GE
S'envoyer en l'air! C'est pour mieux nous faire oublier le flicage électronique généralisé.
Uneparjour, où le mariage improbable entre mon psy et ma maîtresse ...
La rassurer que je vais la prendre de dos. Puis, me souvenir d'un de mes professeurs à Londres qui supputait que je souffre de politesse excessive. Le comble, au royaume de la courtoisie.
Je me souviens de ma mère qui sous-corrigeait sa myopie pour que les gens restent beaux.
Caves ouvertes.
C'est plein de bbbb. British, BCBG, bourrés et beuglants.
Sois pas triste mon petit Spark... Tout ça va passer! Inévitablement :)
Par les rouflaquettes de Saint-Joseph, quelle légende pour l'image ?
Les mots, le texte noient le propos, font fléchir la tension, ramollissent le mystère. Les mots, risibles cataplasmes de l'insatisfaction photographique ?
Ceci est un avion, une meule de foin, une fourchette… un poil léger. On voit bien la meule, certaines sont prodigieuses, mais enfin faut-il à l'image d'un sapin rajouter le mot sapin ?
Ecrire ici : portrait d'un homme – c'est con. On voit bien un homme, barbu. Barbu comme un khalife oriental. C'est ce que cache la barbe que la légende devrait nous aider à découvrir. Alors peut-être écrire : Quoi sous la barbe ? Ou : Qui se cache sous la barbe ?
Mais la barbe est peut-être un leurre. Une coquetterie d'homme mûr qui fait croire qu'il pavoise viril alors que c'est un tendre. Peut-être. Peut-être pas.
Pas simple.
Alors voilà un homme barbu, mûr, qui regarde le photographe et sait qu'il pose près du mot SANDALE et ça le fait sourire légèrement. Mais peut-être n'a-t-il pas vu SANDALE. Mais pourquoi sourit-il ?
Il pense peut-être au rêve qu'il a fait la nuit passée ?
Peut-être se dit-il : Essaye toujours. Photographier est plus vain que de faire rebondir des galets sur l'eau. Mais le sais-tu, orgueilleux.
Peut-être se dit-il : Vivant. Me voit-il vivant celui qui me fait face alors qu'avec du présent le photographe toujours fait du passé.
Peut-être est-il femme et que personne ne le voit.
Peut-être a-t-il un dé blanc dans la poche qu'il triture est se dit : Plus tard je vais le lancer. Et si c'est un 6 je réinvente ma vie !
Peut-être que rien. Simplement. Ça serait drôle.
Peut-être …
Entre la volupté d'être frôlé et l'angoisse d'être écrasé, cochonnet c'est pas une vie.
L'avant et l'après se retirèrent sur la pointe des pieds, les laissant seuls se rouler dans le bonheur de n'être qu'Un. Les serments furent emportés par la crue du désir, les mots erraient, hurlants, effarés par l'Immémorial qui jouait au bilboquet avec les planètes.
Elle poussa un cri d'oiseau effrayé lorsqu'il lâcha son troupeau de buffles affolés sur ses ovaires incandescentes…
Profitant de cette confusion, Le Destin, assis sur une chaise, se leva, sorti son dé de sa poche, le lança, désinvolte, et remit un peu d'ordre dans ce foutoir.
Tout gentiment, les planètes retrouvèrent leurs trajectoires, les rivières leurs lits et les mots leur sens...
Avant, quand j'étais môme, les oiseaux se contentaient du ciel, se perchaient dans les arbres parfois sautillaient sur le trottoir.
En quelques années, ils se sont infiltrés dans les centres commerciaux, à glaner sous les tables les miettes des restes de repas. Puis, las d'attendre qu'ils pleuvent des restes, ils sont allés directement se servir dans les plats.
Et voilà qu'ils s'assoient sur des chaises et piaillent :
« Ca vient, bordel ! »
Huit degrés à l'aube. Les montagnes alentours sont poudrées de neige et Viktor est de retour.
-Léon va avoir un an et bientôt se tiendra debout pour le reste de sa vie. Roman nous a fait un beau dessin.
-Tartes aux poireaux, aux abricots, balade avec la marmaille et trottinette dans les vignes.
-Strauss-Kahn, sujet de palabres.
-Première promenade du Fuji X100 (Un client de Tonio - Europhoto) a souhaité mesurer la radioactivité du sien avant d'en prendre livraison.
-Suite à une cyber-attaque ciblant de hauts fonctionnaires américains lancée depuis la Chine, les Etats-Unis s'apprêtent à considérer ce type d'intrusions informatiques comme des « actes de guerre » susceptibles de rétorsions économiques allant jusqu'à envisager des frappes aériennes classiques.
-La Nature glougloute de bonheur d'avoir été arrosée.
-Une pensée en passant pour le Christ qui a pris l'ascenseur pour l'éternité -il y a bien longtemps.
Why not ne pas démontrer - DSK, le 6 juin - que nous ne sommes que des marionnettes suspendues aux fils de nos hormones, (câbles pour certains) qu'actionnent le Créateur, et que même les canards (mâles) en sont victimes - et que c'est eux, avant tout, qui devraient être assignés en justice.
Et qu'enfin soit convoqué le Créateur, qu'on le fasse venir à la barre pour qu'il s'explique une fois pour toute pour toute cette gabegie causée par son incompétence à régler correctement le carburateur hormonal.
Zut, à la fin !
Alors ? DSK, canard ou victime d'un mauvais réglage de carburateur ?
« Il cache bien son jeu, ce petit salopard d'emplumé. Oubliez le couple romantique qu'il forme avec sa dame cane, le canard cache l'âme d'un ignoble violeur. La nature l'a doté d'un engin maousse, en moyenne une vingtaine de centimètres de long - jusqu'à 42,5 cm en érection chez une espèce argentine (Oxyura vittata) - dont il n'hésite pas à se servir avec violence. Au repos, il le planque à l'intérieur de son corps pour ne pas donner l'alarme, et ressembler à la majorité des autres volatiles mâles qui se contentent d'un cloaque (les malheureux !).
Cette particularité anatomique est connue depuis longtemps, mais il aura fallu attendre Patricia Brennan, écologiste de l'université de Yale, pour un peu mieux comprendre la sexualité des anatidés. L'article scientifique qu'elle publie ce 23 décembre dans la revue Proceedings of the Royal Society B . surprendra même le Père Noël. Chez les canards, la guerre des sexes s'est traduite, au fil de l'évolution, par une guerre du sperme au moyen d'organes sexuels extravagants.
Pour bien comprendre l'affaire, un rapide cours d'éducation sexuelle est nécessaire. Chez tous les animaux (l'homme y compris), les stratégies reproductives du mâle et de la femelle s'opposent. Le premier ne cherche qu'à dispenser son sperme au maximum de femelles possible pour que ses gènes se répandent dans un grand nombre de descendants. Tandis que la deuxième, chargée d'élever les enfants, sélectionne avec grand soin le futur père afin de ne pas se faire refiler des gènes de deuxième choix. C'est que, tout au long de sa vie, elle ne peut élever qu'un nombre limité de petits. C'est donc une perpétuelle bagarre entre mâles et femelles pour assouvir, chacun, ses besoins bien spécifiques.
Le canard a choisi d'agir sans le consentement de la belle
Peu porté sur le baratin amoureux, le canard a choisi voilà très longtemps d'agir sans le consentement de la belle quand la situation l'impose. D'où l'adoption d'un pénis, de plus en plus long et de plus en plus efficace. Essayez donc de forcer une femelle avec un cloaque ! Très consciencieuse, Patricia Brennan a filmé la manoeuvre avec une caméra vidéo opérant à grande vitesse. On voit l'agresseur grimper sur la cane, puis sa verge se déployer avec le caractère explosif d'un airbag. En moins d'une demi-seconde, elle jaillit dans la plénitude de sa forme, spiralée comme un tire-bouchon, pénètre dans l'orifice récalcitrant, fait son dépôt, puis se retire flagada.
La principale découverte de Patricia, c'est que la cane n'est pas du genre à se laisser faire. Seulement, au lieu de se livrer à une prise de bec contre son violeur, elle la joue subtil. Au fur à mesure que le pénis de son partenaire s'est allongé, elle a développé un vagin plein de chausse-trappes et de culs de sac. Lui aussi est spiralé, mais en sens contraire du pénis, pour s'opposer à la pénétration. "Cette coévolution découle du conflit entre les sexes pour s'emparer du contrôle de la fertilisation" explique-t-elle. Patricia a pu tester l'efficacité de la stratégie féminine en présentant au pénis du mâle des tubes de différentes formes. Quand ceux-ci convenaient, le phallus se déployait efficacement. Au contraire, quand le tube imitait l'intérieur d'une femelle, le déploiement ne pouvait pas s'opérer. Encore une fois, c'est la femelle qui a le dernier mot !
À tous ceux qui voudraient me reprocher l'utilisation, par facilité, du mot viol, je les approuve par avance. Sachez tout de même que chez les animaux, la copulation forcée n'est qu'une stratégie parmi d'autres. Pas de connotation morale donc.»
Source : Le Point.fr - Publié le 23/12/2009 Frédéric Lewino
La Crau (Var)
La Crau (Var)
les objets design d'une société perdue dans ses fantasmes visuels: des boutons d'écrans qu'on n'arrive pas à pousser parce qu'ils doivent avoir l'air lookés, bien plus petits qu'un doigt et noirs sur noir parce que "voir un bouton" ça fait bobet
quand vont-ils enfin nous affubler de sexes en plastic parce que c'est plus "branché" ?
les objets vrais: quand je veux le prendre, ma main s'entoure naturellement autour de son manche, je sens son poids, j'en suis le maître, je peux travailler avec et ce n'est pas lui qui me donne des ordres
[l'objet est le sel de la terre]
et en plus qui profite de l'ombre de mon chapeau !