Dans un langage qui habite le vide
On reprend les empreintes de la caverne
Imprégnée du chaos du lointain
Des témoignages légers sur papier éphémère
S'imposent à la cornée sensible de celui qui s'arrête
Instant de répit qui épaissit la lecture du monde
Terrifié de l'insignifiance de la trace
De l'impertinence du propos
Déposé quand même sur un coin de table