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Sortir, oui … sortir. De soi, de soi-même. Pour y découvrir que l'on y est bien.
Dimanche familial avec le clan des Agramonte
Sur la route vers Samaná, mon lieu de prédilection…
On prend cette nouvelle autoroute, plus directe et rapide mais qui coupe en deux un Parc National et le péage coûte une fortune ! Et vive le tourisme !!!
Ils roulent tous comme des malades ! Il faut dire qu'ici la vie n'a pas beaucoup de valeur…ou peut-être que si mais ils aiment jouer à la roulette russe !
Ceci est une partie de la maison dans laquelle j'ai installé, pour quelques jours, mon bureau ! Je trouve que c'est inspirant de travailler ainsi… ;)
La nature est "maître suprême" dans ces régions… on se sent alors tout petit !
Le faux vrai réel fait vraiment vrai faux réel. A moins que ce soit le contraire.
A chaque fois que je vais acheter mes tridents, Karaman me demande si les ventes sont bonnes chez moi. Autant pour prendre le pouls de la vitalité commerciale de la journée que d'être rassuré par l'éternel poncif que je lui balance : « Oui Karaman, si ça va pour moi, ça va pour toi, et le contraire aussi… ».
Industriel suisse qui n'existerait simplement plus si il n'avait pas déplacé sa production en Bulgarie.
"Mais ai-je bien fait? Les coûts de production augmentent d'un mois à l'autre…"
…rien de si beau que le peu.
Les prix proches de zéro pour une qualité moins que nulle, c'est encore trop cher payer.
She was reading page A17 of La Presse, and I just couldn't resist to take a shot!
And it starts like so: "Certains invoquent les esprits. Moi, j'invoque les corps."
I'm not too sure how Pacino declared it in The Devil's Advocate, I think it was somthing like: Je suis la main sous la robe de la Mona Lisa! Why does this statue remind of that?
Il y a quinze minutes, sa maman venait de convoler en justes noces et, elle, vola un moment tranquille…
J'ai peu de sympathie pour les religions qui dominent, qui détiennent des vérités.
Mais les rites, les lieux, les représentations religieuses, mais les architectes, les sculpteurs et les peintres religieux me semblent travailler exactement là où l'art occidental de consommation est une ABSENCE insupportable, un gadget de distraction, une fuite devant la vie.
[cathédrale de Bruxelles]
Là où la douleur a pu être travaillée, peut venir le silence et le calme.
Avec ces regards qui ont TOUT VU et qui depuis l'ombre des cathédrales t'entrent dans le corps leur sérénité.
la lumière des architectes de cathédrales n'est pas la lumière des photographes
la lumière des architectes travaille avec les eaux les plus profondes de l'humain
" for you ? for me ? " [Le bal des vampires, Polanski]
Dans le dédale des travaux de consolidation de la Grande Place Financière, les voitures de chantier pour déblaiements de secrets n'arrêtent pas leur noria.
Le lundi matin, les experts de la vue claire, épuisés des spots, attendent d'aller décrocher la lune et d'en pister les ombres malignes.
Où l'on vogue sur les images qui passent et laissent non pas des souvenirs mais des rêves alignés.
Je me souviens comment elle disait en avoir marre, non pas d'attendre, mais de ne pouvoir ni rester ni partir. L'autre devait le comprendre, c'est aveuglant.
L'aveuglement? Lui, il avait toujours cru qu'il viendrait d'en face, aussi lorsqu'il surgit de côté, la surprise le désempara.
Il s'en et allé, la remettant au lendemain.
Alors, fragilisée de sa solitude,
Un souffle de vent l'a fait basculer,
Et elle est tombée.
Je la ramasse et la replace sur son métal froid.
Tu l'oublieras pas, hein?
Tu reviendras, demain?
Notre manière de percevoir le monde dépend-t-elle de la manière du monde de nous percevoir?
Dévoilement d'une discrimination sexuelle ordinaire sur un marché parisien…
Cette photo sera peut-être une curiosité dans quelques années. Profitons donc du support, tant qu'il existe encore…
Étonnante autant que surprenante opposition entre service public et propriété privée. Décidément, impossible n'est pas français…
Demain, enfin le printemps. On arrête l'hibernation, on ouvre les volets et on refait les peintures…
Ce matin, il suffisait de lever la tête pour voir que le printemps était bien au rendez-vous…
La nuit vient à 19h 45, 1er printemps dans le Nord, les jours vont commencer à rallonger. Une longue soirée s'annonce, le ‘'bannock'', pain traditionnel, cuit sur le poêle. Marie parcourt mon livre des traces et indices des animaux. Ses yeux lui font défaut à présent, au lendemain elle le tiendra toute l'après-midi, plus facile à lire à la lumière du jour.
Carrefour entre la 4000 et la 4500, sur le territoire de chasse de Maguy Blacksmith, les coupes de bois sont bien intensives.
« Je suis le renard Saint esprit de la joie sauvage
Beaucoup pense que je ne suis qu'une queue […]
Mes pattes, si menues et si frêles, faites de petits os et de si peu de poil, sont pourtant très capables. Elles sont surprenantes d'agilité, de force et de résistance. Je marche vite, je cours ferme. Mon allure est de bond, une course brisée, à gauche, à droite, comme si je fuyais un fantôme ou en poursuivais un, ce qui revient au même. Je suis roux, je traîne, vous l'ai-je dit, une grosse queue, aussi longue que moi. Si bien que, somme toute, j'apparais telle une fourrure en cavale, une qui promène à l'aventure, en quête de tout, […]
Dans le Grand nord, ma fourrure fut le manteau des femmes inuites avant de devenir précieuse pour une autre clientèle, les femmes des grandes villes, Parisiennes du monde entier. Les épaules féminines, je connais. Les ruses des trappeurs aussi. Car le renard apprend jeune que l'humain est l'animal le plus rusé qui soit. Ils sont renards, les humains.» Bestiaire I, Serge Bouchard
« Je suis le loup Marathonien de la liberté
Etre loup est un honneur. Donnez-moi de l'espace et je suis.[…] Ma vie est une longue marche, ma vie est une voie sacrée que nous suivons à la queue le loup – à la queue leu leu comme vous dites- entre deux murs d'épinettes endormies. […] Ensemble nous chassons, ensemble nous sommes chassés. Car l'humain, pour des raisons obscures qui ne seront jamais éclaircies, nous en veut. Je fus traqué comme une vermine, tué à la carabine, empoisonné à la strychnine, piégé pour ma fourrure, ma tête mise à prix, mes oreilles contre prime, les humaines m'ont fait la guerre, ô combien ont crié au loup ! Acharnement inutile, mystérieuse obsession, contes calomnieux, légendes urbaines. […] Se tenir à distance, brouiller les pistes, mettre entre eux et nous une barrière, chose facile en vérité quand on sait que le propre de l'homme est de s'emprisonner lui-même dans ses propres enclos. » Bestiaire I, Serge Bouchard
A chaque jour, découverte de nouvelles traces, dans les alentours, celle du loup hier était un vieux mâle alpha, lourd, solitaire, trainant les pattes arrières. Celui-ci ne s'attarde pas trop dans ce milieu devenu hostile, sa trace révèle qu'il était au trot. Couchés ! L'épinette noire a l'odeur du bois coupé, l'odeur du sang de résine et de l'argent, l'odeur des ressources dites durables doit le faire fuir ainsi passer son chemin rapidement.
La force du vent soufflant sur le lac Malouin a eu raison de la bâche du tipi. Le camp de Maguy Blacksmith, au bord du lac, est à 6 km de celui de Mary. Maguy vit ici à l'année, seule avec son petit fils Joe,6 ans. J'aime lui rendre visite, chaque fois je découvre un peu plus de la culture cri, aujourd'hui elle étend une peau de castor dans le cadre en bois de bouleau.