GE
Le banquier-photographe s'amuse à photographier ses collègues... précision utile ?
De quoi faire dresser les cheveux des contribuables genevois, cette flambée de 800'000 francs pour les feux des fêtes de Genève ? C'est l'association "Genève Tourisme" qui paye l'addition avec une partie des recettes des taxes touristiques perçues auprès des hôtes et des prestataires touristiques.
De quoi faire dresser les cheveux des contribuables genevois, cette flambée de 800'000 francs pour les feux des fêtes de Genève ? C'est l'association "Genève Tourisme" qui paye l'addition avec une partie des recettes des taxes touristiques perçues auprès des hôtes et des prestataires touristiques.
"Je veux la même !" lui dis-je pour répondre à son regard étonné quand je lui demande une photo. Il me donne son accord, à condition que ce n'aille pas finir sur fessedbouc. Pas de risque.
Je regarde toujours s'il y a des expos de photo dans mes destinations de voyage, sauf lorsqu'il s'agit d'endroits improbables comme celui-ci. Et c'est pour autant ici que je tombe sur une magnifique rétrospective de Jacques-Henri Lartigue. Le hasard ?
Des carrés blancs en guise de triangles rouges, ce sera la tendance pour l'été 2012.
Il y en a qui parle d'écrire des livres. D'autres qui mettent cette énergie à le faire réellement.
Ha ce môme, je le croquerai bien si ses parents étaient un peu moins vigilants!
Ce matin il fait bon, je me suis réveillée sans réveil et après avoir pris ma ceinture et mon appareil photo, j'ai quitté la chambre en essayant de ne pas faire trop grincer le vieux lit et le plancher, tout en écoutant la respiration régulière des cousins endormis. Il n'est pas tôt, mais personne n'est pressé de se jeter dans la gueule béante du jour qui commence.
En chemise de nuit, je croise dans les couloirs de cette grande maison pleine de vie quelques êtres éveillés, vaquant paisiblement à leurs activités matinales. Je sors sur la terrasse et saute dans l'herbe mouillée, face au soleil pointant. C'est doux et froid entre les orteils, ça picote la plante du pied. Et puis je marche vers le soleil. Il n'a pas encore atteint le bout du champ, est-ce que je peux aller plus vite que lui et avoir deux levés de l'astre le même jour? Mais comment aller vite en tournicotant et zigzagant? Parce que oui, j'essaye de tracer ma route dans la rosée, en traînant les pieds pour laisser une trace plus marquée. Et puis je tourne et retourne, je veux voir ma trace quand je serai retournée au sec sur la terrasse.
Petit à petit le soleil prend de l'avance et j'arrive enfin sur le talus là-bas au bout du champ. Les herbes sont plus hautes et ma chemise de nuit s'humidifie aussi.
Rien ne presse, il fait bon, je me sens entièrement libre. J'ai le temps d'observer et d'admirer les araignées et leur toile, le temps de respirer et de déguster la lumière. Tout à l'heure la mère du Cousin Laurent va me couper les cheveux -Comment est-ce qu'elle s'appelle déjà? Vraiment je n'arrive pas à retenir. Mioune? Miloune?- et puis on ira en balade, ou on lira des BDs, ou on fera des jeux. Ou tout ça à la fois.
Hey, vous savez quoi? J'aime ma vie. J'aime ma famille. J'aime ma liberté et ma naïveté. J'aime ma jeunesse et ma peau, j'aime l'herbe, le soleil et les toiles d'araignées.
Bon, finalement je n'ai pas vu ma trace dans l'herbe depuis la terrasse, je n'ai pas eu deux levés de soleil, et je suis revenue trempe et les pieds écorchés.
J'aime la vie.
hommages spontanés à un jeune garçon dont on n'a retrouvé que le vélo et un bras; le crime n'est toujours pas élucidé.
voiture prise dans un cul de sac et cernée par des bus ! La ville de Pau a rejoint le cercle de plus en plus large des cités labyrinthiques.
dans un monde devenu fou.
:peintre extrêmement puissant à découvrir ou à redécouvrir.
Quand on est upjiste, on ne passe pas le trajet bus/tram le nez dans son téléphone portable!
- Mais madame, pourquoi vous prenez des photos dans le tram?!? Y'a rien dans un tram!
Z'êtes sûrs? Et si vous vous décolliez les n'oeils du gratos quotidien?!?
Les rencontres d'Arles ? Orgies de concepts ? Overdoses de discours ? Flatulences cérébrales ?
Non, pas seulement...
"Moi, sa brouette, j'ai eu l'honneur d'avoir été 27 ans sa compagne de labeur."
Ferdinand Cheval (1836-1924), Ode gravée au-dessus du tombeau-niche où repose sa brouette pour toujours.
Photo : Détail des petites offrandes que dépose le public sur la tombe du Facteur Cheval.
2900 ordres de tirs
…
"Pour que le spectacle soit visible à 360°, les barges seront installées en cercle au milieu du lac samedi matin. Dans l'après-midi, la dernière installation sera fixée près du Jet d'eau, éteint. Il ne s'allumera qu'au moment du bouquet final, pour laisser une image grandiose dans les yeux des 500 000 spectateurs. Coût total du projet: 800 000 francs, et pas un sou à la charge du contribuable."
Extrait de la Tribune de Genève du 12 août 2011
Titre de l'Œuvre : L'intestin de Prométhée.
Support : Art galerie, glossy, 422 grammes, monté sur cadre américain
Dimensions : 2501x3567
Prix : 16'500 euros
Je cherche à mettre un visage sur ce siège qui vibre dont l'épanouissement amortirait le coût de cette arnaque, arnaque qui laisse présager que pour pisser, aussi, il faudra payer.
Ce mégalithe suinte encore de l'énergie qu'il aura fallu pour le rendre vertical.
Brocéliande, cadre de la mythologie druidique, où les touristes, entre autres, viennent demander à Merlin de les aider à gagner au Lotto*.
*chose entendue
"To confine our attention to terrestrial matters would be to limit the human spirit." S. Hawking