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Je savais que ce déjeuner avec Larissa serait placé sous le signe de la synchronicité, cette coincidence qui n'a rien du hasard. Regardez la photo du 17 août dernier: même modèle, même restaurant, même table, même chaises, même cadres, même pull bleu. Preuve que le temps est bien circulaire: une montre carrée est une fantaisie, sa version digitale une aberration.
Christian Lutz cherche l'inspiration pour ses belles décidaces sur son livre "Protokoll". On fait dire ce que l'on veut à une image, c'est pour cela que je ne met pas de légende, dit-il. Moi j'aime chez Christian son côté raconteur d'histoires, plutôt que journaliste ou photo-reporter. Et si on peut prolonger l'histoire que raconte l'image par du texte tout en laissant quelques pages blanches au lecteur, pourquoi pas ?
On me rappele qu'il est important de mettre sur ce site des images esthétiques, même si elles ne racontent pas d'histoire. Dont acte.
Figer l'instant… vite viiiite. La chaleur vient à ma rescousse. Ici, la vie est à la fenêtre.
Quand la poule rencontre la crevette et que la mayonnaise prend, ça donne des oeufs délicieux.
Jouer quelque peu avec les aspérités, chercher le moelleux et oublier le reste. L'abandon à la sieste, c'est l'art d'aimer.
Cette arlésienne vient de passer le plumeau sur les magnifiques photos de Raghu Rai sur une Inde qu'elle ne connaîtra sans doute jamais. Mais… les plus beaux voyages ne se font-ils pas par la fenêtre ?
Vert de rage parce que la couleur ne change pas la nature d'un mur.
Aujourd'hui :
Pluies puis ciel tourmenté, repas avec Zoran, on parle de la guerre, des Kosovars, des enfants, de la nécessité de donner sans compter…
…plus tard, Yves qui va mal, que sa femme veut quitter parce qu'elle s'ennuie, des nuages qui assombrissent son regard…
…le ciel se dégage, Anne va partir à vélo avec son fils pour un tour en Suisse…
…Lutz à la librairie du musée de l'Elysée qui vernit son livre Protokoll, son humilité, sa joie de partager ses émotions, Luc, Zalmaï, les amis tout autour, les nouilles plus tard à l'agence Strate…
…les jours qui passent, et nous emportent, les mots et les images qui nous obligent à freiner, revenir en arrière, considérer, trier, choisir…
…la beauté du glaçon qui fond dans l'eau chaude…
Et Singer, juste avant de s'en aller : « Demain, comme tous les jours d'ici ou d'ailleurs, sur ce versant ou sur l'autre, est désormais mon jour de naissance. »
La beauté unique, multiple, jamais répétée des nuages…
Apologie des vainqueurs, goût de l'excellence et foutaises du même crû en brassées polychromes pour vendre des bières, des montres de luxe, du service bancaire pendant que les pauvres affûtent les lames…
LES LEGROUP en cerises sur le gâteau d'anniversaire de Marianne.
Meubler les aires d'autoroutes avec des avions de chasse, si seulement ce fantasme débile pouvait se généraliser, et transformer en épouvantails ces machines à tuer…
Il a ouvert le bal du 40e Festival d'été de Québec; 60,000 personnes.
Magnifique fontaine offerte à la ville de Québec pour son 400e l'an
prochain.
À un garcon cher et fantastique que j'aime plus que tout au monde, et
qui reprenait ses cours de français depuis ce matin pour trois semaines,
prends ta belle plume mon grand!
Johnny Clegg était de passage à Québec ces jours-ci pour un spectacle
dans le cadre du Festival d'été de Québec. Je le cite: "Nous sommes les
vrais guerriers car nous avons attrapé le soleil avec nos mains!"
Magnifique.
… est un graphisme trouble qui parfois trahit quelque secret de l'âme.
(Phantaisie adolescente)
la mosquée de djéné, classé patrinoine mondiale par l'UNESCO est aujourd'hui l'un des sites le plus visité au Mali. Ici tout est en banco y compris les maisons. Le travail du banco est plus qu'un métier pour les habitants de Djéné c'est un véritable savoir et savoir faire qui sont légués dépuis des générations.
Dernier travaux pour cette étudiante avant la fin de l'année académique
un petit bonheur ephémère
les arcs-en- ciel sont comme des coquillages…
encore et encore
…partout
Gerlolf ne va pas me contredire!
il était double,qui l'a photographier dans son entier?
état d'âme
on en oublie le moment de clarté entre deux ondées,
ou prendre un billet d'avion, de train, de bateau…
voyager vers des horizons insoupçonnés, illimités
il y a toujours "la mouette" dans cette ville grise …
aussi l'imaginaire collectif
d'une par jour à repenser
pour une nouvelle écriture
Je suis heureuse d'annoncer le vernissage
de LA TOUTE SAGACE,
Le 19 juillet 07,
à la Galerie Edward Mitterrand
Rue des Bains 52 Genève - dès 18H
La Sagace, c'est celle qui nous ramène aux origines du monde afin d'y puiser la force de s'engager dans une autre direction.
La Sagace tire son origine de la racine indo-européenne sãg qui signifie : avoir du flair, et qui à donné en latin sagire : quêter, et sagax : qui a l'odorat subtil, l'ouïe fine ou l'esprit pénétrant. Mais aussi praesagire : deviner, prévoir.
Et la Toute Sagace, c'est la nature elle-même qui seule a la réponse ultime
que rien n'altère, pour ce qui s'en va, s'évapore, presque disparaît.
probablement une image chemine-t-elle à travers plusieurs obscurités, dont la sienne…
"Etrange sons, conjonctions
De sens qui ne sont que les pierres
Portant l'inscription de ce qui s'exprime.
Silence accumulé sur la table
Que pauvre en repos
Ainsi je pense et sens
Devant les dieux flétris,
A jeun déjà de tout culte.
Poésie, tu dois demeurer dans l'intention.
Chant, tu périras dans les cris.
Fuite panique dans le tumulte.
Un rêve, enfin, patibulaire
T'obsède et t'invoque obstinément.
Si c'est Lui qui te l'envoie
Ton sort n'aura pas de voie
Que l'air qui t'appelle et sent
Couler le cou, sédentaire.
Mais y aurait-il un secret mécanisme
Que tu pourrais retenir, sentir en montage
Inévitable dans la marche de ton destin ?
Tu t'en approches enveloppé dans le mirage
Qui seul s'évanouit, givre douloureux,
Sans que ni sable ni chaleur ne le touche.
Image ainsi brisée, publiquement,
Qui te contenait liquide et vaste.
Tu n'es jamais, homme seul, devenu quelqu'un
Si tu es arrivé à l'écriture, à l'écriture, griffonnage.
Gribouille donc cette triste donnée."
Exorcisme Francisco Cervantes
le grand chanteur et guitariste, au "El Lokal" à Zurich. Ca doit faire trente ans au moins que j'ai acheté son premier disque "natch'l blues", et il y a quattre ou cinq ans, il a sorti un des mes CD préférés de tous les temps:
"Hula blues". Il est devenu un vieux Monsieur, mais il a donné un concert d'une heure et demie très détendu et chaleureux
je me suis fait pisser dessus en rentrant du concert de Taj Mahal en vélo, hier soir. Aujourd'hui, l'arrêt du tram et chez moi, pour cinq minutes il y quelque chose que les vieux se souviennent encore: le soleil.
presque deux jours, pendant la grande fête de Zürich,il ne pleut pas, et nous pouvons admirer le fantastique feu d'artifice de notre terrasse, avec une table d'amis
était un vieux chalet (avec assez de stationnement)
de couverture d'un magazine, j'ai fait le chemin en voiture. Le moment ou je suis sur place, le ciel se couvre de ce monstre nuage arrivé et il pleut pour le reste de l'après midi.
de pluie, voilà le dose quotidienne de soleil qui nous est accordé. 3 Minutes, à 20 heures du soir. C'est trop généreux.