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Je crois qu'à cette heure-là il avait déjà perdu ce qu'il voulait encore chercher et elle, elle imaginait alors comment cela allait continuer en pensant encore à la salsa du début.
Et j'aime toujours à me moquer de ses dessous de table qu'elle entretient à la perfection comme si elle craignait un soudain tremblement de terre qui nous fasse rouler et nous contraigne à terminer là le repas.
On ne pense que trop rarement que les mains des musiciens, et des plus grands, leur servent aussi à manger, à se protéger du soleil, à esquiver une grimace, à caresser, à laisser venir précisément ce qui va finir en musique.
Je crois encore parfois pouvoir lutter contre la marée, menacer la pluie ou protester encore contre les nuits de lune noire, mais elle, elle ne fait que s'amuser des nuages.
Aujourd'hui, comme parfois, c'est les images d'hier qui s'imposent, les premiers voyages à partir desquels on commence à ne jamais revenir.
Comme tous les vendredi depuis la promesse du 6 mars dernier et même aujourd'hui lendemain de chute!
se sont abattues en même temps sur le début
de la cérémonie funéraire de Mickaël Jackson!
Heureusement que je me campronnais à la moquette!
Michel Piquemal modèle les phrases musicales dans la matière ductile du Grand Choeur de l'Abbaye aux Dames de Saintes. Yaroslava Dautry-Shevlyuga l'accompagne au sommet de la tension émotionnelle.
de Marie-Rose Lortet visibles à Niort tout l'été.
Les sculptures textiles de cette artiste (présente d'autre part au Musée de l'Art Brut de Lausanne)
se sentent à l'aise dans une région riche en Art Brut.
ici aussi on sort la dernière création, une sorte de défilé de haute couture à plusieurs centaines de milliers d'euros…
Sur le bord d'une route de campagne, un joggeur, belle stature moulée dans un marcel blanc, pleure.
…
Quelqu'un, quelque part se fait laper la groseille.
…
Sur la sirène qui coiffe l'école (censée prévenir la population d'un danger) chante un merle. Sans doute pour se remettre d'une déception amoureuse et, dans la foulée, embrayer la suivante.
…
Au bord du lac, sur le quai Gustave-Ador, des hommes excités poussent des chariots de supermarchés sur lesquels sont montés des cornes de taureaux et crient Olé !
…
-Qu'est ce que tu dis ?
-Rien !
-Ca ne m'étonne qu'à moitié.
…
Et voilà que le merle remet ça…
Faudrait aussi leur interdire le restaurant. C'est à cause d'eux qu'augmentent les primes maladie, ils ont du diabète, font fréquemment des accidents cardiovasculaires, et ça coûte cher à la collectivité. En plus c'est obscène un obèse, ça mange la bouffe des pauvres.
Avec Nico, ça fonce, on parle pendant qu'on mange, on avale en respirant, vite, on s'épuise en récupérant, on se marre en photographiant… et déjà on est plus loin, tout étonné qu'il soit déjà 5 heures et quart.
Joli décalage que ces villageois qui se trémoussent sur leur chaises aux premiers accords d'Edith Piaf ou Johnny alors que sur scène le cabaret entre en transes.
Mettre des gants s'impose parfois pour immortaliser les amis de Nan Goldin.
Je retourne sur la tombe de mes grands-parents et lance une bouteille à la mer pour retrouver mon oncle. Les voisins… peut-être ?
Au début des années 80,je trouvais le terme de "Rencontres" totalement usurpé pour les journées de la photographie. J'avais l'impression que le rapport entre spectateurs et photographes se vivait au singulier. Aujourd'hui, les Rencontres sont au rendez-vous en Arles.
… sur une tranche de tomate sur un morceau de pain sur mon balcon dans un îlot quelquepart dans une ville sous le soleil par un jour sans importance de juillet en plein milieu d'une année animée du début du XXIème siècle dans un pays sage au coeur d'une europe qui se referme en forteresse sous la peur de devoir se contraindre à regarder les pauvres qui pour l'instant sont "les autres" alors que dans le coeur de chacun se dessine en quelques recoins cachés la certitude que "nous" seront bientôt les pauvres et que la lumière sera ce qui nous restera encore de divin…
Alors arrête de faire le con et aime-la cette lumière !
[RECETTE DE LA TOMATE AU SEL]
La Cigogne claquette ou craquette…?
Qu'importe … elles sont toujours là pour nous apporter d'heureuses nouvelles …!
Je jouais avec lui, et ne me doutais pas
Que la fée qui berça d'amour et de confiance
De douceurs, de mots doux, de soleil et de joie
Ma vie, de mon enfance à mon adolescence,
Etait partie déjà, laissant ce monde là
D'un adieu déchirant et sans un mot d'espoir
Partie en coup de vent jusqu'à son au-delà
Abandonnant ici ses raisons, ses sourires,
Ses rêves et son amour,
Sans pensée de retour.
La rouille de la contre-culture des années 60 et de la génération hippie…
Après un échange bruyant de noms d'oiseaux, ils décidèrent de se séparer…
Dans un chalet isolé en montagne, entre les sapins les vaches et ses lapins lunatiques, Céline, une petite fille aux yeux vifs et pétillants construit son rêve et redistribue l'espace de sa maison.
Et ce fut au matin,
Dans l'ode du silence
Une neige sur les dieux des montagnes