GE
En sus du ticket d'entrée de 10 euros, 60 minutes d'attente, 2 euros par personne, pour rejoindre par ascenseur, les cimes de la Sagrada Familia et y faire de l'accro-branche spirituel.
Sur la surface d'un océan de plomb brûlé par le soleil se dresse, majestueux, un immense taureau qui semble « faire de ses couilles le siège de sa vertu ».
…ceux qui aimaient plus qu'ils ne l'étaient, ceux qui l'étaient et ne s'en rendaient pas compte, les malades imaginaires, les obsédés de l'au-delà, les obsédés du repentir, les obsédés de l'argent et tout son cortège de futilités, les obsédés de Dieu et de poitrines en forme de poires, ceux qui adoraient le bruit de la brise dans les feuilles des peupliers, la vie à trois et le chocolat, les femmes de cœur, ceux qui jamais n'ont su compatir, ceux qui au contraire voulaient sauver l'humanité mais n'ont jamais pu, les mangeurs de pastèques, ceux qui ne se sentaient vivants qu'en faisant souffrir, les goulus, les beaux, les poilus, ceux qui auraient tout donné pour n'aimer qu'une seule fois, les éconduits, les saintes mamans, les saintes nitouches, les comptables et les égarés du cœur,
…tous ceux-là, ici, proclament :
Réjouis-toi de la Vie ! Car plus vite que tu ne le penses tu seras ce que nous sommes.
Ils marchèrent le long des falaises qui faisaient le gros dos. Au-dessus d'eux, se tenaient en équilibre, dans le vent du large, trois goélands qui observaient distraitement le groupe se réunir contre un muret pour se faire photographier. Un des goélands vira sur la droite, intrigué par les cris et les exclamations, pensant voir jaillir du groupe de la nourriture, peut-être un poisson. Mais bien vite il retourna caler dans le bleu son fuselage de plume pour rire d'y avoir cru.
Plus bas, le groupe braillait de bonheur d'être secoué par le vent qui mangeait avec son haleine de sel les côtes des falaises, festin immémorial commencé avec la naissance du soleil et qui ne trouvera sa fin qu'avec sa mort, alors que dans le même temps, avec un doigté expert, caressant les cheveux au groupe pour le distraire, Zéphyr, souffla sur le pagne de Muriel qui s'entrouvrait.
Mais qui le vit ?
Courir pour échapper aux morsures du soleil
Se tartiner de crème blanche et ne pas devenir rouge
Laisser courir le regard comme un jeune chien qu'on détache
Se palper le gras des mollets en regardant planer un albatros
Perdre son temps et ne plus le retrouver
Ce n'est pas moi que vous devez prendre en image mais ma cuve en cuivre pouvant contenir 500 litres de fromage. D'ailleurs, je ne me suis pas lavé.
Seules les photos en plein air devraient avoir le privilège d'être mises à l'abri des vaches ?
Le bonheur est dans le chemin. Une fois le but atteint, quelle nouvelle destination ?
Belle ballade sur les traces de Georges Haldas, Jeanne Hersch, Nicolas Bouvier, Ella Maillard et quelques autres nomades avec Sita, reine de la cyclolittérature.
A l'heure du recueillement, je l'ai vu, j'en suis sûr. Il m'a laissé une plume.
Une automobiliste s'arrête. Me demande si je suis architecte et paraît dubitative sur mon histoire de une-par-jour. En tous cas, n'essayez pas de me voler l'idée de le rénover, je suis déjà sur les rangs. Cet immeuble,je l'âdoooore.
Elle hésite. Moi aussi. Je suis pris entre le confort du non-dit et la vérité. Je choisis cette dernière.
are a summer
in my eyes
and in my brains"
[hypothetic punk song]
I love his ears, well rosted with a slurp of ketchup
Brillat-Savarin, qui a donné son nom à cette rue colorée, était magistrat et gastronome. Aujourd'hui, le lieu est habité par de “jeunes sauvageons” nourris au McDonald's…
Détail d'une magnifique Vespa décorée. Travail d'un impossible amoureux de la marque, sans doute…
Je suis retourné dans le petit bois charmant où les arbres se dénudent. J'y ai croisé cette jeune pousse qui voulu me prendre dans ses bras. Elle ne savait pas de quel bois je me chauffe…
Il étrangle sa victime sans même réaliser que derrière le saule pleureur les policiers sont aux aguets. Quel con…
Entrée de métro, apocope du terme “métropolitain”, lui-même abréviation de “chemin de fer métropolitain”. Nous devons ces bouches d'entrées, du plus pur style Art Nouveau, à Hector Guimard qui les créa à partir de 1900. À l'époque, ces entrées étaient très mal perçues et faisaient peur. On les critiqua ardemment et une campagne de presse menée par le Figaro (journal réactionnaire s'il en est) fit fureur. Le Président de la société du Métropolitain, un certain banquier du nom de Bénard, tint bon contre vents et marées. Aujourd'hui, ces bouches de métro ont immortalisé Guimard, et sans elles Paris ne serait pas tout à fait Paris. Du coup, je réalise avec étonnement que les banquiers ne sont pas tous des cons nuisibles…
« Au début, il n'y a rien. Tout était obscur. Il n'y avait pas de soleil, pas de lune. La mer était partout, la mer était la mère. Puis est venue Shibalaneuman, mère des chants et des danses, mère de tous nos ancêtres, elle nous a mis au monde, elle est la mère de toutes les races humaines, elle est la mère de toutes les tribus, mère du monde et des anciens frères de pierre. Elle est la mère des lagunes, des fleuves, des arbres et de toutes choses. Elle est la mère des petits frères , des étrangers. La mère Shibalaneuan, elle seule, est la mère de toutes les choses, et ainsi, elle nous a laissé son souvenir dans les temples. Avec ses enfants Sintana, Seijankua, Aluanuiko et Kultshavitabuaya, elle nous laisse en souvenir des chants et des danses. » Mythologie Kogi
indienne pour écouter, si le cheval de fer de l'homme blanc va bientôt arriver..
pittoresque
Du jour, ils sont d'accord, mais pas du tout de l'année…
des nouvelles. Tout le monde à une machine à laver, aujourd'hui, et ça nous donne le temps …d'aller au puits du Golf Club pour laver ses clubs et échanger des nouvelles…
du lac à Zürich, ç''est maintenant des mini playas, et les gens se disent:
Vamos!
Il a été difficile de revenir de ce pays enfouis dans l'oublie par ce président qui baigne dans l'indiférence. Conscient ou inconscient de la douleur de son peuple à la fois fier et malheureux de d'être cubain ? Ils payent du silence ce qu'ils pensent au prix d'être délateurs de leur propre misère…. C'est très malheureux mais ils sont forts.…ils gardent le sourire en attendant de retrouver le droit de s'exprimer.