GE
15n d'architecture contemporaine, Genève
Ou comment caser un triplex en plein centre-ville dans une micro-parcelle à un maxi-prix le m2...
Sens dessus dessous dans la commune de Suisse au plus haut taux de villas...
1'200 logements à construire sur une parcelle agricole...
Pas contents les voisins...
"Aux environs de la cinquantaine , la virilité fait souvent quelques transferts et cherche à se constituer un capital de puissance à l'abri du déclin glandulaire " R.G.
«Les amants qui ne se sont rien écrit,
ne se sont rien donné.»
Joël Des Rosiers, Lettres à l'Indigène
Trouver l'inspiration au fond de l'eau, la routine pour ces champions de l'apnée
A la douceur de la nuit close, le soleil se joue des rosiers en fleur pour venir, lui aussi, caresser votre épiderme.
Tandem gagnant que celui du journaliste Jean-François Schwab et du photographe Patrick Gilliéron-Lopreno. Tous deux témoignent du Puzzle Carcéral à Champ-Dollon et Bochuz. La simplicité donne ici la profondeur de la découverte.
A voir et écouter jusqu'au 28 mai à la Halle Nord
www.act-art.ch
Avec un essai à 19.21 m, la Fribourgeoise Sylvie Collaud figure dans le Guinness Book. Ce dimanche à Zermatt elle défendra son record du monde, et pas n'importe lequel: celui du cracher de noyau de cerise.
Robert Capa disait: « Si ta photo n'est pas bonne, c'est que tu n'étais pas assez près ».
Et quand c'est une juriste qui te dit que tu es trop près, rapproche-toi encore un peu.
Etre le plus près possible du danger, pour le conjurer.
Thérapie ou psychanalyse ? J'hésitais...
Le face à face avec le psy me paraissait plus équilibré
De laisser libre cours aux émotions sur le divan me tentait également...
J'opterai pour la conversation thérapeutique.
Mais ce rouleau de papier ménage que je croisais du regard, en allant m'asseoir derrière le bureau du psy, ce rouleau... ce rouleau me hantait.
Comment? Les flots de larmes étaient tels chez les autres patients que les kleenex étaient impuissants à les éponger? Et moi, et moi... qui n'en versait pas une goutte...?
Je veux bien essayer le divan, lui dis-je un jour.
Lorsque je posais ma tête sur le coussin, je sus que ma thérapie était terminée.
Midi, froufrous, quatre à table.
Nous nous balançons, l'un après l'autre, aux lianes de nos velléités emmêlées, avec la liberté des grands singes.
C'est beau.
Puis, à l'extérieur de la cage de nos projets, passe X qu'une bière rend heureux. Il promène un stéthoscope, un ballon de volley-ball multicolore et un caleçon de bain.
-Je vais à la plage. Santé !
Clic, lui répond mon Canon s95.
…
Plus loin, plus tard, un faisan dans un champ s'interroge :
-Où aller, que faire, mais où est-elle passé bon sang ?
Clic, encore une fois, lui répond en plein vol, mon appareil photo.
…
Et puis, à 14 heures 54, perché sur un escabeau, aux questions de Roland je réponds :
Clic, comme tu vois, toujours vertical.
…
Dix sept heures, Rolf, les rires, un an sans se voir : « De Dieu, mais t'as pris un de ces coups de vieux ! Toi, toi, toi et tes cheveux ? Tu les perds ? »
…
Et Werner Renfer, poète jurassien que je découvre grâce à Pierre dans l'os à moelle de ce joyeux jeudi.
Divine flippe. Cajolée avec une outrance suspecte, elle passe d'une table à l'autre, survolant plats du jour et autres tartares.
Pour se rassurer du vertige que provoquent ces sollicitudes, elle s'essuie d'un coup les babines sur celles de celui qui la tient comme une poupée.
Ca fait rire.
Moi aussi. Parce que juste avant Divine reniflait le cul d'un Jack Russell.
…les hélicoptères américains auraient-ils violés la souveraineté de n'importe quel pays où se serait terré Ben Laden ? Verront nous un jour - une nuit - les Apaches menacer la banlieue chic de Genève ?
Elle travaille de nuit, se révolte le jour, devant le bâtiment de l'assurance maladie qui refuse de prendre en charge les soins médicaux que nécessite sa fille.
Double casquette de YESWEDID : Président des Etats-Unis et rampe de skate à Calvingrad.
Passé mille fois devant ce mini site archéologique sans jamais rien voir.
Le stylo de la poétesse péripatéticienne Grisélidis enfin retrouvé.
Ainsi que le fémur de l'animal de compagnie préféré de Günter Sachs, son Chihuahua Whisky
Beauté flamboyante du peu.
Commence à s'intéresser aux garçons, tape de SMS plus vite que son ombre et a 384 amis sur FaceBook.
Guilherand (Ardèche)
il avait des vagues dures sur son oeil et des pépites qui se crachaient au dehors
la vieille infirmière lui glissa dans la veine une shooteuse officielle homologuée
puis une jolie poule entre deux âges le roula jusque sous un soleil éblouissant froid
il ne cilla pas, ne baissa pas le regard
c'était une vieille habitude de fixer le soleil, et de ne jamais baisser le regard
mais aujourd'hui il était sur le dos
mais aujourd'hui il avait beau scruter le vide, il n'y avait décidément aucun chapeau en face de lui
aucune main tremblant de saisir les crosses et de déclencher l'enfer
l'enfer était en lui, douceâtre comme un sirop empoisonné
mais un poison pas tout-à-fait désagréable
un poison qui te faisait rêver de la mort
les lames dans son oeil, ça dura ce que ça dura, pas vraiment désagréable, pas tellement longtemps
puis les voix firent quelques commentaires un peu lointains
après un petit café bien fort, il refusa de traîner dans un fauteuil et se retrouva dehors
sous un autre soleil, un peu plus chaud
la même mort pas désagréable était toujours là, emplissant le ciel qu'il ne voyait pas, traversée de lumière douceâtre
dasn le bus, il s'endormit
j'aimais bien quand la chica prenait une belle cuite
ça me faisait mourir de rire et bander en même temps
là le soleil nous détruisait depuis deux heures
et on n'arrivait pas à se relever
j'avais rampé jusqu'au pare-chocs et je me hissais pour rejoindre ma chica
mais la carrosserie était vraiment trop brûlante
contourner la portière ouverte, c'était bien trop lointain
je décidai que l'ombre sous les pare-chocs était ce qu'il y avait de mieux pour l'instant
de toute façon ma chica n'était pas près de sortir de son coma...