulot.
La gauche Royale, titre ironiquement Libération qui n'est visiblement pas pour la paix des ménages.
La Grèce décide, par les urnes, de se cramponner à l'Euro par les burnes.
Et puis il y a le foot, il paraît.
Ça fait qu'on oublie pour quelques jours la Syrie.
aujourd'hui :
... balade dans un tableau de Bocion, citrouilles en porcelaine, puissant hêtre rouge, abeilles sur mer de lavande, glace à la pistache, joyeux ami moustachu, salade numéro 17, peut-être 15, enfants au cÅ“ur de leur joie, comme le noyau la cerise, libraire introverti s'essayant à l'extraversion, train qui martèle le paysage, homme qui pisse chez les femmes, mère allaitante, chinois qui va et vient, maîtresse d'école sergent-major, défense des animaux et pornographie, pluie qui picore la peau, femme mûre, belle, avec un parasol sous le bras, si par une nuit un voyageur, Luca, moustiquaire, lunettes en écaille, jus de grapefruit pressé...
et encore :
...des milliers de voitures, de poissons dans le lac, d'avions dans le ciel, d'écrans géants, un poète édité au Mercure de France qui tousse, des martinets qui fouettent l'air, des magasins qui écartent leurs jambes, des scies à bois d'occasion, une démunie indignée que ce ne soit pas propre, Jésus dans la tête d'un homme assis sur un banc, des roumains qui rigolent, des autoroutes qui font le dos rond, des centaines de pains qui attendent d'être mordu, des entrejambes électriques, un chien qui en considère un autre, des mots qui rêvent de mettre le nez dehors, ...
Alors ça se passe sur une terrasse. On mange. Déjeune disent les français. Un cordon bleu qui fait la planche sur un risotto. Un mec passe, zieute nos assiettes. Repasse dans l'autre sens, rezieute. Puis s'arrête, fixe avec insistance nos plats du jour encore une fois. Laissez-vous faire, que je jette, c'est délicieux. Il s'assied. Sans un mot. Je déplace mon pied droit qui touche un truc mou. La queue d'un chien. L'ai pas vu. Il est à vous ? C'est quelle marque ? On dit race. Pendant ce temps Boris envoie une image de son laptop qu'il a sur les genoux pendant que je mange, discute et considère le chien. Je dégaine mon appareil. Appelle la bête. Qui s'en fiche d'abord. Il doit avoir d'autres centres d'intérêts. Je photographie alors sa vie de chien. Rengaine. Souris à son maître qui se lance dans une histoire de combat féroce entre son chéri et un renard qui lui aurait arraché à coups de dents son petit manteau d'hiver retrouvé ensanglanté au milieu d'un champ enneigé.
Bon appétit !
Vous n'oublierez pas de me verser les droits pour l'image, me dit le propriétaire du cabot... Oui, bien sûr, justement on en parlait ce matin avec des collègues photographes.
Hier soir un gentleman fort sympathique m'a adressé la parole en disant que c'est facile d'appliquer des filtres pour donner aux photos un autre caractère. Donc, en fait, c'est nul! Je lui ai répondu, que - pour moi - c'est pas facile, cela prend beaucoup de temps, car je traite chaque image différemment. Souvent la photo d'origine est plus belle. Mais oui, on peut avec des filtres donner une vie plus intéressante aux photos qui ordinairement sont super ordinaires, donc nulles. Mais il y a de l'espoir, car je vais bientôt finir cette série moche de "Dirty Pictures".
Alors, c'était promis. Ici la dernière des Dirty Pictures pour UPJ. Je continue à l'aise sans amocher mes photos, qui sont en elles mêmes déjà assez moches...