GE
Ici l'art contemporain retrouve l' oeuvre pleine et expressive,vers laquelle toutes les présences convergent
(Ernesto Neto : A Culpa Civilizada).
Et les nomades sont de retour…
How happy the lover,
How easy his chain!
How sweet to discover
He sighs not in vain.
No joys are above
The pleasures of love
Henry Purcell - King Arthur
Une boule de billard en guise de logo pour cette banque: voilà qui va faciliter l'idée que l'on ne joue pas à la bourse.
Le plus dur quand on vous amène des oranges… ça doit être de ne pas pouvoir les choisir.
Je concorde avec Francis: les vitrines à Bienne jouent avec le pot (très) pourri…
Mirei me parle de sa mère qu'elle aimerait connaître au Vietnam après quelques 40 ans. De cette quête qu'elle a sublimée avec la photo et le court-métrage. Et dans un mois, l'aboutissement, peut-être, enfin? Cette quête est déjà sublime en soi.
Je découvre la puissance de l'instant que l'on catapulte sur Internet au moment où il se joue de nous.
Les meilleurs analystes n'œuvrent pas sur les marchés actions mais sur les obligations et le crédit. Christel en est la personnification.
posée gaillardement sur son cul, le fin duvet de ses cuisses lumineux dans le soleil, les piques drues de son dos ne se pliant à aucune publicité, frottant gaiement quelques-unes de ses pattes, la petite chose me regardait sans souciller…
Fidèle au poste… chaque matin, quand les chalutiers rentrent au port, maligne…la mouette vient se nourrir de mollusques et de petits poissons laissés pour compte…!
Quand je me mis à cette table… un enfant venait de jouer avec ces doigts l'eau renversé de son verre …!
L'odeur de la mer et une dernière bronzette avant de partir …!
Un dernier repas en terrasse…avant que
l'automne nous dicte ces caprices météorologiques
Aie!!!… je ne sais pas si j'ai bien fait de l'acheter celui-là !
Christophe écrit peut-être moins sur la musique qu'autour d'elle, et c'est exactement ce qu'il faudrait faire avec la photographie, oui, avec, et avec autant de pertinence et d'envie surtout.On pense à Barthes: pas de savoir sans saveur!
Encore une amie de Michel. Diantre! il devient décidément de plus en plus difficile de se promener le nez en l'air sans en croiser une. Veinard!
Pause météo dans le feuilleton du vendredi, commencé le 6 mars dernier, chez un type qui peint des prévisions.
C'est la nuit après avoir fait des images tout le jour, on se promène avec des phrases qui se cherchent, des mots qui rutilent et des noms qui perlent au gré des pas et des pieds, et alors on a cru au poème et c'est là qu'on sonne car en haussant le ton, on les voyait, elles!
Elle se rappelait encore les arbres et lui le sable entre les hautes herbes, le silence du soleil couchant et les rumeurs montant avec la nuit, et ils savaient que d'ici quelques minutes, comme tous les jours, ils iraient parés s'enfoncer une fois de plus dans ce trou de lumière assourdissant devenu l'horizon toujours inquiet des déplacés.
Les légendes creuses et triviales m'assommant, je laisse ici le silence au tournis des derviches d'une par jour
Toutes les voix d'accès mènent à des pistes incertaines, mais souvent heureuses passagèrement.
J'aperçois une silhouette grignotante et dégaine.
Zut, floue.
Elle me manque, cette petite boule de poils.
La première, c'est que dès que tu as eu connaissance de cette règle tu es obligé de jouer, sans espoir de retour, et donc jusqu'à ce que la mort t'en délivre.
La deuxième règle, c'est que dès que tu penses au jeu, tu perds.
Et enfin la troisième règle, c'est que quand tu perds, tu as l'obligation de le dire aux autres pour qu'ils perdent avec toi.
J'ai perdu.
Posée sur mon bras, je m'aperçois soudain des points verts sur son dos… Ma coccinelle porte du moisis sur ses ailes et ses pattes, il y a même une couche noirâtre à certains endroits.
C'est possible de continuer à vivre à moitié moisie?
Soudainement elle s'envole, me prouvant qu'elle s'en accommode parfaitement.
Ou alors est-ce une nouvelle symbiose mycètes-insectes?
Nous venions de déguster des calamars frits, fourrés à la fêta et à la tomate, et l'émotion gastronomique était à son comble.
Devant nous un petit port de pêche désert terminait sa sieste sous un soleil de plomb…
Mon ami Bernard n'est pas seulement un exécrable photographe de talent, il peint également hélas de splendides aquarelles que vous me ferez penser d'ailleurs à remonter de la cave à sa prochaine visite chez moi.
Car, cette belle âme, magnifiquement détaché du commerce de son art, se plaît à offrir ses œuvres au premier pékin qu'il croise sur son chemin. Et n'écoutez pas les mauvaises langues qui disent que ceux qui refusent son cadeau feraient de sacrés critiques d'art. Ce ne sont que des jaloux…
Ainsi, les cafetiers grecs ont-ils été honorés tour à tour (et ils furent nombreux) de délicats chefs d'œuvres peinturlurés qui orneront bientôt les murs de leurs tavernes entre la langouste taxidermisée, la cigale de mer en céramique jaune vernie et le filet de pêche troué dégoulinant sur un crépis en détresse.
Tous les vide-greniers du Dodécanèse se réjouissent déjà d'hériter bientôt de ce témoignage émouvant des splendeurs délicatement délavées de leurs sites idylliques… De plus, nombre de bons citoyens grecs, à juste titre exaspérés par l'afflux touristique estival, pense sérieusement à utiliser cette étonnante matière artistique comme contre-publicité radicale pour dissuader autant que possible l'estivant de poser le pied sur leurs îles. L'art au service d'un tourisme responsable et écologique, quelle belle idée vraiment…
Les grecs sont friands de monastères et d'églises en tout genre, aux intérieurs souvent ornés de bondieuseries et autres colifichets grotesques qu'un protestant ne saurait considérer.
À Leros, la fameuse église d'Isidoro regarde la mer du côté du couchant en se rêvant peut-être en Bretagne…
L'existence était facile à la terrasse du Paradiso à Leros, alors que le jour déclinait. Nous étions trois et le monde semblait justement ne fonctionner que par tierces…
Retour à la ville et ruée sur le bon pain parisien, à l'angle d'une rue qui porte bien son nom…
Mon ami s'en plaint de cette maison qui jouxte la sienne. Moi, je trouve qu'elle va bien dans le paysage…
jouer de la précision
il ne s'agit que de cela ces jours ….
et c'est pas fini … waow !!!…
¨concentrée sur l'accrochage des 730 photos d'uneparjour,
j'en oublie celle du jour!
j'ai bien un magazine sous la main à inscrit pour les archives de l'expo….