GE
"Cher Voyageur,
Ceci est un appel pour vous afin de coopérer avec nous pour extirper ce fléau destructeur et protéger ainsi notre société de ses dangers, alors ne pas hésiter à nous contacter pour nous donner toute information qui puisse aider les agents de sécurité de traquer la trace de celui qui se permet de violer les valeurs de notre société Jamahirienne".
Ce même jour, je découvre une photo du centre culturel de l'Usine dans la Tribune de Genève avec cette légende:Des dealers malgré ou à cause d'un Espace culturel ?".
Deux mondes.
"Initial Sample Inspection Report" ou … simple plaisir tronqué ? Carré jaune.
La dolce vita serait une exclusivité latine ? Détrompez-vous. Le Carpe Diem a traversé la Sarine avec succès.
Vous prenez une photo comme celle-ci, plutôt banale. Vous en faites un giga-tirage de 5 mètres sur 2. Avec moultes retouches bien évidemment où chaque personnage est rephotographié individuellement. Ca vous donne du Andreas Gursky, le photographe le plus côté actuellement. Sa gare de Francfort est tout simplement magnifique sur les murs du Kunstmuseum, mais plutôt quelconque lorsqu'elle est réduite au catalogue. Big makes beautiful.
Vous voulez voir à quoi ressemble un gérant de Hedge Fund? En voici un beau spécimen. La "Testa Rossa" roule encore en première à l'heure du petit déjeuner, mais elle est prête à bondir à l'ouverture des marchés.
J'aime cette nécessité pour ce photographe professionnel qui vient de gagner le World Press d'aller au Photomaton pour se tirer le portrait.
Nous cherchons à nous enthousiasmer pour l'un ou l'autre des candidats à la Maison Blanche. Nous nous accordons sur le "Anyone but Bush" et … il insiste pour me payer un verre.
Les chiottes de mon pote Righetti transformées en lieu de dévotion à la dictature Syrienne.
Qu'est-ce qu'une bonne image? Question insistante qui gave mes incertitudes…
Ce week-end passé, les citoyens genevois ont accepté de bannir la fumée des lieux publics. Catherine, cafetière, en est ravie et ses poumons semblent refleurir. Le croissant d'ailleurs a meilleur goût et, la place laissée libre par les cendriers, mis au rebut, permet enfin aux quotidiens de déployer leurs ailes de bon augure.
Pour fêter ce grand moment, je demande une clope à Francesco qui me la refuse parce que c'est interdit. Je m'impose. Transgresser une dernière fois, moi qui n'ai jamais fumé que passivement, comme Catherine, quel bonheur !
Je crache son tout dernier petit nuage de nicotine vers Catherine qui en tousse de rire.
Il va et il revient. Coule naturellement vers l'est mais la marée le redirige vers l'ouest deux fois par jour. Il y a un instant magique toutefois quand il s'immobilse totalement; son moment d'apaisement, et le mien, autant.
«Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.»
(P. Éluard)
Début de soirée au théâtre de la Comédie pour un Andromaque que je fuis à l'entracte.
Andromaque, veuve d'Hector et orpheline de toute sa famille troyenne, aime son fils Astyanax. Pyrus, fils d'Achille et maître d'Andromaque vaincue, est amoureux d'elle sans retour. Hermione, fiancée de Pyrus, est délaissée par le volage. Oreste arrive, envoyé par le Grecs pour tuer Astyanax. Il aime Hermione, qui l'utilise pour réveiller les faveurs de Pyrus. Et cetera, et cetera…
Encéphalogramme plat.
La mythologie grecque, puissante, burlesque, profonde, produisant du sens complexe, est pillée par la Racine et rabaissée à des batailles d'ego entre coqs en rut.
Sur la scène, des acteurs parlent faux, naviguent entre 2 chaises ou se reposent sur huit chaises.
Je vois déjà les journaux et j'entends les critiques, frappés par la mise en scène originale, la simplicité du décor, le jeu décalé des acteurs. La forme "nouvelle". Tout cela me semble frappé au sceau du marketing culturel et tout fabriqué exprès pour réjouir les beaux habits qui emplissent le parterre.
La bière Duvel qu'on me sert bientôt, accompagnée d'une tranche d'un gâteau au citron bien acide et meringué, me fait revivre. Et je tâte du bout de l'âme mon esprit redevenu plus vif que mort et qui joue, ainsi qu'avec un petit rat prisonnier, les jeux du diable … Duvel … Devil … Teufel … Beaucoup plus intéressant qu'Andromaque de monsieur Racine ! Le diable est toujours intéressant. Mon voisin, africain distingué du Burundi, me confie que cette bière - il en boit une aussi - est bien bonne mais a le défaut d'être … d'extrême droite.
« ok !
La photo fut prise juste avant minuit … mais je la légende sur upj pour cette nuit 20-21fevr!
et j'te garde dans mon cœur…
Bonne nuit Albert … cette nuit, ton sommeil d'artiste et d'écolier est bien court!!!
un un mot: contresens.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué¨!
Un carré avec des carrés dans des carrés il font des rectangles qui font des triangles qui font un carré qui fait des triangles… tu vois, quoi ?
- C'est ça! Et une fenêtre carrée sur l'horizon de leur vie… Non je vois pas ce qu'ils voient
les jouets de certains s'enfoutistes
dans ma poche après avoir mangé dans çe petit restaurant chinois pour la première fois. Je laisse mon appareil pour consigne pendant je vais au bancomat, et l'interêt du micro crédit est un sourire pour une photo
Franchement, je ne vois pas de charme du tout, et je suis content de ne pas être une femme qui rentre chez soi tard le soir.
You know this boogie is for real
I used to put my faith in worship
But then my chance feels just too heaven sent
I used to worry about the future
But now I throw my caution to the wi-i-i-ind
I had no reason to be carefree
No, no, no
Until I took a trip to the other side of town
Yeah, yeah, yeah
You know I heard that boogie rhythm, hey!
I had no choice but to get down, down, down, down
Dance! Whooo!
Nothing left for me to do but dance
All these bad times I'm going through
Just dance!
Got canned heat in my heels tonight, baby…
Whoooooo ohhh
Jamiroquai
'utopie (eutopia) est la description d'une société idéale. Elle procède d'ailleurs d'une tradition que l'on fait remonter à La République de Platon. Plus spécifiquement l'utopie (utopia) est un genre littéraire s'apparentant au récit de voyage mais ayant pour cadre des sociétés imaginaires.
Wilkipédia