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vers la première semaine du site uneparjour, en juin 2006 
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vers la semaine en cours / dernières images chargées
La semaine uneparjour... 26 septembre 2009
- productions uneparjour
Pimax
Aujourd'hui 22 septembre, grève nationale à la Poste pour lutter contre le changement de statut de l'établissement public, prélude à une probable privatisation non avouée.
Maryline, le Velvet Underground et Andy Wharol semblent solidaires, et sous la célèbre boîte jaune un humanoïde à cornes lance un doigt bien mérité aux casseurs du service public…
Poulagas
Tous les métiers de la police affichés sur une bâche tendue sur la façade sud de la préfecture de police de Paris. Vingt-trois hommes et femmes, en tenue de travail, mesurant plus de 10 mètres de hauteur et qui semblent poser pour ma photo… Croyez-moi, ça fout la trouille.
Je ne savais pas qu'il y avait autant de métiers chez les flics, c'est décidément un vrai vivier d'emploi la maison poulaga. Mais n'oublions pas que notre bon président fut à deux reprises ministre de l'Intérieur et à ce titre premier poulet de France.
Comme quoi, flic, ça mène à tout…
Ophélie
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid d'où s'échappe un petit frisson d'aile :
Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
Arthur Rimbaud
Matisse
Elle n'a pas aimé Matisse alors que la veille elle avait adoré Chagall. En plus de sa vie, je partage volontiers son point de vue…
La grenouille suspendue
(oeuvre de Charles Ray, à la pointe de la Dogana)
surplombe le Campanile et la basilique San Marco (rayon de soleil tombant sur un des choristes haut perché).
Dans les Giardini de la Biennale;
formes dynamiques de tout style, des cheveux au verre sculpté.
Invasion de touristes (ici japonais)
débarquant chaque semaine de monstres flottants qui surplombent Venise.(Milion écrit au-dessus du passage, désigne Marco Polo)
exploration du Lido
:ici on découvre des moutons bleus, et là on construit le barrage mobile Mose en travers de la bouche de Malamocco.
Vision exceptionnelle de la Ca d'Oro dans le soleil couchant,
sublimée par les poissons volants de Dario Ghibaudo (Pesci anfibi , 550 pesci fuor d'acqua)
L'invasion des monstres flottants,
au moins 7 paquebots de croisière avec une moyenne de 2000 personnes chacun. Une acqua alta de visiteurs!
Genève - 09 heures 57
Faut-il légender les images ?
…alors voilà, est-ce important de savoir que ce chien vient de Lugano passer sa journée à Genève avec sa maîtresse, qu'il s'appelle Bombino, qu'il a dix ans…
Faut-il planter le décor pour mieux partager ?
Discussions polémiques au sein des participants à ce site.
Certains disent : Ca fait blog de rajouter des légendes qui finalement n'intéressent que ceux qui les écrivent. D'autres proclament : écrire c'est un métier - à chacun le sien, alors que ce site est un site de photographes ! D'autres disent : Qu'est que ça peut faire de savoir si le fils de untel a fait du parapente et a réussi ses examens, que le ciel est bleu alors qu'on voit qu'il est bleu sur l'image, que machin est célèbre et qu'il nous a souri. D'autres disent : une image sans légende c'est comme un minaret sans muezzin.
Il y a dans ce site des nombrilistes forcenés déguisés en humbles.
Des joyeux qui transpirent l'angoisse.
Des talents qui s'ignorent.
Des acharnés de la braguette qui n'en sont d'autant que plus touchant.
Il y a ceux qui célèbrent le peu avec rien. D'autres qui font le contraire.
Ceux qui se prennent pour eux-mêmes alors qu'ils ne sont que le clone d'un autre.
Ceux qui sont libres, donc beaux, même si on les trouve moches
Ceux qui, poètes, ne savent pas écrire mais le sont bien plus que ceux qui savent.
Il y a aussi des écorchés vifs qui célèbrent à leur manière la beauté du glaçon qui fond dans le verre d'eau chaude.
Conclusion : Une par jour est un espace de liberté au sein duquel chacun peut exprimer sa différence comme il le souhaite.
N'en déplaise a certains !
Genève
Il en est qui cherche à écrire avec la lumière, d'autres qui la captent spontanément.
Genève
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours su quelle était ma couleur préférée.
Genève
En parlant de santé, aujourd'hui je la joue écharbe et ponnet, y compris pour le bain.
Genève
Jean-David est un artiste. Un vrai. Je l'installe à l'extérieur de sa galerie, pour inciter les passants à franchir la porte. Ca marche.
catalogue d'une exposition de Catherine Gfeller actuellement à Bâle - galerie Carzaniga
"je manque de nuit pour courir en moi-même" - Mahmoud Darwich - Les sept jours de l'amour
nous manquons si férocement de nuit, dans notre occident décomposé par la prétention ! alors regardons la nuit des autres…
"Modestes", photographies de femmes du Moyen-Orient, où l'ego du photographe n'est pas obsédant
[MICR, Alexandra Boulat]
Genève
Si ses deux-là étaient à la tête du groupe de travail, on irait pas bien loin…
Heureusement que c'est Charlotte et moi-même qui nous nous occupons d'occuper le poste de co-chefs ainsi que celui de syndicats du fabuleux groupe que nous sommes!
;)
Un soir au coin du feu!
qu'il est bon de rêver, bercer par les mouvements chaleureux des flammes !
Les mauvais jours … ont dù bon !
Divonne
La dernière, la seule, l'unique volubilis qui c'est ouverte ce matin…demain se sera la fin !
L'automne est arrivé !
Cité
Viande ou poisson et puis douceurs, ah! les beaux dimanches de débuts d'automne et des fins de terrasses.
Berne
Les affiches que nous avons faites et que nous croisons le matin nous racontent toujours d'autres affaires, d'autres histoires mais nous laissent toujours alors entre l'attention des curieux et l'indifférence des livreurs.
Pictet de Bock
A partir de ce moment et de cette place, à partir de là, donc, je n'avais plus besoin de me diriger : la mer n'était plus très loin, juste derrière le clapier où j'avais pris l'habitude de l'imaginer et d'où le vent m'a toujours tiré. On se promène toujours sur la terre entremêlée de nos cartes à peine déchiffrées.
Partout
Un jour ce que nous souhaitions se produit, et c'est alors dans une autre dimension que nous sommes projetés, là où hier encore l'imagination n'accostait pas.
Pitoëff
Je me rappelle bien moins les histoires des films que les lumières qui les créent ou qui s'en dégage et parmi celles-ci, celle de Kubrick reste certainement la plus pregante.
Jour du poisson - 30
Hommage à Sergio Leone pour le trentième épisode de cette saga lancée le 6 mars dernier et tenue depuis tous les vendredi. Musique! à bouche et mouche au canon!
Pictet de Bock
Et soudain les parents béats de les voir et de les entendre lire, réalisent que leurs enfants commencent aussi, et ainsi, à déchiffrer l'entre-les-lignes, à aller là où aucune école ne les dirige, à s'échapper dans l'hors-cadre qu'ils ne sauront plus partager, et c'est à Munch que je pensai alors, au silence incroyable de son cri qu'on n'aimerait jamais avoir reconnu.
Jour de pluie - Minuit Guibolles
Ha, s'émouvoir enfin, se laisser transporter
Bouchon sur l'eau qui dort, petit appas feutré
Rêver à l'impossible, et puis se réveiller
Entre les bras trop grands d'une réalité
Dans les entremissures pouvoir se faufiler
Tâter du goût des cendres, avaler la fumée
Parler comme la poudre n'aura jamais parlé
Puis se taire quand on a rien à rajouter
Mais rire, rêver, plaire ou bien se balancer
De nos feux, de tous nos artifices
Jouer, tenir à distance tous les mots trop maquillés
S'y perdre, s'y déchirer mais
Danser,danser,danser
Signer d'une main qui tremble un mot doux délavé
Par l'absinthe et les larmes, mais toujours signer
Rester debout lorsque tout porte à se coucher
Toucher du doigt l'absurde et puis, lui rire au nez
Être à la fois l'enfant, toujours émerveillé
Et le vieux capitaine ayant tout traversé
Être le rire du pauvre, qu'on voudrait voir pleurer
Et le sanglot du riche que l'on a possédé
Mais rire, rêver, plaire ou bien se balancer
De nos feux, de tous nos artifices
Jouer, tenir à distance tous les mots trop maquillés
S'y perdre, s'y déchirer mais
Danser,
Danser, se laisser transporter, danser
Porter comme un manteau la nuit noire étoilée
Qu'une aube amie serait seule à déshabiller
Et changer de pays sans rien à déclarer
D'autre que j'aime,
Autant que j'ai été aimé.
bientôt… le "chant d'automne"
"Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres;
…." Baudelaire
40%
Amour Poésie Pureté Vertu Pensée
Génie Universel Dandysme Paradis
Expérience Fête Légèreté Paix Rêve
Onirisme Mythologie Plaisir Source
hommage
une pensée pour les Upj en réunion …
avec un petit clone d'image style Francis
Paris
le ciel se vide
le reflet d'un couché de soleil
crée l'évènement lumière
Théorie de la démarche
« Sur deux cent cinquante-quatre personnes et demie (car je compte un monsieur sans jambes pour une fraction) dont j'analysais la démarche, je ne trouvais pas une personne qui eût des mouvements gracieux et naturels. Je revins chez moi désespéré.
La civilisation corrompt tout! Elle adultère tout, même le mouvement! Irai-je faire un voyage autour du monde pour examiner la démarche des sauvages? » Honoré de Balzac
Si Toi
« …
Si toi, tu deviens moi,
si moi, je deviens toi
où rencontrerons-nous notre cœur? » J. Bacon
Pause and Pose
" Every time I see an adult on a bicycle, I no longer despair for the future of the human race." H.G. Wells
Shawanipi et le pacte de l'amont et l'aval
Tous les jours, de l'aurore au crépuscule, le sage cri Shawanipi descendit à la rivière pour lui murmurer, à son tour, des mots mystérieux. Chaque jour, Shawanipi offrit à Tshè-shibi le son spirituel de son tambour, le ton sacré de sa voix, à fleur d'eau, à fleur d'esprit.
…
Un jour, un pacte fut conclu. Et dans la brume de cette journée glacée d'automne; Tshè-shibi, la Waswanipi, la Nastapoca et l'Harricana, la Rupert et les tributaires, enfin s'étalèrent _ ne filant plus!
…Et l'hiver qui s'approche. (Conte)
