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Andy, Jéré, Sthéf et moi avec un bon repas montagnard, histoire de bien commencer la semaine…
Ils sont deux à table. Trois sans le savoir avec moi dans la rue. On est quatre maintenant avec toi devant ton écran. Qui regarde qui regarder qui?
Tel un dauphin en virevolte au-dessus des flots, l'âme de Bala nous éclabousse de lumière avant de replonger dans les profondeurs.
Est-ce la platitude des discours fleuves? La longueur des journées? L'exaspération envers certaines personnes? Ou tout simplement trop de vin et de salsa la veille???
Vu de la salle XXIV, supposément où la négo officielle se passe; mais en réalité, c'est là, autour d'un bon café… est-ce la lumière?
…La super photographe a fait plusieurs tentatives avant d'en réussir au moins une bonne de Petit moineau et Grand aigle!
…I left Geneva early that morning under a furious sky. Or was it raging?
La question originale de la théorie du chaos est "un battement d'ailes de papillon au Brésil peut-il provoquer un ouragan au Texas ? ". Nettement plus poétique, cette version semble avoir été cruellement validée par la tempête de ce week-end.
Nous parlons destin des oeuvres une fois le photographe disparu. Aurélien me demande ce qu'il sera de ce portrait d'ici 50 ans.
A l'approche des fêtes de l'opulence, Calvingrad se transforme en Byzance.
Là Maman … je te dis que c'est la photo de Max prise dans le métro de St-Petersbourg! Je l'attends depuis une année ! Ca a du bon de croire au Père Noël.
"C'est parce qu'il pleut ou parce que la collecte a été maigre que vous êtes triste ?" demande une passante. "Allons allons, l'Escalade c'est la fête" décrète-t-elle.
J'avais promis à ma fille ce clin d'oeil à Amélie Poulain, avec, dans le rôle du nain de jardin qui envoie des cartes-postales, ce porte-baguettes ramené de Chine qui aspire à retrouver son élément.
match de foot urbain intersquat, rive gauche contre rive droite, à travers toute la ville, rues, magasins, chantiers…
et le ciel me rend mon regard, m'offre ses dessins et couleurs mouvantes comme glaise à façonner pour mes pensées. Comme l'abstraction en peinture, ou photographie, ces instantanés du hasard céleste, ou ces labeurs d'abstraction humaine, vibrent en contrechant et te permettent de construire…
…
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
Es ist der Vater mit seinem Kind;
Er hat den Knaben wohl in dem Arm,
Er faßt ihn sicher, er hält ihn warm.
Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? -
Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ?
Den Erlenkönig mit Kron und Schweif ? -
Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif. -
…
(extrait d'un poème de Goethe dans un Lied de Schubert)
Après 2 heures de marche dans les rues ce soir-là, je m'installe pour un petit pipi et fais glisser une à une les images dans la petite fenêtre-écran. Les rues, les maisons, les humains défilent, mais cette image réveille plus de mots et de pensées que les autres. Et cette phrase, dite peut-être (l'ai-je vraiment osé, en sage petit suisse de 15 ans ?), assurément pensée, certainement entendue de nombreuses fois.
Introspection de jeune garçon ? Retour en enfance de vieux monsieur ?
Mystère et boule de gomme !
Interrogation anatomique ? Bassesse morale ? Questionnement philosophique ?
"Abracadabra" me semble la meilleure réponse…
Après la version western du 19.09, fashion victim version sibérienne…
Retrouvaille… conversation animée…
sans flash impossible de les photographier ces deux oiseaux, ils bougent tout le temps…
C'est leur "qu'ardeur" à photographier mon décolleté…
Le ciel furieux et beau
Le drapeau de l'ONU balayé par le vent
L'oiseau en quête de nourriture
Cette vue me donne envie de partir!
Rejoindre l'océan…
profil d'un lit de rivière sous la fenêtre de mon bureau!
C'est aussi l'anniversaire de la déclaration universelle des droits de
l'homme.
"Bamako jolie dé" sali se fait belle tout les mantins pour se rendre à son travaille