GE
Un flic en playmobil géant, rien à craindre car j'aime la couleur de sa chemise.
…s'inventer traînée dans un sombre parc donnant plus de vie que tout ce que le Soleil aura à offrir dans quelques heures.
en peu de temps la fière tour succomba aux pinces avides
d"Avenir Déconstruction"…
surtout pas le haut Panshir (suite sur internet…)
et l'oeuvre suspendue de Rainer Gross
(biennale d'art contemporain de Melle, petite ville courageuse des Deux-Sèvres).
mais l'intérieur de son crâne est encore habité par la couleur (oeuvre de Christian Malézieux)
Si loin de Wattwil et de ses charmes bucoliques - qu'il ne verra d'ailleurs jamais - seul avec lui-même, il agonise, fait défiler le film de sa vie sur le drap blanc de son lit d'hôpital, regrette peut-être de ne pas avoir su rester ce qu'il était, enfant, lui qui n'était ni homme, ni femme, ni blanc, ni noir, lui qui rêvait d'être tout à la fois, immortel, émouvoir tout le monde, être Peter Pan, Papa, mari, un industriel du divertissement, il termine son immense carrière en capitaine de pédalo perdu sur les eaux troubles du liquide séminal de ses rêves, bref, dans ce petit tortillard bruyant de rase campagne, en arrivant enfin à Wattwil, personne ne pouvait imaginer que le King de la Pop allait mourir forever…
Dans la poche de mon veston, Putain de Mort, le récit du voyage dans l'enfer de la guerre du Vietnam de M.H. Autour de moi la fête bat son plein, certains sont bourrés, traînent les pieds en promenant leur verre de bière qui leur coule sur les doigts. D'autres vont à la chasse au sourire avec le leur affûté, harpon de baleinière enrobé de miel, d'autres encore poussent la poussette comme s'ils poussaient la tondeuse. Dans ma poche, dans mon livre, ça mitraille, saute, explose, dégomme. Je sens les mots me faire vibrer la carcasse, donne une tape sur le bouquin au fond de ma veste pour qu'il se calme. Le tchoc tchoc des hélicoptères qui crachent le feu pour anéantir la vie se confond avec la basse du groupe qui joue sur la grande scène. Passe T., le poète musicien, courbé en deux comme s'il recherchait un trou pour s'y lover. Tchoc tchoc, effluves de cuisine indienne qui s'entortillent à l'âpre odeur d'un joint, joie d'être là, de voir les mômes en rase mottes faire les hirondelles, de retrouver une vieille connaissance perdue de vue à la fin du siècle passé. "Santé, Ca va ? Ca va !" Tchoc, tchoc, la basse toujours. Puis merde, une image insoutenable, sort du livre, remonte le long de la poche avec l'obstination d'un insecte, tire sa phrase, fusée éclairante - tiens, mais de Dieu ce qu'elle a vieilli, Salut ! Salut - ce Marine's qui… non, je refoule. Il fait si beau, l'odeur de tilleul prend le dessus, j'enlève ma veste, ne plus sentir le livre, l'oublier. Me lève, me tourne vers trois jeunes filles. Une de ces trois donzelles est la reine du cake à la banane. Deux des trois sont psychologues. Et toutes les trois, quand elles sont en goguette, rien ne les arrête…et c'est la fête aux Cropettes !
Rare. Croisé un dinosaure argentique. Ca m'a fait tout flou.
Agir sans parler ? Parler d'agir ? Agir en parlant ? Parler ou agir ? Ou se la coincer, simplement, et agir?
A cheval sur nos motos, dans les dunes de sable de Mauritanie, Gerlof et moi rêvions de glaces au chocolat. A la rue des Eaux-Vives, ce mercredi soir, avec nos montagnes de glaces au chocolat nous rêvons des dunes de sable de Mauritanie.
Son métier ? Se balader avec 1000 bougies pour illuminer les nuits des fêtards. I am the allumeuse of the fireworxx.
Fabio a vendu sa voiture pour acheter de quoi nourrir sa passion de photographe freelance: chapeau bas.
Postier ou photographe?
Postier et photographe ?
Son coeur balance.
Vivre de sa passion en veillant à ce qu'elle le demeure?
Vivre avec sa passion pour mieux la préserver ?
Fabio nous renvoit à nos choix de vie.
Pas une table de libre avant 22h30 un lundi soir, la crise ne s'est pas arrêtée Al Bolognese.
comme l'idée de la roulette russe ne me déplaît pas, j'ai retourné mon clic contre moi … à moins que ce soit lui qui se retourne en grognant contre son maître, mordant la main qui le nourrit …
INGRAT !
… qui avait déjà commis le crime de lèse-majesté vendredi passé …
et moi qui ne m'en étais même pas aperçu
photographier des fleurs dans les parcs en été, que voilà une activité innocente qui rassure le badaud et te donne une sorte de virginité, à mi chemin de l'esthétisme et de la bêtise…
… douceur d'une soirée, transpiration après la petite montée, lumière sur les champs de blé, repos sur un banc et attaque d'une nuée de moucherons frôleurs et suceurs… Tous comptes faits, ils me plaisent bien et leurs incivilités m'évitent de me sentir dans une publicité Kuoni ! Toujours ça de gagné …
Passe-t-on par hasard, non pas à côté des choses, car cela signifierait une simple inattention, mais au bord des scènes?
Comme toujours le vendredi depuis le 6 mars dernier et et aujourd'hui un spécial à la pêche pour Elise!
La croissance démographique entraîne également une très forte augmentation des photographes créatifs, à tel point que le gouvernement envisage de transformer d'anciennes serres en studios. La lumière en effet y est bonne et surtout la chaleur devrait réduire considérablement les prétentions à la réinvention quotidienne de l'eau chaude!
Il avait attendu des semaines qu'elle le rappelle, attendu que l'été allège l'impatience et maintenant ils sont là, aux détours des protocoles familiaux, réunis pour un impératif qui leur échappe toujours un peu et sachant très bien l'insensé de leurs appels.
On n'imagine pas à quoi ça tient de pouvoir encore s'élancer dans un sirtaki, ouais, vraiment, on n'imagine pas les histoires qu'on croise quand quelqu'un vous regarde passer.
Le gros problème actuelle pour l'industrie et la politique est que les arbres ne soient pas encore transparents…
C'est que j'ai attendu une apparition avant d'appuyer sur le déclencheur, et qu'elle a tardé sur ce coup!
La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots…
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
"Brise Marine" / Stéphane Mallarmé
Manifestation colorée, festive, et provocatrice, la Gay Pride est comme chaque année le rendez-vous incontournable de toutes les différences, de toutes les outrances comme de toutes les libertés…
L'étrange cas de la belle passante noire unijambiste qui transportait son autre membre dans une valise…
préparation de menu
je ne sais pas comment il fait pour s'y retrouver !!!
Une vague d'ombre sur ces vêtements SDF
Dépouillés de son homme