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On joue du Beethoven ce soir au Victoria Hall, en hommage à la 3ème conférence mondiale sur le climat. Mais ça sonne plutôt comme une marche funèbre. Décidément !
Rare mais très ancien…La campagne française est très conservatrice!
Comme sur une autre planète, l'ensemble l'Arpeggiata
nous transporte au temps de Cavalieri!
la Compagnie de danse baroque "l'Eventail" nous a rendu toujours plus légers et rêveurs, par son ballet inspiré du carnaval de Venise…
Je peux lire l'avenir dans le marc de café. L'avenir de Nestlé et de ses capsules qui augmentent constamment, mais à chaque fois de si peu.
Cours clôture : 43.98 - Cours précédent : 42.90
Non. Nous ne sommes pas le centre de l'univers.
Il y a les arbres aussi.
Les escargots, les chats, les insectes et les crocodiles.
Les fleurs et même les nuages.
Nous sommes entourés de milliers d'univers. Qui s'enchevêtrent, se dévorent, s'observent.
Il y a les ânes aussi. Les ânes - bien plus humbles de nature que les hommes, les hommes qui s'inventent des Dieux, fabriquent des clôtures, empêchent les fleuves de couler - les ânes qu'on croit stupides n'ont pas besoin de clochers pour conjurer la mort, d'églises, de pasteurs, de temples de curés, d'évêques, de mater dolorosa, manger des carottes leur suffit.
Parfois, je cherche une justification en guise d'invitation à la pose. Je lui dis qu'elle a de beaux yeux et je rajoute "si je peux me permettre". Une porte s'ouvre et je m'enfuis.
La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin.
Sita nous fait redécouvrir Gaston Bachelard au gré d'une belle rêverie sur l'eau.
HEC à Lausanne, puis économiste dans une banque ? Je lui montre le chemin, elle hésite.
Je me souviens de ces cours de Judo où l'on apprenait à utiliser la force de l'autre contre lui. Nous ne devrions pas craindre d'amener le colonel du mal dans la lumière.
Il y a eu le sac. Puis, la position des pieds. La montre, le regard inquiet de la jeune fille au bout de l'objectif. Les mains qui affirment. Celles qui découvrent. J'ai fermé les yeux et j'ai plongé dans mon cappuccino.
Qu'elles soient spéculatives ou remplies d'oxygène, Indira sait sortir du bois pour nous parler des bulles avec son analyse toute empreinte de perspicacité, d'humour et de tendresse.
existe-t-elle vraiment dans le réel ?
Quand la marée est basse, les goélands viennent se gaver de moules !
Quand la mer reprend ces droits en marée montante, tous les fonds marins se remettent à vivre au bersement de l'eau qui va et vient !
On entend souvent dire que dans la région de la vendée, il pleut, il vente, et fait pas trèc chaud…
Et bien voilà aprés plusieurs jours de chaud et d'ensoleillement voici
enfin les jours chagrins …!
Et revoilà le refrain, j'allais dire la rengaine si ce mot ne comportait pas l'idée de rangement, ne serait-ce que d'un colt, du vendredi depuis le 6 mars dernier.
Nous arrivions au sommet des escaliers, et, dans le salon principal, dont un des mur était intégralement recouvert d'une carte non pas d'un autre monde mais bien du nôtre, mais dégoulinant, mais pleurant presque, comme une mappemonde même des naufrages, Adriana Varela continuait de me chanter «los mareados» sur un écho de bandonéon impérial d'essoufflement.
La fête se déroulait comme prévu, les invités étonnés s'embrassaient, les gâteaux en sueurs supportaient bien l'ombre des bosquets, les enfants oscillaient entre les rires et les pleurs comme les peaux entre une blancheur de roux et une brun de part en part exagéré, les alcools chauffaient et les promeneurs perlés passaient et je fis une photographie camouflage.
Je regarde la photo d'Amsatou de vendredi et je lui fais un clin d'œil avec ces échos de couleurs et jeux de typos entre Bamako et Genève qui nous feraient sourire s'ils ne nous laissaient quelque peu songeurs quant aux appels laissées en ces surfaces d'annonce, car si la verticale africaine invite, l'horizontal européenne ordonne !
Et pendant qu'une scène à laquelle on ne pensait pas surgit, quelque part le Nobel Saramago décide de fermer son blog et dans les rues de Mexico 13'000 personnes miment ensemble la chorégraphie de «Thriller»! Mais où est donc le record?
Aucune pluie n'arrête les jumelles en course, comme nul clin d'œuil n'épuise jamais les approches audacieuses.
Elle m'a cru, et voilà comment, de la plus simple façon, sans aucune raison, et surtout sans la moindre autorisation, je me suis retrouvé là, dans cette salle immense où régnait autant d'ordre que de chaos, où les objets semblaient tourner autour des personnes, ou inversement, et où je devais la reconnaître plus tard déguisée en soubrette alpine cachée derrière un rideau.
Accrochée à la gouttière avec les orteils juste pour prendre cette photo…
J'ai fini par me prendre d'affection pour ce petit asticot rose tombé de mon pruneau…
J'aime les marrons, autant pour leur coque piquante et décourageante que pour leur fraîcheur une fois déballés, leurs couleurs chaudes, leur douceur et leur poids dans ma main…
La visite au mausolée de l'oncle Hô, comme tous les vietnamiens appellent affectueusement Hô Chi Minh. D'anciens combattants, dont certains très handicapés, arborent leurs décorations dans un recueillement quasi-religieux.
On ne peut visiter ce pays sans songer au conflit nord/sud dévastateur qui a pris fin en 1975. Traces et cicatrices y sont partout présentes.
Plus de 3 millions d'américains ont servi au Vietnam pendant la guerre et 60.000 y sont morts. 3689 avions et 4857 hélicoptères ont été détruits. Dans les rangs de l'armée nord Vietnamienne et du Viet-Cong on estime qu'il y eu plus d'un million de morts, ainsi que 4 millions de civils du nord (10% de la population) tués ou blessés du fait des bombardements.
Il reste entre 500.000 et 800.000 tonnes de bombes non explosées dans le pays (soit entre 6 et 10 kilos d'explosif par habitant !) qui ont causé le mort de 38.849 personnes et fait 65.852 blessés depuis la fin de la guerre…
Vietnam pays héroïque, quoi qu'on puisse penser du système politique en place. Et héroïques parmi les héroïques, les femmes vietnamiennes qui assument les tâches les plus pénibles sans aucune contrepartie de pouvoir, les hommes ayant accaparé tous les postes importants. Elles cassent les pierres sur les chantiers, travaillent au champs et portent de lourdes palanches avec bonne humeur, sans oublier leur rôle important dans la guérilla contre les américains. Bien des mâles occidentaux ne pourraient rivaliser sur le plan du courage ou de la résistance à l'effort avec elles…
La femme est l'avenir du Vietnam.
Une fois monté sur le Gallant Lady qui bravement patientait sur le gentil port de Samos, je me suis demandé entre deux hauts le cœur impromptus à quoi pouvait bien servir un journal de bord ? Je n'étais pas un habitué de la marine à voile et les subtilités du voyage en balançoire m'échappaient un peu…
Je me disais que même en cas de naufrage, les éléments marins et la voracité des poissons ne laisseraient pas grand chose de la basse littérature pondue en haute mer, ni des témoignages relatifs aux causes de la catastrophe. A-t-on seulement retrouvé le journal de bord du Titanic ? Non, et c'est dommage, car celui-ci aurait pu servir à James Cameron pour rendre un peu plus crédible son espèce d'histoire d'amour à la con chantée par Céline Dion, la moche grande gigue canadienne…
Et puis, de toutes façons, de journal de bord je ne connais que l'œuvre de Guy Debord, et ça c'est insubmersible…
Ces trois poulpes séchant au soleil sont le résultat de la pêche matinale de Theo, un gentil marin grec erotomane qui vit sur la belle île de Arki, au large de Patmos.
Le mot poulpe vient du grec polypos qui veut dire plusieurs pieds, comme Theo le pêcheur semble posséder plusieurs mains… Quelques mains baladeuses pour flatter la fesse de la touriste aventureuse et quelques autres pour tenter de satisfaire sa soif déraisonnable.
Cet insatiable séducteur, infâme prédateur hellénique, jette froidement son dévolu sur les belles étrangères descendues de leur yachts et qui vaquent en paréos à fleurs sur le port, fumants virilement de fines cigarettes tordues et mal roulées.
Alors, Messieurs qui débarquez à Arki avec vos épouses, laissez-les à fond de cale, ce sera plus sage, et partez déguster le poulpe de Theo dans la taverne de Nicolas ! Vous n'en reviendrez pas.
Le soleil s'offre un bain de mer mérité après une journée bien remplie…
Un tracé relativement long des conditions changeantes, aujourd'hui un départ sous la bise,cette régate exigent des solitaires une concentration et une bonne résistance physique …
"LES OMBRES DE L'ÂME.
Les histoires que les autres racontent sur vous et les histoires que l'on raconte sur soi-même : lesquelles se rapprochent le plus de la vérité ? Est-il si évident que ce soient les nôtres ? Est-on pour soi-même une autorité ? Mais ce n'est pas vraiment la question qui me préoccupe. La vraie question c'est : y a-t-il dans de telles histoires une différence entre le vrai et le faux ? Dans des histoires sur ce qui est extérieur, oui. Mais quand nous partons pour comprendre quelqu'un à l'intérieur ? Est-ce là que là un voyage qui arrive à un moment quelconque à son terme ? L'âme est-elle un réceptacle de faits vrais ? Ou les prétendus fait vrais sont-ils seulement les ombres trompeuses de nos histoires ?" Pascal Mercier
oups! une petite indiscrétion en entrant dans la cuisine !!!
Show érotique chez les végétariens !
:" légume familier cultivé dans les jardins potagers et qui égale à peu près en grosseur et en sagesse la tête d'un homme." Ambrose Brierce
"Il était condamné à rester , avec ses souvenirs pour seul compagnie." L. S.
la nostalgie se saisit de mon âme,
l'emporte au large
danser comme un oiseau sur l'eau
Katarina, chef de projet de la formation des enfants à la photographie et Ruth l'écrivain du projet.