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sont en ce moment réunis à La Rochelle, comme à la fin de chaque été. Comment croire encore dans leurs promesses, quand leur rôle une fois arrivés au pouvoir,
consiste à faire les réformes souhaitées par la droite (et que celle-ci ne peut réaliser faute de soutien populaire…).
un peu d'humour quand même :
"les distinctions c'est comme les bombes, elles tombent le plus souvent sur ceux qui ne les méritent pas".
Portrait incomplet de chat qui guette l'oiseau.
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Manque l'arbre à c�ur, le crumble au kinoa, le sourire de Françoise, les rires de Tom.
Manque : « Tu portes des chaussettes blanches ? ».
Manque la passion de Thierry pour la beauté de l'incongru.
Manque l'incompréhension de ceux qui portent leur chemise en dehors du pantalon pour ceux qui la mette dans le pantalon.
Manque le cochonnet jaune qui sautille sur le gravier.
Manque Pablo, Véro et bien d'autres.
C'est fou comme cadrer exclut.
Nous sommes tous des créatures de Dieu. Même celles qui chient sur les façades des temples qui le vénèrent.
Un théologien et un avocat, débordés par un débat d'idées, font jaillir la fougue de l'adolescence, après s'être mutuellement ébranlés les convictions.
Youuuuu ! youuu ! Hiiiii ! Hiiiiii ! Youuu ! Hi, hi !
Le public en transe est emporté par l'énergie phénoménale des Bubble Beatz qui arrachent des sons à des couvercles de poubelles, font couiner des enjoliveurs, hurler des tuyaux de chauffage, chuinter des chaînes sur des tôles…
Un peu d'humour dans cette ville balafrée par les travaux et aux réseaux tracés sur le bitume palimpseste…
Vernisage expo photo "Weegee's New York"
BAC, rue des Vieux-Grenadiers
Expo du 4 septembre au 24 octobre
Mais pour le champagne et les ptits fours fallait venir au vernissage…
J'attends
Je songe
Je pense
Je sais
Je…suis (Je pleure aussi parfois)
Quand le vent siffle sa longue plainte
Je devine que leurs peines sont aussi leurs désirs, et vastes soupirs
Comme ce songe profond qui ne peut, ne veut, finir
Sur les routes que mon imaginaire dessine
T'avances sur les sentiers de l'espérance
Je te vois partir sur les ailes du soir
Que croire?
Quoi pourvoir_ ce soir?
Une douceur règne sur Nitassinan mais, mais
Mais, qui palpite votre Histoire Rita?
J'entends
Je songe
Je pense
Je sais
Je
S'il fait bon sur la côte où rêve l'Innue
Aux longs cheveux qui s'entremêlent
Sur les rives de ses rivières, des Autres, inconnues
Je regarde sa silhouette frêle
On s'éveille des injustices comme de ces nuits immémoriales
Il faut
… RS to RM
Il faut
Il faut que tes mains s'ouvrent comme ces torrents de lumières
Il faut
Il faut que les vents chantent dans tes cheveux
Il faut
Il faut que l'on retrouve ta terre, entière
Il faut
Il faut faire crier ta révolutionnaire voix
Il faut
Il faut
Tes mots
Ta paix vit en toi
Qu'en fais-tu?
Elle persiste comme l'hiver s'entête
Le savais-tu?
Quand le vent souffle ses éternelles complaintes
Pleures-tu devant sa beauté, toi?
Rs à RM
The strange story of the caterpillar and Romeo becoming Friends on…Butterfly Avenue!!
"Je suis un peu lasse
De n'entendre que ma voix
Mais mon cœur cherche toujours
Ma confiance est grande
Ma foi est présente
J'écoute au-delà des mots
…" RM à RS
…
« Partage-moi ton savoir
Et dis-moi un peu de tes mots
Il est vrai que la paix est grande
La frontière est un fil si fragile
Entre le passé et l'avenir
Mon présent m'appartient
Car je l'ai choisi…
Je pleure doucement
Dans la lumière des pierres
Car la peine si profonde de ma mère la terre
et le désespoir de voir l'homme
s'ignorer lui-même
Je puise en la force du présent
Car je prie avec force
et cette croyance si tenace
qu'un jour nous trouverons la véritable source… » RM à RS
En ce jour, Romain entre vraiment dans le monde des adultes, or doesn't he ?
J'attends la pluie avec impatience. Qu'elle remette ses chaussures de caoutchouc et qu'elle s'élance dans sa transe.
Je ne connaissais pas ce qu'ils ont appelé MUSIQUE.
Cette nuit-là, sur une scène, un corps nain, noir, obèse, se meut par saccades lentes, s'arrête pour souffler l'épuisement de ses poumons, visage levé vers le ciel, parle, parle, tire sur son pantalon traînant pour ne pas s'encoubler…
Dans le flux des sons et des rythmes, sa petite voix triste et chaude perce à peine, injecte dans l'espace entre les murs de béton sale cette inaltérable beauté du vrai.
«… pas pour les branleurs de stars… pas pour les avaleurs de perfection …»
Espèce de titan abattu par des dieux arrivistes, comme vaincu, ligoté dans sa chair trop lourde, déroulant sa litanie sourde… Exactement l'humain dans toute sa douleur, la chair dans sa grandeur hors luxe.
«… pas pour les parfaits… pas pour les technologiques… pas pour les compétitifs …»
Peut-être un terroriste, déformé par la caméra de surveillance, un terroriste doux et sans haîne, qui t'appelle à sauter dans le vide depuis ton 130-ème étage…
Pourquoi ai-je peur de sauter ?
Pourquoi avons-nous perdu la jouissance de l'âme et de la pensée ?
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Le timbre de la voix qui va pénétrer les corps, les sons qui dressent les corps et les secouent, la colère qui joue avec les corps, et les corps qui rient, les corps qui tiennent les autres corps, les corps qui se jettent dans le vide, les corps qui naviguent sur les mains tendues…
Même un homme immobilisé sur sa chaise roulante qui s'élève sur les corps et que les mains lèvent vers le son…
Cette nuit-là, je comprends que ce qu'ils appellent POLITIQUE est plus vrai quand ça sort des corps et des voix et des sons.
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
bref, ce 74-ième jour de ma vie - mais oui cher John ! - je décidai que je tenais debout, et je me levai dans le ciel bleu…
… au risque de servir de cible aux snipers
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
Ayant connu ce qu'ils appellent NAISSANCE, ce qu'ils appellent LUMIERE, MAL, ART, ce qu'ils appellent RELIGION, POLITIQUE, MUSIQUE…
Ce qu'ils appellent MOI, et SEXE et TENDRESSE …
Ouvert les yeux et connu que j'avais ainsi traversé les grands territoires de la vie.
Ai compris qu'il me restait encore un mystère, encore un érotisme, qu'il me restait encore !
Encore à penser, inventer, créer et traverser ma mort. Sous diverses formes, avec des douceurs et des violences variées…
Ô MORT, cerise sur le gâteau d'une vie !
[voyage philosophique d'un angelot échappé des verts jardins de l'innocence - an introduction to evil]
MA MORT - ESSAI 1 - se perdre dans un territoire vierge, se recroqueviller d'épuisement, devenir terre
Sraddhalu, scientifique et chercheur de l'ashram de Sri Aurobindo à Pondichery.
Voler sans sentir d'autre vent que celui de la climatisation!
"Laissez-moi fuir la menteuse et criminelle illusion du bonheur ! Donnez-moi du travail, de la fatigue, de la douleur et de l'enthousiasme. " George Sand