GE
De bleu de bleu c't'équipe d'upjistes!
(Pour ceux d'ailleurs "de bleu de bleu":...expression typique du coin...)
Nos geeks upjistes n'ont qu'à bien se tenir...
A presque 5 mètres du sol (le sol du pont s'entend ici) (wai pasque dessous c'est la flotte) se balance un joli joujou, avec un bidule motorisé pour faire le tour de la question (et du panorama enneigé du jour).
http://www.laurentegli.com/
[ et les morts se redressèrent et reprirent leur place dans les cartons de rangement ]
C'est l'histoire d'une bande d'upjistes qui se font une tempête dans le cerveau en tournant autour du caquelon à fondue: faire sortir upj de son site, serait-ce encore possible après le bel exploit de la Roche-St-Secret en 2011 ?
S'exposer dans une école ou dans les cabines du bain des Pâquis, s'accrocher à des ballons, s'imprimer sur des slips ... le vaste monde est à nous.
"Oui mais ... comment savoir où aller si nous savons pas qui nous sommes?" lance une upjiste.
Après la fondue, un dernier verre au restaurant "Melting Pot" dans les Pâquis.
Et, au moment du départ, une idée lumineuse de la tenancière, Helena: coller les images du melting pot de upj sur les tables du bistrot.
Affaire à suivre
Dernier concert du groupe les "Tambours de l'Usine", après 20 ans de bidonnage par monts et par vaux.
Lorsque nous nous réunissons, petit troupeau de presse-boutons, pour refaire le monde, celui de la photographie, s'entend, lorsque nous débattons ou plutôt nous débattons dans de vaines gloses pour essayer de comprendre la différence entre une image et une photographie, pour essayer aussi de mieux savoir en interrogeant les autres sur leurs motivations parce que nous avons de la peine à formuler les nôtres, lorsque, donc, merde, où j'en étais ?
...lorsque, donc, repus de fromage, de discours et de projets pétillants nous émergeons, hagards de nos réunions, souvent ça dégénère - et quoi de plus doux que de régresser en groupe et de laisser nos indexes (et nos pouces, pour ceux qui photographient avec le pouce) titiller nos déclencheurs pour célébrer le bonheur d'être fucking alive.
Isn't after all the only important matter ?
Événement - page 3 - mercredi 1er février 2012 LE MATIN
"J'AURAIS VOULU TUER DAVANTAGE"
Sniper. Un GI, fier d'avoir abattu 255 ennemis en Irak, est traité de tueur en série par des médias américains alors que d'autres saluent ce héros dont les mémoires font un tabac.
…et le Matin, déroule sur une page entière, photos à l'appui, les états d'âme de cet agriculteur texan de 37 ans devenu tireur d'élite. Le ton de l'article est un habile louvoiement entre considérations morales et citations nauséabondes extraites du livre de Chris Kyle. Mais dénoncer trop fermement la médiatisation des people de l'abject risquerait de mettre la puce à l'oreille de certains lecteurs et pourrait les détourner de leur journal préféré. Condamner ce narcisse de la gâchette déplairait sans aucun doute aussi aux lecteurs qui prônent un retour à l'ordre (plus de 30 % en Suisse). A contrario, les mots exterminateur, diable, tueur en série (mots placés entre guillemets) font mollement croire que le journal condamne le militaire américain qui ne "faisait que son devoir" ce qui permet au journal - faux-cul - de se défausser d'une véritable prise de position en citant d'autres médias.
Gerbe ! le business des médias… et si cette cloche qui se targue d'avoir flingué 255 personnes se trouve un jour, par hasard, au pouvoir, (comme Eichmann l'a été, petit minable qui n'a fait que son devoir), les ennemis de la Démocratie* n'auront qu'a bien se tenir.
*Démocratie : synonyme de manche de couteau. Celui qui le tient par le manche peut dépecer le sens des mots pour s'en faire un vêtement à sa mesure.
Il a trois ans, tout au plus, monte dans le bus. La porte claque avec un souffle de cygne fâché et laisse la mère et sa petite sÅ“ur en poussette sur le trottoir. On se précipite, cogne sur les boutons, un autre (moi) empoigne le môme qui se débat et hurle. Le bus hoquette, se plante et finalement daigne ouvrir la porte en soupirant.
La mère, volubile, s'adressant plus à elle-même qu'à son rejeton, dit de moi : "il est gentil, tu sais, le monsieur, arrête de pleurer, qu'est-ce qu'il fait chaud... " et enlève ses couches et celles de ses gamins pendant que le chauffeur, à petits coups secs, semble tester ses freins. Les vêtements glissent (que je rattrape), le biberon de la cadette valse sous un siège pendant que le bus se remplit.
...
Voilà que le chauffeur attaque une épingle à cheveux pour, cette fois-ci, tester les amortisseurs. Il provoque un beau mouvement de houle humaine, mouvement qui aurait probablement inspiré Pina Bausch. Mais la poussette mal calée valdingue avec la petite, que la mère, avec son fils sur les genoux, essaie de rattraper, en coinçant contre une main courante, de tout son poids, le cou du marmot...
...qui beugle de peur et de douleur et m'empêche définitivement de me concentrer sur le livre de Enzensberger qui décrit la prise de pouvoir de l'infâme Rafael Trujillo, le Président-boucher qui régna dans les années trente sur Saint-Domingue avec la bénédiction des américains.
Que se passe-t-il dans la tête d'un clown? René et Julot, les clowns de la compagnie LES COUSINS dans: "Ça va pas se faire tout seul".
Onthul Rinpoché a fuit le Tibet en 1960 lors de l'invasion chisnoise. Avec son Maître Lama Kharnam il sont arrivés au Népal après une traversée périeuse des montagnes himalayennes. En 1962 il s'est rendu en Inde à Dharamsala, lieu de résidence du Dalaï-Lama. C'est en 1971 qu'il a construit le monastère de Drikung Kaggu à Tso Pema. Puis, un peu plus tard, il a fondé le Drikung Lotus Mount Academy, qui accueille aujourd'hui des jeunes moines tibétains venus étudier le Bouddhiste.
"Quand volera l'oiseau de fer et que les cheveaux auront des roues, le peuple tibétain sera dispersé sur terre, telles des fourmis, et le dharma (voie bouddhique) viendra dans le monde.
Padmasambhava établit cette prophétie au 7ème siècle. Depuis l'invasion chinose en 1959 le peuple tibétain est dispersé dans le monde entier.
La chance d'avoir de l'eau en abondance et qu'elle soit chaude! (surtout avec les températures du dehors!)