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Je voulais fignoler le cadrage mais la foule de collecteurs d'îcones musicaux qui attendait son tour d'immortalisation m'a obligé à la toccata et fugue.
Liquidité, simplicité, transparance, profondeur: avec ce spécialiste londonien, mous redécouvrons les charmes du marché des changes.
Carré suisse à la une des journaux allemands ? Это не пахнет хороший: ça ne sent pas bon, ce qui est un comble pour un argent sensé ne pas avoir d'odeur.
Après la télévision-miroir voici le miroir-télévision: nous allons enfin savoir qui est la plus belle.
Après le recyclage de l'argent, celui des banques qui vendent des "performance boosters" à une clientèle exigente.
Plate-forme d'atterrissage sur les hauteurs… Je regarde ça tous les jours mais je n'ai encore rien vu se poser !
Nouvelles technologies… Un jeu de 7 à 77 !
Les prix proches de zéro pour une qualité moins que nulle, c'est encore trop cher payer.
La guitare donne des frissons à la peau de l'instant.
Il y a quinze minutes, sa maman venait de convoler en justes noces et, elle, vola un moment tranquille…
"Thunder only happens when it's raining/Lovers only love you when they're…" Fleetwood Mac
-If you take a picture, you buy us beer!
-Well, a beer for a pic! What if I offered Champagne?
-Say that again!
Click.
Words! I struggled long to find a title for this one. From the 37th cloud? First look out the window? Roulements de tonnerre? Libidinous thoughts (happens everytime I look that way!!)? "Car le mot, said Victor, qu'on le sache, est un etre vivant./[…] Tel mot est un sourire, et tel autre un regard/[…] Le mot tient sous ses pieds le globe et l'asservit/[…] Car le mot, c'est le Verbe, et le Verbe, c'est Dieu." A word for everything then!
Peut-on mentir avec une image ?
[merde ! c'était en mars et pas tellement dans le nord]
si tu ne crains pas pour ton image, rends-toi mardi 31 mars ou mercredi 8 avril à La Galerie, 17 rue de la Coulouvrenière à Genève, après 18 heures, tombée de la nuit, où Adja, Sébastien et Max te feront ton "portraits de moi" !
Il faut dire aux gosses que l'école peut être une gare.
Un café dans une agence photo, une chanson sur une image, et pour Lady N. le bout du monde est à portée de main avec un gabier en cavale.
Aujourd'hui en reportage pour un grand magazine suisse, et de nouveau beaucoup de neige!
Maqroll et Corto me saluèrent me souhaitant une bonne route et disparurent dans la nuit tiède tandis que j'entrais dans le pavillon des Roses de l'aube.
… et plus tard c'était déjà un autre jour, un tout autre matin, et sa gardienne me rappela à mes parrains de la veille. Je pris vers le port, la nuit s'amenuisait.
Au détour d'une rue sale, cette composition colorée s'est imposée à mon œil…
Le (très) petit Nicolas Sarkozy l'a dit et répété : le travail des jeunes est la priorité des priorités de sa mandature.
La mobilisation a donc commencé dans les lieux stratégiques…
Aujourd'hui, c'est la date anniversaire de ma première photo sur UPJ…
Diaporama de mes jours et petite chronique de ma vie, je t'écris d'un œil tandis que l'autre reste plongé dans l'étrange lunette des chasseurs d'instants.
Encore un an, dix ans, un siècle, pour dire qu'en photo le temps est mon allié. Œil pour œil, temps pour temps…
La force du vent soufflant sur le lac Malouin a eu raison de la bâche du tipi. Le camp de Maguy Blacksmith, au bord du lac, est à 6 km de celui de Mary. Maguy vit ici à l'année, seule avec son petit fils Joe,6 ans. J'aime lui rendre visite, chaque fois je découvre un peu plus de la culture cri, aujourd'hui elle étend une peau de castor dans le cadre en bois de bouleau.
Marco , 81 ans, Presque tous les jours, il arrête le bus en provenance de Chibougamau, et vient chercher je ne sais quoi à Desmaraisville. Puis il attend là que quelqu'un veuille bien le prendre pour le déposé à son camp à mi chemin entre Waswanipi et Desmaraisville où il vit a l'année avec ses nombreuses filles.
Desmaraisville, un bar, un dépanneur, dix maisons tout au plus, un arrêt de bus pour Val d'Or ou Chibougamau carrefour des sorties où entrés du bois. Il y a bien une station d'essence, sans essence. Toutefois, un téléphone, avec achat de carte prépayé, raison de ma sortie en motoneige par -20°, plutôt exotique les km parcourus sur le chemin forestier. C'est aussi la porte d'entrée de la mine d'or. Un arrêt pour charger les canettes de bière, les chips en tous genres, cigarettes, quelques boîtes de conserves vendues à prix fort, un peu de foin selon les arrivages.
Mary attend depuis samedi des nouvelles de son fils. Savoir s'il va venir dans le bush, mais aujourd'hui elle a décidé de quitter le campement pour rejoindre Waswanipi.
Je suis l'oiseau sacré, une légende volante, familier de ce milieu aussi beau que difficile, la forêt boréale, là où chacun dépend de chacun, là où il faut que les idées voyagent si l'on veut se lier, se relier, avoir une chance de survivre. Je suis là, toujours là, comme au-dessus de mes affaires. Je ne suis qu'un oiseau parmi d'autres oiseaux, direz-vous, ni aigle à tête blanche, ni un spectaculaire harfang, ni même une mignonne mésange. Je ne suis pas bleu, je ne suis pas huppé, sans couronne remarquable ni croupion blanc ou doré, je ne suis pas cet oiseau bucolique de la face facile du monde. Non, je suis noir et gris, gris-noir, la terne livrée de la sauvage quotidienneté. […]
Wiskatchan, petit augure du Moyen-Nord, l'oiseau gris des chasseurs, un oiseau d'amour à -30°C, une petite pensée pour chacun afin que personne ne soit oublié. Je suis la pensée libre d'un monde disparu. Ma cathédrale est devenue ressources renouvelable et développement durable. Je ne suis plus qu'un pauvre oiseau, imagine ! Moi qui suis plus qu'une pie de bénitier, plus qu'un cardinal, moi Saint Geai Gris de toutes les Assise. » Bestiaire I, Serge Bouchard
« Je suis le penseur Wiskatchan,
une pensée pour tout et pour tous, soucieux du loup et de la louve, des meutes en général, soucieux des petits animaux, une bonne pensée pour la marche des choses. Dites –le aux philosophes, la pensée est noire et grise, elle vole dans les espaces non fréquentés, elle se pose souvent sur un bouleau nain et se met à chanter. Un bestiaire des grandes figures animales des immensités nord-américaines serait impensable sans moi, je dirais même sans moi en vedette américaine. Je sais il y a l'ours, il y a les loups, les lynx et les orignaux. Cependant, dites seulement Wiskatchan et vous aurez déjà prononcé le principal du bréviaire des solitudes solitaires.
[…]
Voilà une première confidence. Les petits animaux comptent sur moi pour manger quand ils n'ont rien à se mettre sous la dent. Je suis un peu responsable de la réussite des chasseurs, car je tiens à ce qu'ils tuent. Parce que je vole, je vois tout, je vois bien les proies. Alors, il suffit de me regarder aller pour résoudre l'énigme obsédante qui occupe l'esprit de tous les prédateurs, où se cache le gibier ? Et il faut que les gros tuent pour que je puisse ramasser les brides et restants qui nourriront les petites créatures. » Bestiaire I, Serge Bouchard
Comme tous les jours, à mon réveil, solitaire, je reprends le chemin de « mes premiers pas » et rejoins la forêt.
Je suis les traces de lièvres, et relève les ‘'Ni/kwan'' Tout est calme, trop calme. Cette nuit, la température est remontée à +4°C, j'ai même dormi la fenêtre ouverte. Une fine pluie mélangée à une neige légère est tombée. J'avance péniblement dans la neige lourde. Mes raquettes ne suffisent plus pour me garder à la surface de la neige, j'enfonce à chaque pas. Mais c'est mon dernier jour dans le bush, il faut que je retire mes ‘'Ni/kwan'' et ceux de Mary, j'ai promis de le faire pour elle. Soudain j'entends un cri, surprise, je ne l'identifie pas tout de suite, mais cherche plutôt à en estimer la distance, un deuxième puis un troisième. Il n'est pas seul, les voix sont différentes! Je sors du bois et rejoins le campement ! …
« …je me suis fait attaqué par des loups… j'avais beau courir, ils me rattrapaient … alors je suis monté sur un arbre. Agacés de l'attente, l'un d'entre eux me dit, attend là sur ton arbre, je vais revenir avec mon ami. Et il est revenu avec le castor. » Conté par Red.
Ce qu'il y a de plus violent chez les Anglais c'est sûrement les gâteaux…
L'avion pousse à l'inspiration, on y trouve pleins de choses horribles…
En attendant le train on ne perd pas de temps…
Vite mon portable, et tant pis s'il est en équilibre instable!
Quand le verre cathédrale tente de faire mieux que les pixels.