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vers la première semaine du site uneparjour, en juin 2006 
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La semaine uneparjour... 06 août 2007
- productions uneparjour
Genève - 22 heures 46
Auracaria, communément appelé "Désespoir des singes" dressé dans la nuit, désespéré d'avoir pris racine dans un pays sans singes.
Choulex - 22 heures 02
Pour commémorer les sept cent quinze ans de la fondation de la Suisse, et ne jamais l'oublier, les fantômes du Grütli rôdent parmi nous, nous font faire des feux et tirer des fusées pour éclairer les ténèbres dans lesquels la mort les a enfermé.
On s'est battu pour vous !
On a souffert pour vous !
On s'est débarrassé des Habsbourgeois
Eliminé Gessler le maudit
Puis il y a eu la bataille de Morgarten où pour la première fois, nous, paysans de simple condition, battons les nobles troupes autrichiennes.
Mangez saucisses, incendiez vos pétards, promenez vos lampions, ne nous oubliez pas…
Genève - 11 heures 09
Un éclair s'arrache au ciel, se faufile entre toits, antennes et autres protubérances et frappe le goudron de la rue de Berne - du jamais vu - baffe céleste qui ébranle les devantures des magasins et fait se tortiller mes tripes. Ancestrale angoisse que je laisse se répandre au fond de moi ; j'en jouis avec amusement.
Genève - 18 heures 20
Une bande de clochards de l'Amour, vêtus comme des princes, se rient de textes de ruptures, tout en noyant leur joie dans la bière et l'eau minérale.
Genève - Pâquis - 08 heures 17
Un gardien du bain des Pâquis sauve une table de la noyade jetée à l'eau par un désespéré noyé dans la bière.
Haute-Savoie 17h58
Détail de la Vierge au-dessus du col du Cou.
Il est inscrit : si vous venez ici et faites 3 Avé Maria, vous aurez 40 jours d'indulgence.
Genève 20h52
Cinélac en sursis ? Un richissime fils de marchand d'armes dépose plainte pour nuisances sonores dans sa propriété de 17000m2 situé à 300 mètres du cinéma en pleine air. Pauvre chéri, serait-il importuné par les déflagrations des armes à feu dans certains films?
Cucuron (Lubéron)
Savez-vous Monsieur que 80% des herbes de Provence viennent en réalité de Pologne ? Et les 20% restant … d'Espagne ? La sincérité de cette cucuronaise serait assurée si elle ne tenait pas un stand de produits bios… de la région.
Pertuis (Lubéron)
Momo a grandi. Madame Rosa n'a pas changé. Elle attend toujours la mort dans son "trou juif". La vie est devant soi. (Emile Ajar, alias Romain Gary).
Cucuron (Lubéron)
Marchande d'olives depuis 3 générations. J'imagine ses parents se pencher sur son berceau pour s'assurer que le bleu de ses yeux tende vers la couleur convoitée.
Chichilianne (Vercors)
Ah …le charme désuet des cirques de campagne! De ceux qui changent de village tous les soirs, été comme hiver. Le photographe a droit à un café dans la roulotte. Les photos… je vous les envoie où ?
Chichilianne (Vercors)
Le chameau et le bélier ont un point commun: ils blatèrent. En coeur et toute la nuit? Il y a sûrement mieux comme berceuse.
Genève
Pitoyable parodie du biceps en action. Les filles ne sont plus intéressées. Pas plus que les mecs, d'ailleurs.
Genève
Rousse, blonde, brune … celle de ma fille sera noire. Presque électrique, le coup de foudre.
La lecture de ce compteur d'eau, caché dans
un trou et mal accessible, était difficile, les chiffres étaient trop
petites. Alors, le rusé moderne y met son appareil photo digital et hop!
Siamo la coppia piu bella dell'mondo
(et si c'est pas vrai, il gelato est toujours bon)
Connaissez-vous le livre "Faces"
de Jean Robert, excellent graphiste neuchâtelois à Zürich, et son frère François ?
Voilà une pour Jean
S'en aller ! S'éclipser ! S'échapper! S'éloigner! Se barrer quoi!
buisson épineux
buisson ardent
nectar "d'immortalité"
PACHAMAMA
soleil couchant
l'ivresse capiteuse, joyeuse, légère
de ces deux fin de journée
8h du matin,
vue de ma fenêtre
Zinalrothorn 4221m, Glacier de Moming, Blanc de Moming 3638m, Besso 3668m, Ober Gabelhorn 4063m 3 morts en juillet, Glacier de Zinal, Cervin 4063m.
arrivant du nord,en 5 minutes les nuages ont masqués les montagnes
pluies torrentielles toute la journée
lire le rêve mexicain, J.M.G. Le Clézio
un bref instant, le sphinx
face nord du Cervin
avec sa roche africaine
et son mythe sacré des tibétains,affirmant, qu'il ne faut pas gravir cette montagne….
le sphinx
l'âme se concentre
plongée dans la contemplation
En fonction des variations de lumière
sans "shopping" pour une semaine
Plus forte qu'ailleurs
revient!
Mon âme de "cueilleur"
Me manque le "chasseur"
SHANTARAM
"Il m'a fallu du temps et le tour du monde pour apprendre ce que je sais de l'amour et du destin, et des choix que nous faisons, mais le cœur de tout cela m'a été révélé en un instant, alors que j'étais enchaîné à un mur et torturé. Je me suis rendu compte, d'une certaine façon, à travers les hurlements de mon esprit, qu'en dépit de ma vulnérabilité, de mes blessures et de mes chaînes, j'étais libre : libre de haïr les hommes qui me torturaient, ou libre de leur pardonner. Ca n'a pas l'air d'être grand chose, je sais. Mais quand la chaîne se tend et entaille la chair, quand c'est tout ce que vous avez, cette liberté est un univers entier de possibles. Et le choix que vous faites entre la haine et le pardon peut devenir l'histoire de votre vie." G.D.R.
L'océan l'écoute
«Si, un jour, le conteur se tait ou on le fait taire, personne ne
peut dire ce que va faire l'océan.» (auteur anonyme persan)
Mais où sont les Indiens?
Événement annuel depuis quelques années, les Fêtes de la
Nouvelle-France se déroulent ces jours-ci dans le Vieux-Québec. J'ai croisé ces dames belles qui cherchaient des Indiens à ravir… On raconte que samedi un Indien dans la ville se déhabillera en peau d'époque!
Le Monde à l'envers
En 20 minutes aujourd'hui, nous avions eu droit à des nuages
foncés, des vents très forts, de la pluie féroce, de la grêle (encore) et, du soleil et de la chaleur ensuite…!!! Photo prise 15 minutes après les changements d'humeur de Mère nature aujourd'hui.
C'est le chiendent pour y arriver
Je suis le chiendent au bord de la route
Je n'arrête pas vos pieds pour vous jeter à terre
Je vous retiens pour que nous parlions
(Hainteny malgache, recueilli et traduit par Jean Paulhan, 1913)
