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Même mon chat peut poser à poils en singeant le Père Noèl.
En plus d'aimer la Vie, j'aime aussi les surprises !
Sur le sommet de la montagne, la déesse Terre dans une prière déchirante, suppliait les dieux d'intervenir.
"Une armée de démons grouille au-dessus du royaume des mortels. Jour et nuit les villes retentissent de hurlements, les campagnes sont en flammes. Démons célèbres à travers les yugas, ils sont nés à nouveau dans les familles de rois puissants et se livrent sans entrave à leurs méfaits…Mon corps est si accablé par ces iniquités que je ne puis les supporter plus longtemps…Ô Puissants, sauvez-moi ! Veillez, ou sinon je tomberai vaincue au fond de l'abîme…"
(Extrait des textes sacrés du Vishnu Purâna)
"Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins, comme un hameau paisible au pied d'une montagne".
(Extrait de la Géante, les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire)
Ouverture de la 15ème Conférence des Nations Unis sur le changement climatique à Copenhague.
"La Terre est un être vivant, elle nous donne tout ce dont nous avons besoin et que tout ce que nous lui donnons en échange, ce sont les pollutions, les radiations, les marées noires, les ordures. Nous ne cessons de l'enlaidire, de raser ses forêts, de lui arracher toutes ses richesses. Nous sommes en train de la tuer et nous en mourrons."
(Thundercloud, Indien Cherokee, Caroline du Nord.)
Les plus grands pollueurs de la planète se réunissent afin de "régulariser" toutes les saloperies qu'ils ont engendré. Naturellement, ils pensent pouvoir résoudre les problèmes de notre Terre en injectant des sommes colossales dans des projets qui risquent bien d'accoucher d'une souris. Que peut-on attendre d'une bande d'hypocrites qui se soucient plus de leurs réélections que des problèmes du petit peuple, qui lui, subit de plein fouet la déforestation, les pénuries alimentaires, le manque d'eau, la dégradation de leurs terres ?
Nous autres occidentaux, type opposant aux minarets par exemple, commençons à nous inquiéter lorsque nos plages sont sales quand viennent les vacances, mais s'en foutent royalement que tous les jours des milliers de poissons meurent à causes de toutes ces saletés chimiques qui empoisonnent nos mers et nos océans. Tant que cela arrive chez les autres, c'est pas notre problème, et puis en 2050, on ne sera plus de ce monde alors !!!
"Granges-écuries" sous la neige
Autrefois, on entreposait du foin dans ses *granges-écuries" pour le bétail qui montait au mayen au mois de janvier.
Brûlé par les années, depuis combien de temps est-il encastré ?
Quand on pense que ce jour même, se déroule le sempiternel Téléthon…
La maîtrise parfaite de l'image au service du tiroir caisse c'est magique.
On nous tient vraiment par les boules.
Avec délicatesse.
Entre l'appel du décor et la beauté du réel, the fucking frustration…
"Quand Dieu joue aux dés, ils ne sont pas pipés".
Llona Staller
"Dans tout choix il y a un sacrifice!".
Lao Tseu
"Je veux tout, tout de suite!"
Bertrand Schnelenberger
"Quand on a connu un homme, on les connait tous!".
Rose-Marie
"Surprise, surprise!"
Alan Humerose
"Dis, qu'est-ce que tu écris?"
"A Strasbourg, au sujet des votations!"
Je cite Keynes, économiste génial, né fin dix-neuvième : "Nous ne vivons pas une crise de la rareté, mais une crise de l'abondance; or nous ne savons pas gérer l'abondance; c'est ce qui provoque une dépression nerveuse universelle." D'aucuns diraient une indigestion consumériste provoquant la flatulences de nos valeurs…
Par habitude sans doute, il jette sa cigarette dans l'herbe avec un dédain pareil à celui qu'il doit avoir pour ses poumons. Ce carré de verdure qu'il prend pour un cendrier, pourtant m'appartient un peu.
Mais l'aléatoire qui baguenaude dans la lumière est le paquet cadeau de ce beau neuf décembre.
La neige tombait sur Ottawa, ce matin, tellement lentement, tellement doucement, que pour nous caresser, comme pour ralentir le temps, pour que nous puissions retrouver notre tendresse d'enfance, en fermant les yeux, en ouvrant la bouche, et tendre nos mains vers le ciel. Comme pour nous inviter à marcher la tête haute, même avec un cœur léger!
…But a miserable mix of snow, rain, sleet and wind outside. Dame Nature furious, or were the gods just having a ball?
Premier essai en noir et blanc et mât géant
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Black and White Sailor and too low Sky
Ne pas mordre à l'HameÇon
lui préférer l'Âme-Soeur
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Watch the Hook !
Je recherche les franchises dans le CAC 40. Mettre cette quête au singulier ? Voilà qui est plutôt … singulier.
Epousés, leurs bras semblaient vouloir dessiner des mandalas à l'infini.
J'avais pris la résolution d'aller courir tous les dimanches au jardin du Luxembourg. Un jour, j'ai compris ce qui faisait courir les forcenés du marathon: la perception de légèreté et de clarté absolue du monde environnant lorsque se libère l'endorphine, d'un coup d'un seul. C'était exceptionnellement bon et … j'ai arrêté de courir ce jour-là.
Allora, il paraît que tu n'apprécies pas mes bricelets ? C'est parce que j'enroule la pâte autour du manche de mon couteau corse ?
Si si je te jure que c'est moi! Là, tu vois là, juste en dessous de la lumière, il y avait un méga-ventilateur. Je te jure que c'est vrai. Le photographe a du le faire disparaître après coup… non ? Authentique, Renata.
Le Japon vient de se faire souffler la deuxième place par la Chine au classement du PIB mondial. Ces jeunes nippons n'acceptent guère de prendre le bouillon.
au fond d'une ruelle, la rumeur me prend sous mon casque, et mes yeux sont envahis par des lueurs jaunâtres et mauves
au bout de la ruelle, l'espace semble en ébulition
mes pneus patinent dans la boue, je ralentis en approchant du portail en ferraille entrouvert sur ce chantier sourd et chaud
je m'arrête et me laisse capturer par ce grand corps vivant, murmurant, érotique, en transe
je ne peux me retenir de laisser monter les images de cérémonies religieuses sauvages
quelques heures plus tard, abondamment trempé par la pluie, j'entre dans la salle de concert
je traverse les corps, faufilant et bousculant jusqu'aux lueurs jaunâtres et mauves, la rumeur sauvage pénétrant mon corps et traversant les bouchons dont j'ai protégé mes oreiles
mes mains touchant la scène, je ressens longuement la puissance du bruit
puis mes yeux explorent, suivent des cables, des pieds de ferraille, des boîtes scotchées au sol, et plus loin une chaussure ridicule aux reflets mauves d'où s'élève une épaisse jambe nue lourdement secouée
plus haut une sorte de culotte de pijama, un t-shirt déformé par l'effort et la sueur
la tête du vieux batteur, sous des cheveux rares collés au crane, rayonne de passion…
au fond, la même boue que sur le chantier, la même noblesse épaisse que les ouvriers faisant charrette pour terminer le gros oeuvre
la même ébulition, le même grand corps vibrant d'une transe érotique
et surtout, je sens là tout ce qui manque cruellement à un occident du confort et du divertisement: la joie intense du ridicule dépassé dans la passion, le jeu théâtral avec la violence, et cette étonnante douceur dans le public - quand les corps fusionnent dans un événement sans stars et sans prétention, juste la musique et la pulsion, personne n'a plus rien à foutre de s'irriter contre son voisin qui lui marche sur les pieds…
évidemment les images seraient sublimes …
mais pas un seul instant je ne songe à sortir ma petite boîte technologique à images !
et j'en reste au respect de la "chose" et je laisse mon corps et ma pensée exister
même pas besoin de le lire sagement jusqu'au bout
suffit d'en voler quelques pages, si les mots entrent vraiment en toi et si ça fait des échos dans tes constructions intérieures
suffit souvent de le prendre dans ta main
alors, lui et toi, existent plus chaudement, avec plus de ruelles, plus d'odeurs, plus de terre pour y mouvoir tes pieds, plus de frôlements, plus de mains, plus de…
Extrait de la presse qui se donne pour noble mission de servir de haut parleur à celles et ceux qui s'arrogent sans hésitation le droit financier de détruire la part humaine de la planète.
Souvent on croit à ce qu'on nous apprend parce que on a envie d'y croire !
Quand le soleil se meurt…
Le ciel tire son manteau rouge !
Avec son chapeau venissien il rêvait d'être Mozart….!
Comment taire la vulgarité, marchande, esthétique, égocentrique ou simplement commune, qui se cache parfois sous des images exquises et doucereuses, ou sous leurs jupes de commentaires formatés, dont la période raffole, comme par exemple ces calendriers qui, tout en nous rappelant l'hier et le demain ne font du jour qu'un chiffre sur lequel le présent, lui-même, ne saurait ni miser ni compter pour un peu de lumière dans la spiritualité ainsi dissoute de décembre.
Ah! Donner le mois, d'un coup, dans le désordre!
Illustration chinoise de l'effet de l'eau sur les plumes d'un canard pour ce quarantième épisode du feuilleton tenu ici tous les vendredi depuis le 6 mars dernier.
S'il reste difficile de déterminer précisément une action sur une photographie, ouvrir ou fermer une porte ou un volet, par exemple, il est, pour la plupart de nos contemporains, apparemment encore plus inextricable, bien que cela tutoie quasi l'incompréhensible, de différencier le débat du conflit. Comme si le vide silencieux du premier ne serait que la chambre d'écho des nombrils vitupérant du second. Eh oui! que voulez-vous?
Les Four Bros H. prêts au dernier tour de casting pour l'interprétation de Saint-Nicolas, version clan du vent made in Pâquis.
C'était, ça l'est encore un peu, une petite bande pour l'enregistrement des photographies, de choses choisies, mais avec le numérique, le mot «pellicule» a retrouvé tout son sens, celui d'une peau, une membrane composée d'images, passionnantes ou emmerdantes, révélatrices ou répétitives, sans aucun discernement, et qui va recouvrant le monde au point de ne bientôt plus le voir qu'à travers elle.
500'000, c'est le nombre dépassé de visiteurs venus voir Van Gogh à Bâle et c'est le nombre de francs dépassé récemment pour l'achat d'un Hodler, entre autres. Des chiffres colossaux qui disent non pas l'importance de reconnaître quelque chose représenté, ou ridiculement reproduit ou naïvement reporté, mais bien de recevoir ce que des types ont pris et transformé dans leurs ateliers, c'est-à-dire de la lumière, une lumière qui n'est jamais la scène ou l'objet qu'elle douche.
Le mot d'ordre est là, à l'impératif, mais il oublie le capital : voir! Et au tout début comme à la toute fin, que découvrons-nous, que reste-t-il au creux des circonvolutions, une pensée ou une image? Un peu de couleur, certainement!
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Nothing is real
And nothing to get hung about
. forever
Et elles sont parties en courant dans un grand rire parce que rien ne les retenait plus.
Tu en as fais quoi de ce temps volé?
Minaret miniature à vendre.
Expédition discrète, sous pli neutre.
Format idéal pour coffre-fort…
Déménagement de la sphère terrestre vers Copenhague pour ce qui pourrait bien être le sommet de la dernière chance…
Une affiche à coté de ce manège …
"Manège dangereux , interdit aux enfants"
!!!
"J'appelle modernes ceux qui croient qu'en comprenant un moteur ils sauront où va la voiture." Tariq Demens
Tel est en cherchant ce que j'aime
L'onde pure d'un matin frais
Enchanteresse à la douceur du plaisir
…